Hypnose, contournement de résistance

Ce guide d’ hypnose est pour ceux qui connaissent bien l’ hypnose et pratique régulièrement.

Et comment faire passer ceci ou cela à un volontaire résistant ?

Je pense que cette question nous est tous passée par la tête plusieurs fois. Et déjà on se la pose très mal cette question… Je dirais plutôt :

Comment la rendre acceptable ?

 

Il faut aussi comprendre qu’un échec n’est pas une fin en soit mais un moyen de trouver une meilleure idée.

Je sais qu’être synthétique oblige à prendre quelque raccourci mais je vous offre une synthèse de ce que j’ai appris à droite et à gauche pour contourner une résistance tant que l’hypnotisé reste volontaire.

Vous avez fait une suggestion et elle n’a pas fonctionnée ?

 

Etape 1 : Feedback / Compte rendu

Demander à son volontaire est essentiel
Demander à son volontaire est essentiel

Hypnotiseur : Pourquoi la suggestion n’a pas fonctionné ?

Hypnotisé : Je ne sais pas… (La réponse la plus commune reste : « je ne sais pas »)

Et là vous vous apercevez qu’un feedback ce n’est pas juste poser des questions mais réussir à avoir les bonnes réponses. La plus part du temps on vous dira que l’expérience vous guidera pour poser les bonnes questions et avoir les bonnes réponses. Rien ne remplace l’expérience personnelle en effet, mais le but de mon message est d’essayer de vous apprendre à passer une suggestion qui ne passe pas. C’est pas la panacée et chaque étape sont lacunaire mais bon.

Hypnotiseur : Pourquoi la suggestion n’a pas fonctionné ?

Hypnotisé : Je ne sais pas…

Hypnotiseur : Etait-ce la métaphore qui ne t’amusait pas ?

(Déjà la question implique deux choses, elle recadre dans le jeu et l’amusement et elle rend indirectement plus actif le volontaire)

Hypnotisé : Oui

(Etape 2 : clean langage / Empilement de métaphore )

Hypnotisé : Non, j’aime bien mais ça ne marche pas avec moi.

(On pourrait directement partir sur du recadrage mais encore faut-il savoir quoi recadrer)

Hypnotiseur : Pourquoi ça n’a pas marché selon toi ?

(Et là les réponses peuvent être de plusieurs types : )

Hypnotisé : Quelque chose me gène.

Hypnotiseur : Quoi ?

Hypnotisé : Je ne sais pas trop…

Hypnotiseur : Prend ton temps pour trouver, ce qui compte c’est que tu t’amuses.

(Evitez de vous projeter. Dans ce genre de question, vous risquez d’influencer la personne et de lui faire dire une réponse qui n’est pas la sienne.)

Hypnotisé : Il y a trop de bruit / Trop de monde / Trop de…

(Changez d’endroit en choisissant un lieu qui convienne bien au volontaire mais continuez à discuter pendant le changement de lieu, c’est du recadrage.)

Hypnotisé : Je n’arrive pas à visualiser/imaginer

(Personnellement c’était une de mes hantises au début.)

Hypnotiseur : Vraiment ? Pourtant *le test de suggestibilité* a bien fonctionné tout à l’heure.

Hypnotisé : Oui mais là je n’y arrive pas.

(Clean langage avec un recadrage sur l’imaginaire. Ne pas hésiter à évoquer avec votre volontaire des moments où on est imaginatif/visionnaire afin de montrer que l’imagination n’est jamais un problème, qu’on est pas obligé de « voir » mais qu’on peut aussi « ressentir »)

Hypnotisé : J’attends et j’écoute mais il ne se passe rien.

(Recadrage !! Un volontaire inactif et un pré-talk raté. Parfois je fais des pré-talk un peu rapide et bim, je me prends une gifle par mon volontaire. Bien fait pour moi ! Et merci à lui !)

Et sans doute d’autres réponses que j’oublie. Le compte rendu est primordial dans une séance.

Premièrement il permet d’instaurer un dialogue en confiance avec le volontaire. Le fait de s’intéresser à ce qu’il vit l’aide à se détendre et à lâcher prise.

Ensuite, il faut savoir que plus la discussion sera franche, plus les retours seront de qualité. En félicitant l’imaginaire de la personne, en dédramatisant un échec cuisant ou même en racontant des blagues, on glisse doucement dans un rapport amical et cordial.

Et enfin, le dialogue rend actif le volontaire et lui enlève l’apathie qu’il peut parfois avoir avec une profonde relaxation.

Personnellement, je n’aime pas multiplier les inductions car j’aime communiquer avec mon volontaire et qu’il s’éclate. Plus il est éveillé mieux c’est pour moi. Et de plus il sera surpris par les phénomènes de plus en plus spectaculaire.

Etape 2 : Le clean langage / L’empilement des métaphores

Clean langage : User des métaphores du volontaire au lieu de celles de l’hypnotiseur

Votre test de suggestibilité est bien passé mais cette suggestion là coince…

Hypnotiseur : Et sinon qu’est-ce qui pourrait marcher selon toi ?

Hypnotisé : Je ne sais pas…

(Et oui encore ! ^^ )

Hypnotiseur : *Donner au moins 3 exemples dont au moins un complètement loufoque*  

Tu sais, l’inconscient c’est un grand joueur et il aime bien ce qui est onirique, allégorique. Parfois tu seras surpris des métaphores qui te viennent spontanément. Choisissant une pour commencer, une qui t’amuse et te plaît à imaginer et laisse toi guider par ton imaginaire.

Hypnotisé : Ah oui ? Bon alors *objet moins banal que d’habitude* ?

Hypnotiseur : Alors ça c’est super ! Bonne idée ! Oui avec ça c’est sur que *suggestion* va marcher. Mais de quelle couleur c’est ? C’est grand ? C’est petit ?…

(Laissez répondre, laissez des silences et arrêtez de claquer des doigts XD )

Le volontaire se concentre visiblement mais ça ne fonctionne toujours pas ?

Hypnotiseur : Le *objet* est une excellente idée mais qu’est-ce qu’on pourrait rajouter en PLUS qui pourrait marcher encore MIEUX ?

Si la réponse est un objet banal ou trop logique empilez jusqu’à ce que la réponse soit plus étrange ou particulière. Il faut épuiser l’imagination du conscient pour aller chercher l’imagination de l’inconscient.

Utilisez des sous-modalité sur les objets qui sortent un peu du banal et félicitez le volontaire sans trop en faire, ce n’est pas un gamin de 8 ans non plus.

Dans le clean langage, vous rendez actif votre volontaire. Avec un discours cohérent vous l’amuserez à imaginer. Il m’arrive parfois de tellement vouloir qu’une suggestion passe que l’empilement devient mécanique. Vous vous doutez bien que l’échec est au rendez-vous.

Si par contre vous usez du clean langage et de l’empilement avec jeu et rires, vous finirez par avoir un résultat.

Etape 3 : Le recadrage

Un recadrage transforme un résistant en somnambulique plus écologiquement que n'importe quel autre contournement
Un recadrage transforme un résistant en somnambulique plus écologiquement que n’importe quel autre contournement

Avec l’empilement vous avez eu un résultat certes, mais il ne satisfait pas le volontaire. Une catalepsie à 6/10 est déjà géniale mais il en veut une à 10/10.

Alors le recadrage va permettre beaucoup de chose, je trouve que c’est une manière très efficace de mener une séance à son terme.

D’ailleurs, je connais un spécialiste du recadrage qui est capable de faire des miracles en un minimum de mot, c’est Jean-Emmanuel. Et c’est grâce à lui que j’ai compris l’intérêt du recadrage.

Il en parlera donc mieux que moi mais je vais faire de mon mieux ^^

Il faut déjà s’assurer que votre volontaire a compris dans quel cadre général vous étiez. Dans la rue, le jeu reste un classique. Mais il y a aussi la détente, ou la découverte. Ou les trois à la fois. Assurez vous que le cadre soit bien compris par le volontaire sans lui imposer. S’il veut de la détente, alors donnez lui de la détente. Et s’il veut un thérapie déguisée (c’est très fréquent avec mes volontaires privés) alors refusez, en expliquant que vous n’êtes pas thérapeute.

Profitez du recadrage pour lui expliquer a quel point l’hypnotiseur est en dessous de l’hypnotisé. Ici à street-hypnose, on garde une position basse par rapport à l’hypnotisé. On propose, il dispose puis travail avec la suggestion. Et je trouve que c’est la meilleure situation pour un grand panel de gens. Être dirigiste risque de braquer le conscient ou de le rendre très passif.

Après tout ici on parle de « résistant », n’attendez donc pas à le diriger.

Faites aussi beaucoup d’évocation. L’imaginaire qui permet de croire une histoire aberrante dans un film simplement parce qu’on est pris dans le film. On pardonne au film de ne pas être réaliste on peut pardonner à l’hypnose de ne pas avoir de la colle sous la main et pourtant l’avoir quand même collée.

Evoqué également le fait qu’on joue à un jeu. Et dans ce cas, j’avoue avoir une phrase toute faite qui marche très bien. Je ne pense pas l’avoir inventée (j’en suis même convaincu) mais j’ignore d’où je la tire.

« Tu sais lorsque l’on joue à un jeu, on joue selon de nouvelles règles. Et c’est normal car si on veut s’amuser, on doit respecter ces règles. Et bien l’hypnose c’est pareil, la règle c’est que si on imagine quelque chose de puissant pour faire *suggestion* alors on a *suggestion*. Tu vois ce que je veux dire ? »

Et si vous avez un oui, vous êtes bien. Le recadrage n’est sans doute pas fini, on parle d’un résistant après tout.

Si vous êtes bloqué aux hallucinations alors n’hésitez pas à évoquer le fait qu’on en a souvent. L’impression que le téléphone sonne, une odeur qu’on est le seul à sentir, être tellement pris dans un livre qu’on est surpris que la météo est différente en vrai que celle du livre (true story pour ma part)…

Allez aussi sur le domaine du rêve. L’hypnose ce n’est pas du sommeil, mais je suis convaincu que c’est proche du rêve (très proche).

« Ce qui est formidable dans un rêve, c’est que tant qu’on rêve, on ne sait pas que c’est un rêve. Et ce n’est pas important de savoir que c’est réaliste ou pas, ce qui compte c’est de s’amuser dans ce rêve et de vivre ce que notre inconscient nous propose. Tu es d’accord avec moi ? »

Une fois que vous avez recadré et que votre volontaire est toujours volontaire, retentez l’expérience avec cette fois-ci plus de conviction et surtout plus d’activité de votre volontaire. Avec le clean langage il va vous guider à bien le guider.

Le recadrage n’est pas un science exacte. Et il demande de l’expérience pour être efficient. Mais en s’entraînant et en demandant beaucoup de retour de la part de votre volontaire vous arriverez à un résultat. N’ayez pas peur de refaire un pré-talk, la transe ne va pas disparaître simplement parce que vous ne faites plus de suggestions directes. Au contraire si le recadrage est passionnant pour votre volontaire, la transe devrait être plus « profonde » bien que je n’aime pas ce mot.

 

Etape 4 : Le contournement

(Si c’est l’inconscient qui bloque)

Ah… Votre volontaire et vous êtes convaincu que tous les efforts ont été fait et que la mentalité est bien comprise.

Et si le blocage était inconscient ?

Parfois la suggestion ne plaît pas à l’inconscient alors que le conscient à envie de jouer. Il y a sans doute une raison à ça. Parfois l’inconscient sait que c’est à lui de travailler mais il ne sait pas comment faire ou n’a pas compris ce qu’il devait faire.

Pour savoir, il suffit d’aller lui demander. Il y a des milliards de moyens d’aller lui demander. Mais il faut être sûr que les gestes idéomoteurs sont bien inconscient.

Si vous ne savez pas comment le savoir, c’est que j’ai mal fait mon boulot. Demandez à votre volontaire ! Il n’a aucune raison de vous mentir alors que vous vous démenez visiblement pour qu’il arrive à vivre cette suggestion qui ne passe pas.

Mouvement d’une main, de doigts ou même de corps entier. Je choisis personnellement la main/doigts car le volontaire peut la/les regarder bouger et trouver ça amusant.

« Ce *membre* est la partie inconsciente. C’est elle qui bouge à son envie avec une grande liberté. *Membre* nous aimerions que tu fasses un geste pour dire « oui »… pour dire « non »… pour dire « je ne sais pas »… pour dire « va te faire voir/foutre/enculer (en fonction de qui est le volontaire) »

Pourquoi autant de réponse ? Parce que vous êtes face à un volontaire très volontaire mais pourtant très résistant. Du coup, vous voulez des réponses sans ambiguïtés et parfois oui/non ne suffit pas. Et dans la rue, avec un résistant, j’ai du mal à croire que vous arriviez à une parole automatique (parole de l’inconscient) qui donne singulièrement l’impression d’être possédé XD .

Assurez vous que les gestes sont fixés. Posez des questions dont la réponse est connue.

« Est-on lundi ? »

« Est-on en mai ? »

« Quel est la racine carré d’un milliard cent douze ? »

Puis, toujours en amusant le conscient, et en étant très précis dans vos questions, cherchez à savoir pourquoi la suggestion ne passe pas.

Si la suggestion n’est pas comprise :

–          Reformulez là en l’expliquant et en vous adressant visiblement à l’inconscient.

–          Recadrez l’inconscient mais en étant plus onirique et enfantin sans pour autant le prendre pour un enfant (subtile hein ?)

Si la suggestion ne plaît pas :

–          Reformulez là en l’expliquant et en vous adressant visiblement à l’inconscient. Si malgré ça l’inconscient ne veut toujours pas. Abandonnez et surtout n’insistez pas. Il ne veut pas et c’est sans doute pas pour rien.

–          Demandez lui si une suggestion du même genre ne lui plairait pas plus. Et si oui, qu’il l’applique et montre que c’est fait en faisant un geste quelconque mais visible.

S’il ne sait pas comment faire :

–          Aïe. J’ai encore beaucoup de mal avec ça. Il faut convaincre le conscient et l’inconscient qu’il sait déjà le faire et donc il faut l’expliquer et trouver un moyen de l’expliquer.

ATTENTION :

Le contournement n’est pas bénin. En street-hypnose c’est un peu votre dernière carte de la dernière chance car vous ne pourrez pas enseigner à votre volontaire et l’hypnotiser plus tard, un autre jour. (L’hypnose est un apprentissage, ne l’oubliez pas !)

ATTENTION ATTENTION ! :

Le contournement n’est pas bénin. Le risque d’abréaction augmente lorsque vous faites ça. Demandez régulièrement comment se sent le volontaire. Et si la réponse n’est pas un « bien » franc, alors demandez ce qui ne va pas.

Hypnotisé : Je sens une gène, là.

Hypnotiseur : Si tu devais visualiser cette gène, elle serait de quelle forme et de quelle couleur ?

Hypnotisé : *Forme & couleur*.

Hypnotiseur : Et si le bien être de cet endroit devait être représenter par une forme et une couleur se serait ?

Hypnotisé : #surpris par la question# Heu… bah forme & couleur.

Hypnotiseur : Change la forme et la couleur en forme et couleur. N’hésite pas à déborder. Fait toi plaisir, tu vas voir ça va aller de suite mieux.

 

Etape 5 : Fractionnement.

(Si c’est le conscient qui lâche pas prise)

 

Votre volontaire n’arrive pas à lâcher prise, il le veut vraiment mais ne sait pas comment le faire.

D’après son feedback, vous sentez qu’il n’arrive pas à se détendre et à se laisser porter. Trop en contrôle, il n’a pas l’habitude de laisser les manettes à son inconscient.

Et c’est partie pour du fractionnement.

Le but n’est pas d’en faire de la guimauve mais juste de le détendre un peu plus mentalement. Expliquez lui que vous allez le faire partir un grand nombre de fois jusqu’à ce qu’il soit détendu réellement. Puis dans votre approfondissement mettez l’accent sur la relaxation mentale plutôt que physique (vous êtes dans la rue quand même.).

Profitez-en pour faire un recadrage à nouveau pour expliquer encore plus convenablement les inductions. Il serait dommage de le multiplier si c’est pour avoir au final « mais je dors pas ! ».

Je pratique très rarement le fractionnement car je trouve qu’un recadrage est plus écologique pour l’esprit. Mais parfois, il faut y aller comme un bourrin… Avec bienveillance mais comme un bourrin. :p

Je commence par une induction par rupture de pattern « classique » style butterfly ou pull arm. Mais honnêtement, je ne pense pas qu’il y ait un bon cycle d’induction.

Ensuite j’approfondie et je place un mot d’ancrage si ce n’est pas déjà fait. Sinon je le replace.

Retour au conscient.

Puis je place immédiatement le mot d’ancrage avec un geste accompagnant les yeux qui se ferme. J’approfondie pas longtemps mais je m’assure que la personne comprenne bien que c’est elle qui déclenche la relaxation. (On parle toujours d’un résistant).

Retour au conscient.

Discussion puis après je fais une induction avec saturation. (Genre compte de 100 à 0 en comptant tous les X et tourne en même temps ce bras et bouge cet autre bras autrement.) Puis ancrage.

Et je continue jusqu’à ce qu’il soit vraiment détendu, qu’il se relève doucement. Et là je place la suggestion direct et on observe si ça marche. Si ça ne marche toujours pas alors là je contourne le conscient (voir étape 4).

Etape 6 : Le temps et l’expérience

On ne le dira jamais assez mais vivre un phénomène hypnotique s’apprend. Et on apprend avec du temps et du jeu. Même si cette pù$*^$ d’hallucination de Shy’m ne passe toujours pas, tant pis. Elle passera bientôt.

L’hypnotiseur ne devrait abandonner que lorsque l’hypnotisé dit « stop ». Pas avant, et surtout jamais après.

Etape 7 : Résister pour mieux se laisser aller

Cette méthode, que j’ai pas encore éprouvée s’applique beaucoup plus à une personne qui n’arrive pas à ne pas résister mais qui sait très bien ce qu’est une phénomène hypnotique.

Le recadrage n’est plus à faire, le contournement par l’inconscient est peu efficace et le fractionnement est proscrit pour une raison X ou Y ?

« Puisque tu me parles de cette résistance et que tu commences à bien la connaître ; et si tu lui donnais une forme ? Une couleur, une texture peut-être même une voix et une odeur. Où est-elle cette résistance ? C’est normal de résister mais prenons toute cette fabuleuse énergie et envoyons là où elle est vraiment nécessaire. Dans le pied par exemple. Et désormais, tu devras t’assurer que le pied résiste de toutes ses forces. N’hésite pas à regarder de temps en temps que la résistance est toujours dans le pied et uniquement dans le pied. Que toute l’énergie de résistance soit là où elle doit être, dans le pied. »

Etape 8 : Se raconter la suggestion

Basée sur le clean-langage et les sous-modalités, cette étape permet une grande autonomie du volontaire.

« Qu’est-ce qui te fait penser à *suggestion* ? »

Et je parle de toutes les formes de suggestion. C’est efficace pour les catalepsies, les gestes idéomoteurs, les amnésies, tout…

Comme souvent, le volontaire risque de répondre rien ou je ne sais pas. Les hypnotiseurs doivent faire une force et une habitude à rebondir sur ce genre de réponse.

Pour ça il suffit que pendant le pré-talk et/ou pendant la séance, vous ayez enlevé la fausse croyance « je n’ai pas d’imagination. » « Je ne sais pas imaginer/visualiser ». Une fois fait, vous pourrez embrayer quand vous voulez sur l’étape 8.

« Rien ? Et de quelle couleur est ce rien ? Ca a une texture ? Une odeur peut-être ? Raconte moi »

Laissez votre volontaire parler. Guidez le juste à continuer à raconter son histoire. Et observez. Car la suggestion va se développer au fur et à mesure. A un moment le volontaire saura que l’histoire est terminée. La suggestion est en place. Testez-là.

Plus l’histoire sera incohérente et sans rapport logique avec la suggestion mieux c’est. Si l’histoire est longue, n’hésitez pas à de temps en temps rappeler sur l’objectif c’est de raconter l’histoire de la suggestion.

J’ai moi-même été surpris de l’efficacité de cette méthode en auto-hypnose.

Alors certes, ce n’est pas un contournement de résistance au sens strict. Mais je ne pouvais pas garder cette méthode pour moi ^^.

 

HYpnoAdmin raconte

 Ce contenu d’hypnose est largement lisible pour les moins de 18 ans. Mais de manière générale, je préfère discuter et être lu par des personnes de plus de 21 ans. 

De la fiction.

J’ai longtemps travaillé dans les ressources humaines de grandes entreprises internationales. Ma spécialité ? Faire entendre des gens qui naturellement se détestent. Ma méthode ? Un peu de psychologie, de l’hypnose et du sexe. Oui du sexe. Et de préférence bien bestial.

Je suis désormais indépendant. Un client, souvent très riche, vient me voir pour que je gère quelques mois une équipe quelconque de génies quelconque. J’interviens quand le management ne fonctionne plus. Et s’il y a bien un endroit où je ne pensais jamais devoir agir c’est chez les militaires. Le cassage des Ego et autres comportement égoïste est une spécialité militaire. La mienne aussi, mais bien moins brutal et aussi bien moins institutionnalisé.

J’offre des contrats de 2 à 4 mois en total immersion dans le milieu de l’équipe. Je travaille avec eux, rit avec eux et me bats avec eux. A la fin, l’équipe finit soudé comme des frères… des frères qui coucheraient ensemble et ne se trahiraient plus jamais. Mes tarifs peuvent paraître prohibitif, mais au final mon investissement en terme de temps dépasse largement la moyenne du temps de travail. M’enfin bon. J’aime manipuler des gens pour qu’ils couchent ensemble. J’adore ça en fait.

Un jour, un mardi pour être précis, j’ai reçu un appel. Je venais de terminer de « souder » une équipe de football américain. Depuis que le quaterback se prend la bite de toute son équipe après un match, ils n’ont jamais était aussi bon et uni. A la vie à la mort, ou plutôt à la bite et au sport. Une fois débridé, la plus part des gens aime le sexe sous toutes ses formes. Ah, le quaterback se marie dans six mois, je suis invité. Oui, il aura uen vie de famille « normale » et un secret que toute son équipe gardera jalousement. Je suis fier de moi.

Pardon, je digresse beaucoup.

Donc, ce mardi, j’ai reçu l’appel d’un général français. J’ai cru à un canular mais lorsque je me suis présenté au rendez-vous, j’étais loin du compte. Je fus reçu avec respect et sans me demander mon avis, je fus mené dans un bâtiment tout au fond de la caserne. Le premier étage était celui de la cafétéria et autres commodités. A chaque étage des chambre individuel avec douche et toilette individuelle. Le bâtiment pouvait recevoir 40 ou 50 personnes mais seulement 12 soldats m’attendaient dans la cafétéria. 10 hommes et 2 femmes en uniforme, prêt pour une inspection. Certains semblaient assez proche les uns des autres mais principalement, c’est le mépris qui les unissait. Et ils se connaissaient à peine. Quelle honte que l’armée ne puisse pas les assembler.

J’avais été briefé en chemin et avait exigé de rentrer seul dans le bâtiment. Du coup, comme j’étais un civil, je fus saluer froidement d’un simple bonjour mollasson. Comme d’habitude, lorsque j’arrive dans un nouvel endroit, je prends mes aises comme si le monde m’appartenait. Mais à l’intérieur, je suis toujours intimidé, surtout face à l’uniforme. Et sachant que ce n’était pas n’importe quel troufions, mon stresse augmenté au fur et à mesure que je m’apercevais qu’ils pouvaient, hommes et femmes, me briser d’un seul mouvement. Le stresse augmenta mais l’excitation la surclassa. Je suis un très grand fétichiste des uniformes.

Ils avaient été rassemblé pour former une sorte d’unité opérationnel en toute occasion. Médecin, spécialiste de la balistique, pilote… bref tout ce que peut fournir l’armée, ils l’ont à eux douze. Chacun ses spécialités bien sûr et ils devront donc agir en parfaite harmonie pour parer à toute situation. Et en fait, la plupart se détestent. Pas le choix, se sont les seuls qui correspondent aux critères de cette fameuse unité d’élite. Impossible de les envoyer sur le terrain sans une amitié franche.

Je laisse passer presque trois minutes de silence. Ce qui est très long. Puis je m’installe à un bout de la pièce, le plus loin possible en fait et je dis de manière calme et avec un volume réduit :

« Connaissez-vous le bataillon sacré de Thèbe ? »

Le première a répondre d’un « Hein ?» fut regardé de travers. Ca part mal.

Je dis alors plus fort

« Approchez-vous, si vous voulez m’entendre. »

Ils s’approchent, en désordre et s’installe plus près.

« Connaissez-vous le bataillon sacré de Thèbe ? » fis-je à nouveau. Personne ne réponds.

« Je suis là pour vous transformer en eux. Mieux vaut savoir qui ils sont. »

Moment de silence. J’attends. La plus jeune de toute, sans doute médécin, commence à expliquer :

« C’est un groupe de soldat de la Grèce antique. »

Je la coupe,

« Non ! C’est un bataillon d’Hoplite. Et non ce n’est pas pareil qu’un soldat. Pour résumer, ils faisaient passer les spartiates pour des lâches. »

Un soldat qui avait du voir le film 300 répondit : « Non c’est vrai ? »

J’enchainais alors dans un cours d’histoire. Notez les suggestions, je suis très fort pour les cacher dans une histoire.

« Durant la grèce antique, la guerre se gagnait par la fuite de l’ennemi. Ce n’était pas le nombre de victime qui comptait mais le courage du bataillon. Moins ils abandonnaient plus ils gagnaient. Et s’ils voulaient gagner, il fallait avoir une raison de ne JAMAIS abandonner. Qui n’abandonneriez-vous jamais ? Un frère d’arme ? Foutaise ! Regardez-vous ! Non, on abandonne pas l’amour de sa vie. Lorsqu’on aime se frère d’arme comme un amant, jamais on l’abandonne et s’il meurt sur le champs de bataille, on a la rage et on tue l’ennemi jusqu’à sa propre mort. »

Un soldat sembla comprendre beaucoup plus tard que les autres.

« Quoi ? Ils étaient tous pédés ?! »

Je souris.

« Non, c’était même plutôt rares. Mais ils couchaient souvent les uns avec les autres. Parce qu’ils s’aimaient et qu’ils aimaient s’entre aidé. La sexualité c’est une manière solide de souder un groupe. Devenir amant, c’est faire une promesse. C’est se lier à l’autre, se donner et recevoir une bénédiction que seule une amitié sincère et sans tabou peut fournir. »

Certains des soldats étaient dégouté par l’idée, d’autres s’étaient retourné, amusé, vers les deux seules femmes. Mais trois soldats semblaient vraiment troublés. J’avais ma porte d’entrée. J’avais 4 mois pour faire passer le bataillon sacré de Thèbe pour la seule vérité absolue de ce groupe là. A la fin, ils devront être convaincu qu’ils sont trop liés, trop intimes qu’ils se connaissent trop pour penser à se trahir. Le sexe aiderait bien sûr. Mais ils n’étaient pas prêt du tout.

Je finis par discuter avec eux individuellement puis par leur annoncer :

« Je suis là pour qu’on fonde ensemble un groupe uni au-delà de tout soupçon. Que personne au monde ne doute de notre sincère union. Que personne ne puisse imagine une seconde que l’un de nous puisse trahir l’un des autres, quand bien même il le déteste. »

Ils n’y crurent pas. Moi si. J’exigeais alors que tout le monde vive en baraquement. Pas de chambre individuelle, pas de douche individuelle et pas de toilettes individuelles. Les trois pièces n’en formèrent plus qu’une. Tout ce qui pouvait créer de l’intimité fut banni. Dès qu’ils rentraient dans les baraquements, ils devaient complètement se déshabiller. Homme ou femme, complètement nus. J’eus des protestations à la seconde. Je proposais alors de partir et de ne plus jamais revenir. Ma réputation les empêchèrent de le faire. J’étais nu aussi. J’étais toujours aux mêmes endroits qu’eux. La première semaine fut une catastrophe. Entre les hommes qui avaient des érections, chambrés par les autres, les odeurs de merde quand enfin quelqu’un osé aller aux toilettes et divers désagréments quand on est nu face à des gens qu’ont déteste, de nombreuses disputent éclatèrent. Je les laissais faire. Sans rien dire. Certains se détestaient tellement que personne n’était capable de dire pourquoi.

Au bout d’une semaine, je pris chaque soldat à part pour leur poser un questionnaire étrange. Pour chaque bonne réponse, il pouvait exiger d’un autre soldat qu’il fasse une corvée à sa place.

Voici l’exemple d’un questionnaire :

1/ Quel est le deuxième prénom du sergent major Matthieu ?

2/ De quel forme est le tatouage qu’il a sur l’omoplate gauche ?

3/ Le colonel Marjorie possède combien de grain de beauté sur le sein droit ?

4/ Quel est la longueur du sexe du lieutenant colonel Thomas ? (à 1 cm près)

5/ Combien chausse le colonel Sophie ?

etc.

Bien sûr les questions portaient uniquement sur ceux qui le questionné aimait le moins. La semaine suivante un vent de « pervers » arriva. Je fus insulté ouvertement et un courrier au général fut envoyé pour se plaindre. En réponse ils eurent :

Soit vous faîtes ce qu’il dit, bande de mauviettes, soit vous quittez l’armée.

Je riais sous cape. Je n’avais même pas commencé l’ hypnose !

Deux longues semaines passèrent où rien ne changea. Chaque prétexte était bon à prendre pour insulter l’autre, et je dus interrompre une bagarre entre deux gars bien énervé.

Mais je ne fis aucune remarque. Secrètement j’avais juste peur d’avoir sous estimé leur inimitié.

« Bon je crois qu’on va pouvoir passer à la vitesse supérieure. On arrête la nudité forcée puisque vous êtes des mauviettes. Je supprime la lessive. Interdiction de laver ne serait-ce qu’un drap. Je vous déconseille d’être des porcs car vos tenues vous les garderez longtemps. »

Personne ne râla, ils ne comprirent sans doute pas la raison de mon action. Au bout de trois jours, les tenues devinrent immanquablement odorantes quand bien même les douches avait été multipliées. Discrètement j’échangeais les literies afin que ceux qui se détestent le plus dorment dans les draps de l’autre. Les soldats ne remarquèrent rien, malgré le fait que j’échangeais également les T-shirt. Trois semaines étaient passées ; ils vivaient quasiment en autarcie. Et le pire était la tension sexuelle qui augmentait. La promiscuité et le fait que je me levais lorsqu’un homme se masturbait pour l’interrompre (par gène) rendait l’air ambiant irrespirable. Mêmes les deux femmes commencèrent à saturer tant les odeurs se mélangeaient tout le temps.

Lorsque je trouvais que le nombre d’érection sous la douche et de regard en coin envers ses sexes avait drastiquement monté, je pris l’initiative de prendre chaque soldat à part pour une séance d’ hypnose de relaxation. Mais je cachais alors dans chaque suggestion une forme de synesthésie lié à l’odeur de transpiration.

« Ferme les yeux, et inspire profondément. Essaye de te concentrer sur l’odeur que tu dégages, de décomposer l’odeur comme une palette plutôt qu’un ensemble. Et détend toi. Laisse toi guider par la découverte des odeurs, découvre que ce n’est pas si désagréable que ce ne sont que des odeurs naturelles. Prends une grande inspiration et imagine descendre à l’intérieur de toi. Trouve ce qu’évoque pour toi l’odeur que tu sens et transforme là en quelque chose de plus agréable encore, de plus libérateur, de plus intime.

Essaye d’imaginer un lieu agréable, nouveau où tu vas y placer le plaisir du partage, la fraternité, l’amitié, l’amour. Un lieu qui te parle mais pourtant qui n’existe que dans ton imagination. Que tu n’as jamais vu mais pourtant qui devient familier au fur et à mesure. Place y les odeurs que tu sens toute la journée, les bruits que font tes frères d’arme, leurs voix, leurs formes… Laisse toi imaginer placer un timbre de voix dans un lieu agréable, une odeur dans un lieu excitant, un silhouette dans un lieu amicale. Et observe comme plus tu imagines, plus tu sens librement l’air chargé, plus tu te détends. Laisse le plaisir de la véritable détente s’insinuer en toi, charger ton corps d’une forme d’excitation première. »

Et je continue ainsi jusqu’à ce que la détente soit complète. Puis j’arrête de parler et je m’en vais. Le soldat reste alors seul, les yeux fermés pendant 5 à 30 minutes. La vie autour de lui continue et les bruits, les sons des autres soldats emplissent sont univers de détente.

Chaque soldat passe alors une fois par jour entre mes mains. Je m’assure qu’ils viennent me voir juste avant qu’ils prennent leur douche.

9 jours passèrent. L’odeur devint irrespirable même pour moi. Je fis un ultime test. Je m’étais aperçu que des discussions notamment juste avant le coucher, commençaient à apparaitre. Au début, les questions étaient assez brutales, l’objectif était d’avoir assez d’informations sur les autres pour pouvoir répondre correctement à mes questionnaires. Mais petit à petit, certains se mirent à discuter sincèrement et à découvrir l’autre. Je vis que les épaules contre épaules étaient plus tolérés, que les érections étaient moins dramatisés. N’en pouvant plus moi-même, j’annonçais

« Si 6 d’entre vous répondent à au moins 4 questions justes, alors la buanderie sera à nouveau ouverte. »

Et sur les 100 questions, 40 furent juste. Ce qui était un exploit (sachant qu’au début, il n’y avait aucune de bonne).

Les draps furent lavé. Ca fit du bien à tout le monde. Je laissais alors 3 jours sans intervenir du tout. J’étais loin du résultat mais je notais une amélioration dont je fis part au général. Il était satisfait, moi pas. J’argumentais que je pouvais en faire une meute de loup solidement soudé. L’image lui plut, il me laissa continuer.

En toute honnêteté, pour juste empêcher qu’ils se battent et qu’ils se fassent assez confiance, il ne me restait qu’une semaine de travail. Mais j’ai le fantasme de l’uniforme et rater l’orgie que je prévoyais m’était une idée insupportable.

Ils étaient tellement content des trois jours sans bizarrerie qu’ils ne virent pas la suite arriver.

Ils avaient spontanément assemblé les tables et mangeaient désormais ensemble. Ce qui était le plus surprenant était le fait qu’ils s’étaient tous mis à me vouvoyer et à m’appeler monsieur. J’avais la place au milieu et j’étais servi en premier.

Ils avaient très vite intégrer une suggestion qui habituellement ne prends pas avant deux mois. J’ai instauré un rapport de domination entre eux. Il y a un duo d’alphas,4 betas et 6 omégas. Et chose surprenante (en fait c’est une première) je me retrouvais au-dessus de tous.

Je finis par faire séparer le grand réfectoire et la partie nuit (lits et salle d’eau) par une tenture. L’intimité augmenta à la grande satisfaction de tout le monde. Je laissais leur habitat tranquille pendant 4 jours mais j’augmentais les séances d’hypnose pour les rendre plus suggestibles. Je passais en privé une heure à une heure trente avec chacun d’eux. Je me focalisais sur la liberté, le laisser aller, la confiance, l’effet de meute. Je multipliais également les suggestions d’excitation et d’addiction aux autres. C’était très léger très discret. Mais je sus que l’effet était là lorsque deux soldats se lavèrent mutuellement le dos tout en discutant de leur journée.

 

Sous mon impulsion, ils commencèrent à assembler les lits parfois par duo parfois par quintet. Seul un soldat et moi avions nos lits séparés. Un couple (homme/femme) alpha s’était formé. Et ils faisaient souvent l’amour avec une discrétion très relative car tout le monde fut au courant.

Deux mois passèrent. L’ambiance ne cessait de devenir de plus en plus amicale voire fraternelle. Le succès était au rendez-vous mais j’étais loin de mon objectif personnel.

Je pris les devant en proposant une séance d’ hypnose collective « ludique ».

La séance se passa comme suit :

Je pris mon temps pour mettre en transe les deux soldats alphas. Je fis quelques suggestions de spectacle dont le très impressionnant freeze/defreeze qui est un mixte entre une catalepsie du corps entier et une amnésie. Cette suggestion donne, entre autre, la singulière impression que les objets et les gens se téléportent.

L’ambiance se fit à l’amusement, j’amenai alors 2 omégas en transe pour faire jouer une scène hilarante aux 4 hypnotisés. L’un parlait espagnole tandis qu’un autre parlait japonais, le traducteur japonais parlait en anglais tandis que le traducteur espagnol parlait en martien. Et tout le monde semblait se comprendre alors que personne n’employait le même langage, souvent fantaisiste.

Je fis partir les 5 bétas en transe rapidement en les laissant par terre, en train de rêver de nature sauvage et bestial.

Les derniers furent amenés à se coller les mains les uns aux autres sans pouvoir se détacher.

Puis :

« Dormez ! »

La suggestion était si bien ancrée qu’ils tombèrent tous au sol. Sans trop de bobo.

« Je vais vous révéler votre véritable nature. Vous êtes des loups-garou. Non pas brutaux comme dans les films mais amicaux et hiérarchisés. Tout à l’heure lorsque j’aurai compté jusqu’à trois vous vous comporterez comme des loups-garou. Vous serez aux ordres des vos deux chefs de meute mais surtout aux miens car je suis votre chaman, votre guide. Ma voix est parole de vérité et tout ce que je dis fait sens pour vous. Tout est parfaitement logique pour les loups-garou que vous êtes.

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Soyez loups-garou ! »

Inutile de vous dire à quel point j’étais excité au moment de leur réveil. Ce fut inoubliable. Ils commencèrent spontanément à se déshabiller, à grogner, à se renifler les uns les autres. Certains marchaient à quatre pattes tandis que d’autres étaient plus souvent accroupis ou penchés.

La suggestion prit de plus en plus possession d’eux. Elle s’autoalimentait au fur et à mesure qu’une sorte d’émulation se créait entre eux.

« La pleine lune est en train de se lever. L’énergie de la lune s’écoule en vous et vous sentez l’excitation monter encore et encore. Plus vous vous regardez plus vous trouvez l’autre excitant, attirant. Irrésistiblement, les corps vont vouloir se lier ensemble. Pour faire partie de cette meute, vous devrez tout partager y compris votre sexualité, votre animalité. Laissez vous aller complètement à vos envies. Laissez la lune vous envahir d’énergie sexuelle. Allez ! »

Je n’avais plus qu’à regarder. Un plaisir sans nom.

Plaisir des yeux

Voici une vidéo ludique où vous allez découvrir que même sans suggestion dans un sens, on peut trouver l’hypnose excitante. Regardez-là jusqu’au bout 😉

 

Au passage :

Je tiens à préciser que si vous avez une érection régulièrement alors que vous partez en transe, vous feriez un volontaire parfait pour moi. Contactez-moi !

HYpnoAdmin et Skype

Séances par Skype ?

Ici et ailleurs, on me demande souvent des séances par Skype. J’en fais très rarement désormais.

Premièrement, j’ai une connexion assez limite pour supporter une conversation d’une heure avec cam et micro. Et être coupé par un bas débit exaspère le volontaire autant que ça m’exaspère moi.

Deuxièmement, je ne supporte plus les prises de rendez-vous par des gens puis qui oublient, écourtent la séance ou pire décrochent leur téléphone. L’impolitesse de ces gestes me tue. Vraiment, je ne suis pas un Maître, ni le président, mais le respect c’est la moindre des choses. Une séance c’est un investissement de ma part. Je ne fais pas que parler, je suis concentré à l’extrême, attentif. Je dois peser mes mots, réfléchir à ce qu’il est possible de faire avec un écran interposé… Bref le respect pour mon travail est un minimum.

Troisièmement, même si je fais beaucoup d’hypnose érotique, je ne suis pas une machine à l’aide à la masturbation. Regardez un porno ou allez sur Grindr…

Comment obtenir une séance par Skype avec moi ?

Je suis toujours content de faire découvrir l’hypnose ludique ou érotique à quelqu’un. Mais je ne cherche pas à faire mille séances dans l’année. Elle doit donc avoir un intérêt pour moi. Rendez-vous intéressant, curieux et avenant.

Si d’aventure, vous voulez être mon soumis, vous devez savoir deux choses. Je suis en apprentissage avec un Maître BDSM ce qui fait que je ne suis pas encore au point. Et je déteste les fantasmeurs, si vous voulez devenir mon soumis, on devra très vite se voir en vrai (dans les trois mois).

Montrez du respect ! C’est simple. Vous êtes polis, ponctuels et lorsqu’on a rendez-vous sur Skype, c’est le centre de votre attention. Prévoyez une heure à une heure trente de votre temps. Car moi je prévois ça. Au-delà de dix minutes de retard, je disparais de vos contacts Skype.

J’aime discuter et papoter. On peut parler longtemps de tous et de rien avant de faire la première séance. D’ailleurs plus vous m’intriguerez et serez cordiale plus je serais motivé à faire une séance.

Je ne fais que des séances découvertes ou ludiques. Si vous voulez quelques choses d’aboutis, se sera en face à face. Si vous voulez faire de l’expérimental avec moi (transformation, transe ultra profonde, hypnose pendant des heures…) alors il faudra venir me voir en vrai.