D’un trait 3

Lorsque j’hypnotise, je me sens dominant. Pourtant je ne cherche pas à soumettre mon volontaire. La plupart du temps, c’est la personne que j’hypnotise qui veut devenir soumise. Pour ma part, ce que je cherche c’est trois choses, voir la personne lâcher prise, vivre sa séance sans timidité ni gène, et qu’elle découvre ses ressources cachées.

Que j’hypnotise, je n’ai pas de critère physique ou de besoin particulier par rapport au volontaire. Il doit juste prendre conscience que ce que je désire c’est qu’il se sente bien et qu’il lâche prise ; ce sont mes seules attentes réelles. Bien sûr j’ai des envies très particulières quand à mes idéaux de volontaires. Mais ce sont des envies pas des objectifs ou des buts.

Mes buts sont que tu lâches prise et que tu te laisses aller avec moi. Pas de gène, pas de timidité, juste faire ce que tu as vraiment envie de faire. Je suis devenu allergique au « je ne sais pas » de politesse. Pire que ça, ce « je ne sais pas » m’énerve beaucoup.
Attention, je ne dis pas que tu n’as pas le droit de ne pas savoir. Non, j’insiste, c’est de dire « je ne sais pas » à la place de « je n’ose pas faire ou demander ».

J’ai envie que les gens qui viennent me voir, qui payent pour ça, osent demander. Je préfère avoir à dire « non ceci ne se fera pas parce que X ou Y » plutôt que de demander 100 fois « tu veux faire quoi ? » et entendre « je ne sais pas… »

Je comprends la timidité ou la gène. Et je fais tout mon possible pour en réduire son impact dès le début. Mais il faut savoir que je ne suis pas là pour sortir les vers du nez de quelqu’un. Même si ton cœur bat la chamade à fond, que tu transpires de stress, il faut que tu oses demander. « Je veux que tu m’exhibes. » « Je veux t’appeler par le mot chef devant ton mari. » « Je veux te sucer la queue maintenant. » « Je veux tout arrêter. » Bref, vocaliser ses désirs c’est la base !

Je pourrais dire « non ». Et ? Il faut savoir recevoir un « non » comme ce que c’est ; un refus pas comme une insulte. Je pourrais dire « oui », ce serait dommage de regretter de n’avoir rien dit. Non ?

😉