Fantasme : mythe et réalité

Pour moi, il y a trois catégories de fantasme. Et c’est trois catégories, je m’y retrouve complètement.

Le film

C’est un fantasme qui se prépare en bonne intelligence entre tous les acteurs du fantasme. Qu’il soit complexe ou technique à mettre en place ou simpliste ne change rien ; c’est réalisable avec l’envie de le réaliser.

Exemple personnel :

Coucher avec un macho en uniforme

Le porno

C’est un fantasme réalisable mais trop extrême pour celui qui le fantasme. C’est un scénario qui excite profondément le fantasmeur mais qui l’effraie tout autant et dont il a conscience que ça restera entre lui et ses pornos.
Ou
C’est un fantasme réalisable mais tellement rare ou spécifique, que le fantasmeur ne trouve aucun moyen de le réaliser.

Exemple personnel :

Loper un véritable bodybuilder. (trop spécifique et rare)

Participer à une orgie (rare et surtout effrayant)

Le roman

C’est un fantasme non réalisable pour divers raisons. Soit c’est irréaliste (magie…) soit c’est impossible techniquement (dans l’espace…) soit c’est illégal (viol…) ou un mélange des trois.

Exemple personnel :

Dominer un loup-garou

Conclusion

Je suis un grand fantasmeur. Que mes fantasmes soient réalisables ou complètement fantasques, je sais les définir et ne me sent pas frustré par eux.

Ceux que j’ai envie de réaliser, je vais chercher à les réaliser. Et ceux qui m’effraient ou sont trop irréalistes, je le garde pour mes masturbations. Bien sûr, parfois, des fantasmes « pornos » peuvent devenir des fantasmes « films » et en me souvenant ce qu’ils sont j’évite toute frustration.

La réalité vs le mythe

Même si vous avez défini correctement ce qui est réalisable de ce qui ne l’est pas, il y a deux pièges important à identifier pour éviter toute frustration ou dégoût.

La fiction n’est pas la réalité

Malgré une excellente communication entre tous les partenaires du scénario, il arrivera toujours des moments où ça ne marche pas. On ne peut pas tout prévoir, tout anticiper. Il faut accepter que ça ne se passe pas comme prévu. Il faut faire avec et réussir à trouver son plaisir malgré tout.

L’autre est un humain fantasmeur comme toi

Malgré l’expertise des partenaires du scénario, l’autre reste un humain. Il va sortir du jeu souvent pour faire autres choses. Il va rire, oublier son rôle, ou se confier. Bref, du 100% dans son rôle c’est impossible.

 

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