Tabac froid [Récit érotique]

Elle n’est pas partie. La fin de matinée a chauffé la chambre de Thibaut, en plus de la fin de nuit agitée, ils ont tous deux transpirés sous la chaleur du début d’été. On est dimanche et elle n’est pas partie.

Il la regarde, elle lui tourne le dos peut-être encore endormie. Sa longue chevelure auburn tapisse une grande surface. C’est emmêlés, les élastiques qui devaient tenir judicieusement la masse de cheveux sont cassés ou sont tombés pendant les ébats ou le sommeil qui a suivi. Thibaut s’approche doucement sans se lever, elle sent aussi bon qu’hier soir. On peut dire ce qu’on veut sur la beauté des femmes, mais il est homme à se fier à son nez plutôt qu’à ses yeux. Même après tout ça, il trouve qu’elle sent bon. C’est un bon début.

Il se lève, nu, et cherche en silence un boxer et un T-Shirt sans la réveiller. Il la regarde quelques secondes et se remémore la soirée de vendredi puis celle de samedi. Thibaut est prêt à lui préparer un petit déjeuner.

Anne est finalement réveillée par l’odeur du café. Elle passe devant Thibaut avec pour seuls mots : « Où est la salle de bain ? » Il lui point du doigt une porte tout en fumant sa première cigarette. Elle agite ses mains devant le nez et dit « Tu pues le tabac, j’aime pas. »

C’est vrai que Thibaut fume trop. Il n’a jamais eu le courage d’arrêter.

Trois semaines plus tard, il est accroché. Anne est belle, vraiment belle. Elle sent toujours bon, toujours. Sa très longue chevelure est si rare de nos jours, qu’elle marque les esprits de tous. Elle est drôle, elle est autoritaire et elle sait ce qu’elle veut. Elle lui plaît tout simplement.

Thibaut a 30 ans, elle en a 26. Elle a des tas d’amis, il est souvent seul. Elle travaille beaucoup, il travaille à la maison. Et ils baisent souvent. Très souvent.

Trois semaines plus tard, il lui demande d’emménager avec lui. Cigarette à la main, il lui explique :

« C’est plus pratique ! Chez toi c’est tout petit et chez moi y a un petit jardin. »

Anne se tait un instant avant de prendre la cigarette des mains de Thibaut et de l’écraser dans son assiette.

« Ok ! Mais seulement si tu vas voir Alexandre pour arrêter de fumer. »

Alexandre… Un de ses nombreux amis gays. Thibaut l’a croisé une fois ou deux. C’est un grand gaillard, musclé, rugbyman qui doit avoir largement plus de 45 ans. Et accessoirement c’est un hypnothérapeute soit disant célèbre dans le milieu gay. Thibaut n’a rien contre les gays mais bon, il a toujours eu une sorte de rejet quand il y pense. La bite d’un autre homme ? Ça lui fait un drôle d’effet, une sorte de nausée.

« Pourquoi tu as écrasé ma clope dans mon assiette ?? »

« Arrête de fumer et je viens vivre chez toi. Et crois-moi, tu ne vas pas le regretter. Alors ? »

Il aimait cette femme, jeune et pourtant sûre d’elle. Autoritaire, parfois un peu trop, mais il ne pouvait s’empêcher d’écouter ses ordres péremptoires.  Et puis, arrêter de fumer serait toujours un plus.

« Ok, ok… Je vais prendre rendez-vous avec Alexandre. Je te promets d’essayer »

Anne lui tapota la joue, joueuse. Puis l’embrassa goulument avant de faire « beurk ! » à cause de la cigarette. Il se mit à rire, elle aussi. Il voulait tant lui plaire. Déterminé, il prit rendez-vous dès le lendemain.

Alexandre semblait déjà au courant de son appel, puisqu’il dit : « J’ai 2H ce soir après le sport. Passe me retrouver dans les vestiaires derrière le stade de Rugby. »

Thibaut se pointa au rendez-vous juste à l’heure. Les vestiaires venaient d’être utilisé tant l’odeur de sueur était tenace. Alexandre couvert de sueur séchée, encore sale de poussière, tendit une grosse main pour serrer celle de son client du jour.

« Assied toi. On va commencer de suite. »

Thibaut s’assoit tout en disant :

« Je fais tout ça pour faire plaisir à Anne. Je ne crois pas trop à l’hypnose mais je suis prêt à tout essayer pour arrêter. (Alexandre le regarde droit dans les yeux avec un léger sourire mais ne dit rien.) Tu sens un peu fort. Je peux attendre que tu es pris une douche avant qu’on continue si tu veux. »

« Non ça ira. Je la prendrais après. (Prenant une grande inspiration) Il y a des odeurs qui méritent d’être senties. Elles évoquent des choses parfois très profondément ancré dans la tête des gens comme toi. Parfois respirer l’odeur des vrais hommes rappelle la posture que certains autres veulent avoir au plus profond d’eux. Tu me suis ? »

Thibaut n’osant dire non, ne dit rien et fait un oui de la tête par pure politesse.

« La sueur, la vraie sueur, la sale, la bestiale, c’est une odeur que tu détestes parce qu’elles te rappellent ta place véritable. Tu aimes l’odeur d’Anne n’est-ce pas ? »

Thibaut n’avait jamais dit à personne que la raison première de son choix pour Anne était son odeur. Il voulut poser des questions mais il fut interrompu par Alexandre.

« Je vais te demander de fermer les yeux et de repenser à ce que je t’ai dit. De faire semblant d’y croire. De jouer le jeu en quelque sorte. »

Thibaut ferme les yeux, troublé. L’hypnotiseur semble s’être assis tout proche de lui. L’odeur est plus forte mais moins perturbante car de source unique.

« Tu vas écouter ce que je dis et dire oui au plus profond de ta tête à tout ce que je dis, même si ce n’est pas vrai. Tu vas jouer le jeu pour Anne, pour arrêter de fumer. Je vais continuer à te poser des questions, à te parler, parfois je vais te toucher la nuque, les bras, les mains ou le front. Toi tu n’as que trois choses à faire, rien de plus. Être d’accord sur tout ce que je dis, même si ce n’est pas vrai, garder les yeux fermés jusqu’à ce que je dise ‘’Réveille-toi !’’  et jouer le jeu. »

Au début, il ne se passa rien. Parfois Alexandre prenait le poignet et le soulevait puis le laisser tomber. Il parla de détente, de respiration, d’odeur, de tabac. Parfois il touchait le front pour ponctuer une idée, parfois il touchait la nuque pour alourdir la tête déjà bien lourde. Il ne le noya pas de questions ni même de mots. Les silences étaient nombreux. La voix rythmée et irrégulière, parfois lente et grave, parfois rapide et péremptoire.

Lorsqu’Alexandre dit ‘’Réveille-toi !’’, Thibaut ouvrit les yeux. Il était par terre, à genoux, les deux mains dans la moiteur du sol du vestiaire. Alexandre debout, il vit en premier la bosse que faisait son sexe dans ses vêtements. Thibaut se redressa rapidement, pas tant par la gêne que par ce qu’il devait se lever.

Alexandre lui demanda de manière sereine si Thibaut allait bien.

« Je vais bien. Je vais vous laisser, au revoir. »

Sur le trajet du retour, Thibaut tenta de se souvenir de la séance d’hypnose. Beaucoup de détails triviaux lui revinrent comme la sensation intense de dégoût qu’il ressentit à un moment. Il se souvint aussi de dire trois fois oui avec un plaisir non dissimulé. Il se rappela de cette sensation de partir en tourbillon et de ne trouver que la voix de l’hypnotiseur comme ancre. Mais ce dont il ne se souvenait pas c’était la raison pour laquelle il était autant fier de lui-même. Une fierté forte qui donne envie de chanter.

Il mit deux jours pour s’apercevoir qu’il ne fumait plus. Il faut dire qu’il avait acquis une nouvelle motivation. Anne lui avait demandé de nettoyer sa petite maison pour l’accueillir dignement. Ce qu’il fit avec un entrain qu’il ne se connaissait pas. Au bout de deux jours, il n’y eut plus un gramme de saleté. Lorsqu’il en fit part à Anne, elle le félicita après avoir vérifié elle-même. Il était fou de joie.

Le soir même, elle lui intima de s’allonger sur le lit les mains loin du corps.

« Pour te remercier de t’investir dans mon bien être, je vais te faire plaisir. Mais comme tu dois être fatigué de tout ça, je vais te laisser te reposer tandis que je m’amuse de ton corps. Interdiction de bouger les mains ou les pieds. Et tu jouies que lorsque je te dis que tu as le droit. Et si tu rates le coche, cou-couche panier. Ok ? »

« Ok ! »

L’idée amusa Thibaut. Son sexe gonflait déjà avant même qu’elle est fini la phrase.

« Oui maîtresse. » dit Anne sans émotion.

Thibaut fut surpris de cette injonction mais aussi de l’excitation qu’elle lui fit. Il murmura alors

« Oui maîtresse… »

Elle se mit à califourchon sur le torse de son sexe toy du soir. Elle défit sa longue chevelure et mi caressant mi fouettant son torse, elle commença à se frotter la vulve sur le pénis dressé. Il n’osait plus bouger, presque plus respirer. Il voulait la voir se servir de lui comme d’un jouet. Elle avait fermé les yeux, se laissant aller complètement. Elle prenait presque plus de plaisir à fouetter de ses cheveux que de ses rapides va et vient sans pénétration. Elle laissa monter son envie encore et encore tandis que Thibaut sembler disparaitre dans la masse de cheveux, il gémissait mais son plaisir n’était pas en lui, plutôt à elle. L’idée lui rappela étrangement la séance d’hypnose. Il n’était pas un vrai « mâle ». Il chassa l’idée qui le perturba beaucoup.

Anne ramassa enfin sa chevelure derrière elle et s’empala sur le sexe. Elle le chevaucha avec force et rapidité. Il commença à gémir. Elle le gifla « Ne jouit que si je t’y autorise »

« Pardon »

« Pardon Maitresse ! »

« Pardon Maîtresse »

Elle y alla encore plus vite encore plus fort. Thibaut s’oublia complètement. Il était sorti de son corps. Comment bouger sans bouger pour la satisfaire encore plus ? Ce fut la seule chose qu’il se dit.

« Jouit » dit-elle en criant d’un orgasme jaloux.

Il ne put le faire dans les dix secondes.

« Trop tard » ajoute-t-elle avec un sourire coquin.

Elle quitta le lit et lui dit :

« Je vais me laver. Viens dans la salle de bain me sécher quand j’aurai fini. Ensuite tu te laveras. »

Ce fut tout. Elle parla ensuite normalement à Thibaut. Il était confus. Il fit ce qu’elle lui demanda. Et lorsque les ordres s’arrêtèrent, il se trouva bête, pataud. Il était chez lui sans plus savoir quoi faire. Ils mangèrent en silence, lui en caleçon, elle bien habillé. Le nez de Thibaut capta l’odeur du tabac froid qui empestait encore un peu l’endroit pourtant propre.

« J’ai besoin de voir Alexandre. Vous-tu penses qu’il me recevra vite ? »

Il avait bégayé un vouvoiement ! C’était étrange.  Anne fit mine de n’avoir pas entendu et lui signifia qu’un rendez-vous était déjà pris dès demain. Mais elle ajouta mutine :

« Interdiction de te branler petit coquin. »

Il sourit et fit oui de la tête. C’était bizarrement excitant.

Même endroit, même odeurs. Mais pas même sensations. Ce n’était toujours pas agréable de sentir la crasse et la sueur, cependant, Thibaut se trouvait déplacé dans cette endroit, un peu comme s’il avait la chance d’être dans un carré VIP sans le mériter.

Alexandre l’attendait, sale et en sueur comme la dernière fois. Thibaut ne le salua pas :

« Qu’est-ce que tu m’as fait ?! »

Le visage d’Alexandre, qui était fermé s’affaissa. Il invita poliment Thibaut à s’assoir et fit de même amicalement.

« Anne est une dominatrice. Je suis aussi un dominateur. Et tu es un soumis. »

Thibaut se redressa vexé :

« Je ne suis pas soumis ! »

« Tu n’as pas à être gêné. Plutôt fier même. Anne et moi sommes fiers de te connaître. Être soumis c’est pas une insulte… (Thibaut se rassoit mais ne change pas d’expression). La plupart des humains sont ni dominants ni soumis. Le paradoxe de cette société c’est qu’on exige de nous d’être à la fois soumis et dominant. Beaucoup arrivent à faire la part des choses mais les gens comme toi et moi… On peut faire semblant, mais… Je suis dominant, j’ai besoin de contrôler, de diriger, d’ordonner et surtout j’ai besoin d’être obéi et adoré. C’est comme ça que je me sens bien. Mais pas n’importe qui peut faire ça, peut me satisfaire. Seul un vrai soumis peut me faire me sentir bien. Tu as toujours été soumis, tu en as toujours eu envie. (Thibaut va pour l’interrompre alors Alexandre parle plus vite) Tu me l’as toi-même dit ! Sous hypnose, on ne ment pas, pas sur une chose aussi essentielle. Laisse-moi te montrer ce que j’ai vu en toi, ce qu’Anne aime chez toi. Après tu me diras si tu veux continuer ou arrêter. Elle comprendra. Elle sera déçue mais elle ne te retiendra pas. »

Thibaut accepte presque immédiatement. Alexandre va chercher dans un casier son téléphone et appelle quelqu’un et lui dit :

« Tu quittes tout, tu viens me retrouver aux vestiaires, pas un mot, pas un regard, tu me suces et tu te casses dès que je te le dis. »

Quinze minutes plus tard, un homme d’une cinquantaine d’années arrive timidement, les yeux baissés. Alexandre force doucement l’homme à se mettre à genoux et lui fourre sa bite dans la bouche sans ménagement. Elle est sale et l’odeur doit être infecte. Le mec suce comme si ça vie en dépendait. Ca dure une minute peut-être moins. Alexandre se retire et lui dit

« Casse toi ! Je t’appelle plus tard. »

Et le type se redresse les yeux baissés et quitte l’endroit sans un mot. Mais avec une gaule qu’il ne peut dissimuler.

Alexandre prends quelques secondes avant de parler :

« Son plaisir vient du miens, de ne plus avoir à se soucier de ce qui est bien ou pas bien. Et de pleins d’autres choses plus ou moins subtiles. Tu es comme lui. Mais en pur hétéro. Dommage (petit sourire). Ecouter ce que Anne te dit, faire passer son plaisir pour le tiens, lui rendre ce qu’elle mérite en tant que femme supérieure, ose me dire que l’idée ne te plaît pas. Ose me dire que tu ne te sens pas le plus chanceux des bâtards d’avoir le droit de la côtoyer. »

« Je… Je sais pas trop. »

Alexandre lève deux doigts.

« Laisse-moi t’hypnotiser encore deux fois. Et ensuite, tu sauras si tu aimes ça ou pas. L’hypnose ce n’est pas de la magie, c’est juste un révélateur, un exhausteur de ce que tu es vraiment, de ce que tu peux vraiment faire de toi-même. Anne veut te posséder et tu m’as dit vouloir lui appartenir. Soit honnête, tu as aimé la manière dont elle a baisé avec toi. »

« Comment vous savez ? »

Thibaut était revenu au vouvoiement. Alexandre sourit à nouveau et ajoute :

« Anne et moi c’est une vieille histoire. Même si elle est jeune. Elle a toujours été dominatrice. Je l’ai guidé et maintenant je te guide toi pour lui plaire à elle. Accepte de lui appartenir et tu seras le plus heureux des bâtards. Elle t’a trouvé et veut te garder. Fait d’elle ta maîtresse et tu ne seras plus malheureux, tu ne seras plus perdu ou confus. »

Thibaut bandait. C’était plus fort que lui, il bandait dur comme jamais.

« J’accepte »

« Monsieur » ajouta Alexandre

« J’accepte, monsieur. Vous pouvez m’hypnotiser deux fois encore et me laisser découvrir si je suis soumis. »

Quatre semaines plus tard, et deux séances d’hypnoses dont il se souvient de tout. Quatre semaines sans jouir ni même avoir touché son sexe autrement que pour pisser. Rex est attaché au lit depuis une heure. Rex ? C’est le nouveau nom de Thibaut, un nom inscrit sur un collier de chien qu’il porte tout le temps et qu’il adore. Madame Anne attends que le Sialis fasse effet, elle voulait essayer sur lui. Non pas qu’il est des difficultés à bander bien au contraire mais l’idée d’une érection puissante et longue lui plaisait. En attendant qu’il bande de manière satisfaisante, elle s’amusait à le chatouiller et à la fouetter. Elle l’embrassait également. Son Rex était traité avec une grande attention. Elle sentit que le sexe de son objet fétiche était différent, elle se pencha et le suça pendant un moment délicieux. Il ne bougeait pas. Il n’aurait pas pu de toute façon car même son bassin était habillement bloqué.  Les sens de Rex étaient enflammés. Chaque léchouille était un supplice ; et un délice. Il voulait jouir, il supplia sa maîtresse d’en avoir le droit qu’elle interdit d’une petite tape sur les couilles.

Elle mouilla un de ses longs doigts manucurés et titilla l’anus de son esclave. Un plaisir qu’il apprit très rapidement à reconnaître. Le doigt rentra presque incidemment. Et en lieu et place de la douleur habituelle, il gémit de plaisir et de surprise. Elle continua à le sucer et à la doigter délicatement, cherchant la prostate. Elle sut instantanément qu’elle l’avait touché.

Lorsqu’il fut évident qu’il prenait du plaisir anal, elle lui banda les yeux.

« Nous allons être deux à s’occuper de toi. Je veux que tu prennes du plaisir par-là (touchant la verge dure) et par là (léchant l’anus d’un simple coup de langue). Je vais te faire sentir plusieurs fois quelque chose qui sent fort, inspire le plus possible et garde le plus longtemps dans tes poumons puis laisse toi aller mon petit Rex. Détend toi et devient le petit bâtard que je rêve d’avoir à mes pieds. »

Elle détacha les pieds et le bassin de Rex. Puis elle s’empala sur son sexe mais ne bougea plus. Quelqu’un d’autre leva les jambes de Rex et présenta quelque chose de dur devant son anus.

« C’est un sexe ? … Maitresse ? »

Anne lui intima de se taire et de se laisser aller. Elle lui promit qu’aujourd’hui il n’aurait mal nul part. Elle lui fit renifler du poppers. Une fois, deux fois, trois fois. Alexandre commença à rentrer mais sans forcer. Rex paniqua et expulsa le sexe invasif. Mais il ne dit rien. Elle lui redonna du poppers, en plus grande quantité. Alexandre rentra doucement et passa le deuxième sphincter, sans heurt. Maitresse Anne commença quelque va et vient pour aider le soumis à se détendre encore plus. Elle lui redonna du poppers, Alexandre put faire quelque va et vient lent et peu profond. Anne bougeait très peu. Alexandre pris son temps. Rex finit par se détendre complètement, par obligation, le sexe du dominant était trop présent pour l’éviter. Une autre dose de poppers encore plus longue lui fit un drôle d’effet. Il bougea inconsciemment le bassin pour libérer son anus, Alexandre rentra jusqu’au bout. En rythme, Anne et Alexandre bougèrent pour plus de plaisir. Thibaut sentit son corps appartenir complètement à sa maîtresse. Il voulait devenir vraiment Rex et il dit ‘’oui’’ dans sa tête et comme un écho sa prostate se libéra complètement. Il jouit. Il jouit tellement fort tellement partout que il en eut la tête qui tourne. Il cria si fort qu’il a eu le souffle roc. Il ne jouit pas une fois mais deux. La deuxième sembla le mener au bord de l’évanouissement. D’ailleurs, rex eut du mal à se souvenir du après.

Il se lava après sa maîtresse et monsieur Alexandre. Ils discutaient tout deux devant un verre de vin tandis que rex se mit à genoux dans un coin, à sa place. Le soleil était presque au zénith.

 

Alexandre et Anne, depuis le jardin, regardent rex faire le ménage en petite tenue offert par Anne. Elle brise le silence.

« Comment tu as fait ? »

« Pour ? »

« Fait pas l’innocent. J’ai jamais vu un soumis aller aussi vite. »

« Ahhh. Tu es encore jeune maîtresse. Vous découvrirez les joies de l’appartenance à votre rythme. Je n’ai pas fait grand-chose. Le plus gros du boulot vient de lui. Il a compris sa place et il t’aime à la manière qu’aime un soumis. »

« Ne va-t-il pas regretter ? »

« Peut-être. Mais tu seras là pour le guider à reprendre une position plus neutre. Je te fais confiance. Et puis c’est un soumis jusqu’au bout. Donc je serais surpris qu’il regrette si tu le traites bien. Et je suis sûr que tu l’éduqueras pour qu’il soit heureux. »

« Je l’aime aussi. Est-ce grave Alex ? »

Alexandre fait mine de réfléchir.

« Avec lui, non. Mais n’oublie pas que tu as voulu de lui un soumis pas un amoureux. Tiens ta position sinon vous souffrirez tous les deux. »

Maîtresse Anne retourne chez elle, tout lui appartient désormais surtout rex. Alexandre s’en va et jette un dernier regard à sa dernière création. « Quel dommage qu’il ne soit pas gay… » et il partit.

Peut-être entendra-t-il encore une fois le crie d’extase du soumis rex, l’homme qui aime la bite mais pas les hommes.

2 réflexions sur « Tabac froid [Récit érotique] »

  1. Puisque tu la connais personnellement va le lui dire en face , avec les raison de cette haine , car pour vouloir détruire quelquun !! je pense que tu sera bien reçu tu ne mérite pas mon vouvoiement

    1. Pardon ? A qui tu parles ? De quoi tu parles ? L’endroit où tu postes ce commentaire est entièrement fictionnel. Je ne comprends pas du tout ce message. (mais alors pas du tout)

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