Archives de catégorie : BDSM

Le dernier lapin

Ca fait un moment que ça me trotte dans la tête.

J’arrête de recevoir des sujets et soumis. Plus de projet de meute ou de soldat. J’arrête tout ce qui a attrait à la réalisation des fantasmes d’autrui.

Bientôt, plutôt tard que tôt, je ferais une série d’article sur l’hypnose fétichiste d’un point de vue purement technique. Ces articles seront pour les hypnotiseurs aguerris qui souhaitent savoir ce que j’ai appris tout ce temps. Pour ce qui est des sujets et autres soumis, vous irez chercher bonheur ailleurs, ici la porte est close.

 

Est-ce que j’arrête l’hypnose ? Non. Quand la pandémie s’arrêtera, je reprendrais l’hypnose de rue. Et pour ce qui est de l’hypnose érotique, je participerai aux évènement préparé par d’autres si je suis invité. C’est tout.

Pouvoir et ordres et récompenses

Dans une relation inégalitaire qu’est une relation entre tist et sujet ou entre dominant et soumis, il y a une notion de pouvoir.

J’ai assez mentionné ici que le réel pouvoir est du côté des soumis. Certes. Mais…

Le pouvoir du dominant bien qu’illusoire doit être visible. Il doit être ressenti aussi réellement que possible. Depuis un très long moment déjà, je travaille sur un soumis très particulier. Et j’avance bien. Même très bien. Mais…

Arrive régulièrement, un moment où le soumis sera excité, ou frustré. Son envie fiévreuse va partir dans tous les sens et il va devenir exigeant. « Fait moi faire ceci. » « Demande moi cela. » « Donne un ordre. » C’est bien de prendre en main les choses parfois. Il faut savoir vocaliser ses envies et ses besoins mais…

Une fois que le transfert du pouvoir est acté, il faut respecter un minimum cette promesse. Le dominant est celui en charge et le soumis est celui qui ne l’est pas.

De plus, et là c’est personnel, je trouve ça terriblement égoïste de la part du soumis de demander un ordre. C’est, pour moi, oublier l’important. Le soumis doit trouver son plaisir dans le plaisir de son dominant. Il doit, selon moi, se ménager son plaisir là-dedans. Si le soumis exige que son plaisir soit comblé par le dominant, je trouve que la relation D/s se brise. Et puis…

Il y a aussi une question d’ego et de confiance. Mais là je parle dans le cadre d’une relation D/s bien engagée. Où l’on a déjà dépassé le stade de connaître les besoins et les limites de chacun. Le Dominant est égocentrique. C’est sa fonction. Ce qui ne l’empêche pas d’être généreux ou empathique.

Quel serait l’intérêt pour un du Dominant de satisfaire en priorité les exigences de son soumis ? Si le Dominant ne donne pas d’ordre c’est probablement parce qu’il n’en a pas envie ou qu’il a une raison pour ne pas le faire. Pourquoi le soumis doit-il alors demander d’en avoir ?

En tant que dominant, j’aime qu’on me fasse confiance. Et je déteste qu’on me demande des ordres. Pire ! Qu’on me demande des ordres précis. Où est la relation de pouvoir dans ce cas là ? Forcer un soumis à faire quelque chose dont il a envie voir besoin, est-ce un ordre au final ? En quoi je dois trouver plaisant de réaliser un souhait d’un soumis excité ?

Peut-être que je me trompe d’un point de vue BDSM. Peut-être que je me trompe sur ce qu’est un dominant. Mais Moi…

Moi je me sens comme un dominant. J’ai des envies et j’ai besoin qu’un soumis les exaucent pour Moi. Non je n’ai pas envie de te donner un ordre qui te fait plaisir. Si je veux te faire plaisir, c’est pas un ordre c’est une récompense. Et cette récompense doit être méritée.

J’aime, vraiment, donner des récompenses. J’aime savoir que je fais plaisir.  Surtout si c’est un soumis. Mais en échange, ne devrais-je pas avoir le droit de donner des ordres contraignants qui ne font plaisir qu’à Moi, quand Moi j’en ai envie ?

Et puis, où est le challenge à réaliser un ordre qu’on a soit même demandé ?

Bref, toute cette complainte pour arrive à deux choses.

Arrêtez de me demander des ordres !

Arrêtez de me contacter que lorsque vous êtes excités puis de disparaître une fois que vous ne l’êtes plus. C’est d’une impolitesse crasse.

Si vous voulez me dégouter de la domination, y a pas meilleur moyen que de faire ça.

 

Fantasme : mythe et réalité

Pour moi, il y a trois catégories de fantasme. Et c’est trois catégories, je m’y retrouve complètement.

Le film

C’est un fantasme qui se prépare en bonne intelligence entre tous les acteurs du fantasme. Qu’il soit complexe ou technique à mettre en place ou simpliste ne change rien ; c’est réalisable avec l’envie de le réaliser.

Exemple personnel :

Coucher avec un macho en uniforme

Le porno

C’est un fantasme réalisable mais trop extrême pour celui qui le fantasme. C’est un scénario qui excite profondément le fantasmeur mais qui l’effraie tout autant et dont il a conscience que ça restera entre lui et ses pornos.
Ou
C’est un fantasme réalisable mais tellement rare ou spécifique, que le fantasmeur ne trouve aucun moyen de le réaliser.

Exemple personnel :

Loper un véritable bodybuilder. (trop spécifique et rare)

Participer à une orgie (rare et surtout effrayant)

Le roman

C’est un fantasme non réalisable pour divers raisons. Soit c’est irréaliste (magie…) soit c’est impossible techniquement (dans l’espace…) soit c’est illégal (viol…) ou un mélange des trois.

Exemple personnel :

Dominer un loup-garou

Conclusion

Je suis un grand fantasmeur. Que mes fantasmes soient réalisables ou complètement fantasques, je sais les définir et ne me sent pas frustré par eux.

Ceux que j’ai envie de réaliser, je vais chercher à les réaliser. Et ceux qui m’effraient ou sont trop irréalistes, je le garde pour mes masturbations. Bien sûr, parfois, des fantasmes « pornos » peuvent devenir des fantasmes « films » et en me souvenant ce qu’ils sont j’évite toute frustration.

La réalité vs le mythe

Même si vous avez défini correctement ce qui est réalisable de ce qui ne l’est pas, il y a deux pièges important à identifier pour éviter toute frustration ou dégoût.

La fiction n’est pas la réalité

Malgré une excellente communication entre tous les partenaires du scénario, il arrivera toujours des moments où ça ne marche pas. On ne peut pas tout prévoir, tout anticiper. Il faut accepter que ça ne se passe pas comme prévu. Il faut faire avec et réussir à trouver son plaisir malgré tout.

L’autre est un humain fantasmeur comme toi

Malgré l’expertise des partenaires du scénario, l’autre reste un humain. Il va sortir du jeu souvent pour faire autres choses. Il va rire, oublier son rôle, ou se confier. Bref, du 100% dans son rôle c’est impossible.

 

Actif, Passif, Dominant, Soumis, Maître, Esclave, Baiseur, Salope…

Un peu de mon vocabulaire et de mes définitions sur le milieu du sexe.

Ces définitions n’engagent que moi et ne concernent que ma propre personne. Ainsi lorsque j’utilise ses mots c’est selon ces définitions.

Actif

Personne qui pénètre ou laisse pénétrer son sexe quelque part.

Passif

Personne qui se fait pénétrer ou se laisse pénétrer de manière sexuel.

Dominant

Personne qui prend en charge les décisions et qui préfère que ses choix passent en priorité. Le dominant décide de ce qui est bon pour lui et exige que le soumis accède à sa demande.

Soumis

Personne qui ne décide pas et prend plaisir à faire passer en priorité les besoins des autres. Le soumis possède des désirs et des besoins qu’il n’attends pas réaliser par lui-même et qui sait que ces besoins ne pourraient ne pas être satisfait pour autant.

Maître

Qui pratique le BDSM en tant que dominant. Personne qui en use les codes et les règles à son profit. Un Maître maîtrise le sujet du BDSM, sait ce dont à besoin un soumis ou un esclave et utilise tous les outils nécessaire pour aller au bout du processus.

Esclave

Soumis à un Maître BDSM. Personne qui subit les règles et les codes du BDSM. Un esclave va se laisser guider et repousser ses limites afin de satisfaire les exigences d’un Maître.

Baiseur

Un actif (principalement) qui a un fort appétit sexuel. Et un besoin d’être viril voire macho lors d’un rapport sexuel.

Salope

Un passif (presque entièrement) qui a un fort appétit sexuel. A un besoin d’être dégradé et réduit à de simples trous.

Sujet

Un fétichiste de l’hypnose qui prend plaisir à être hypnotisé par un hypnotiseur.

 

Le monde du fétichisme

Dans le monde du fétichisme, les personnes sont rarement qu’une seule chose. Parfois quelqu’un est Actif et Baiseur pour l’hypnose et Passif et soumis pour un militaire.

Ce n’est pas le fait d’avoir plusieurs facettes et plusieurs envies qui peut perturber mais le fait de vendre la mauvaise facette à la mauvaise personne.

Pour parler de la personne que je connais le mieux, moi, j’ai très souvent des « soumis » qui me contact sur Recon ou ici (plus rarement) en me demandant d’être leur dominant. Après quelques échanges je m’aperçois vite qu’ils sont en fait des salopes qui désire faire l’étoile de mer face à un baiseur. Et c’est très bien ! C’est très bien d’être une salope et d’avoir faim. Mais c’est rarement ce que je recherche.

Lâcher prise, se soumettre, être soumis

Quelles sont les différences entre lâcher prise et se soumettre et être soumis ? Que veux-je dire lorsque je parle de ses mots ?

Être soumis

C’est un acte volontaire du dominant envers le soumis. Avec l’aide d’une contrainte physique, mentale, le dominant va forcer le soumis à obéir. C’est une part importante du BDSM surtout au début de la relation entre un Dominant et un soumis.

Être soumis par un dominant physiquement c’est être contraint ou restreint par des cages, des liens ou la force physique du dominant. Ça n’a pas vocation a être employé sur du longue durée et surtout ce n’est viable à distance.

Être soumis par un dominant mentalement c’est être contraint à subir des attaques sur son esprit. Un exemple parlant c’est l’humiliation.

Se soumettre

C’est un acte volontaire du soumis envers le dominant. Le soumis va choisir en pleine conscience d’appartenir au Dominant. C’est un moment important pour le dominant car le soumis va gagner en autonomie et agir par lui-même pour satisfaire Son Dominant.

Il y a un avant et un après le fait de se soumettre. Le soumis devient plus volontaire, moins exigent, plus pro-actif. Il se met à écouter réellement le dominant, et accepte plus facilement de se tromper sur lui-même.

En bref, c’est LE moment où tout bascule et où la relation devient réellement Domi/soumis.

Lâcher prise

Dans l’action

Dans une relation BDSM, le moment où la personne lâche prise (Dominant comme soumis) c’est ce moment où le passé et l’avenir n’ont pas d’impact, seul l’instant présent compte.

C’est également un moment viscéral d’acceptation de soit. Le personne embrasse qui elle veut être sans arrière pensé. C’est une forme de déclic instinctif.

Parfois le moment de lâcher prise dure un temps, parfois il est le signal pour un changement en profondeur. Dans les deux cas, c’est une sensation puissante émotionnellement. Si vous n’êtes pas troublé à ce moment là, c’est que vous n’avez finalement pas lâché prise.

En hypnose

En hypnose fétichiste, lâcher prise est une fin en soit. Ce n’est pas son seul but, mais l’instant où l’hypnotisé lâche enfin prise est un délice pour tout le monde.

Comme pour le BDSM, le lâcher prise en hypnose est instinctif, inconscient. Un ou plusieurs déclic se font et une décharge émotionnelle survient.

La plupart du temps, mais pas nécessairement, le lâcher prise vient d’une compréhension, d’une réponse à une question existentielle ou essentielle. Arrive alors un moment où le conscient doit accepter ce qu’il se passe et ne pas retenir.

Si l’hypnotiseur est bon, il va accélérer ce moment par divers astuces.

« GUIDE » DU LÂCHER PRISE

 

Si vous êtes hypnotiseurs, il arrive toujours un moment où le sujet lâche prise en total autonomie. Certains sujets mettront 1H et d’autres des dizaines d’heures. C’est un lâcher prise naturel.

Si vous travaillez sur le lâcher prise, hypnotiseurs ou non, il existe de très nombreux outils pour faire lâcher prise à un sujet ou un soumis. C’est un lâcher prise induit.

Lâcher prise naturel

Pour un hypnotiseur :

Quand un hypnotiseur travaille longuement sur une résistance, le sujet va finir par lâcher prise sinon le phénomène hypnotique ne prendra pas. C’est donc une manière mécanique de faire lâcher prise à un sujet. Il n’y a pas de volonté particulière dans ce sens mais l’hypnotiseur sait que ça risque d’arriver.

Pour un dominant :

Quand un dominant travaille sur les limites, le soumis va finir par lâcher prise. De la même manière qu’un hypnotiseur, le dominant sait que son soumis va finir par lâcher sinon la limite ne pourra pas être dépassée. Mais l’objectif reste la limite pas le lâcher prise en soit.

Lâcher prise induit

Pour un hypnotiseur :

  1. Le fractionnement
  2. L’automatisation de l’inconscient (écriture/parole/geste)
  3. La saturation
  4. L’orgasme hypnotique
  5. Phénomène hypnotique à 10+
  6. Le voyage intérieur
  7. La totémisation

Et d’autres encore. Si des termes vous semblent abstrait c’est normal. Je n’en ai simplement pas encore parlé.

Pour un dominant :

J’en sais rien. 🙂

 

Pour le plaisir

L’ennuie et l’attente dans la soumission

Plus le jeu sera long, plus il y aura de longs moments où il ne se passera rien de notable. Cette phrase est un fait immuable dans les jeux de rôle, fétichistes ou non.

Attendre

La plupart des soumis intègrent assez facilement la notion d’attente. L’attente c’est ce moment de flottement entre deux scènes d’un jeu. Parfois ça dure quelques minutes parfois une demi-heure. Il faut nettoyer un truc, sortir une machin, attacher ou détacher. Bref c’est un moment ni hors de l’action ni dans l’action.

Pour un dominant, les temps d’attente sont nombreux aussi mais peut-être plus reposant qu’excitant. Pour le soumis, les temps d’attente sont souvent signes d’une grosse préparation et donc d’un plus grand plaisir.

Souvent dans le jeu, attendre, c’est bien.

S’ennuyer

Les très rares fois où j’ai eu le rôle de soumis, je n’ai jamais eu le temps de m’ennuyer. Mais très souvent quand je suis dominant, mon soumis va devoir attendre longtemps.

Il va arriver de temps en temps un moment où l’excitation du dominant sera basse ou fatigué ou ayant envie de loisir non fétichiste. Le soumis étant à disposition, si le dominant n’est pas là, le soumis va finir par s’ennuyer.

L’ennuie… Je crois que c’est une chose difficile à accepter pour un jeune dominant comme moi. Quand je dresse quelqu’un pendant un week-end entier, j’ai parfois envie de faire de longues pauses. Parfois, le sujet apprend si vite que si je suis le rythme, le planning va être complètement chamboulé.

Bref, arrive fatalement au moins un moment où le soumis n’aura rien à faire. Il est chez son dominant mais ce dernier fait tout autre chose. Que doit-il faire ? Que doit faire le dominant ? Je ne connais pas la règle.

Mais si je devais donner mon opinion à priori, basée sur mon expérience en dressage hypnotique, je répondrai

Que doit faire un soumis quand il n’a plus rien à faire ?

Rien.  Je pense que si le dominant ne lui a donné aucune directive, il doit se mettre dans un coin et s’occuper avec ce qu’il a le droit de faire. Dans un si grand laps de temps (un week-end entier) il arrive fatalement une lassitude temporaire. Autant en profiter pour s’occuper avec un livre ou son portable.

Que doit faire le dominant lorsqu’il n’a plus envie de s’occuper, temporairement, de son soumis ?

Rien. Je pense que ce n’est pas sortir du jeu de rôle D/s que d’exiger d’être tranquille un certain temps, de regarder la télé ou jouer à un jeu. Dans ma conception, peut-être erronée, je pense que le dominant doit rester égocentrique et exiger des temps pour lui. Après tout, les jeux sont tournés presque entièrement vers le soumis alors pourquoi ne pas laisser l’ennuie au soumis ?

D’ailleurs. Si un dominant expérimenté me lit. Je suis curieux d’avoir son avis. Les commentaires sont ouverts ! 🙂

/!\ HYPNOCAMP 2019 (terminé)

Enfin ! Ce projet que l’on prépare à trois depuis des mois est lancé.

Pour ceux qui me suivent depuis un moment (ou qui lisent tous mes articles), j’ai participé à un bootscamp il y a quelques années. C’était un événement sur un week-end où le BDSM était le maître mot. C’est la même chose sauf qu’en lieu est place du BDSM, on va parler hypnose fétichiste.

Le projet :

Pendant 48H (deux nuits), des hypnotiseurs et des sujets vont se rencontrer afin d’explorer un triple fétichisme. Le sujet principal est l’hypnose érotique, avec comme second fétichisme le textile (cuir, lycra, néoprène, etc.) et le tout sous un léger thème de soumission et de lâcher prise.

Au début du projet, il y a deux hypnotiseurs et un sujet. Mais nous espérons monter à 4 hypnotiseurs et 8-9 sujets. C’est d’ailleurs à ça que sert cet article, chercher des sujets (en priorité) et des hypnotiseurs (si ceux que je connais ne sont pas disponibles).

 

Le lieu et les dates :

Nous louons une maison à Lyon, accessible à transport en commun.

(L’adresse sera donnée en mai après confirmation des participants)

Le week-end se fera du vendredi 14 juin à 19H au dimanche 16 juin à 15H.

Le tarif :

75€ pour la totalité des frais (location et nourriture)

Le planning :

L’hypnose sera au centre de tout.

L’objectif sera de faire porter à tout le monde (hypnotiseurs compris) sa tenue fétichiste, de vivre avec quelques temps et de soumettre ou se soumettre avec.

Divers activités seront proposées comme de l’hypnose érotique, de l’écriture automatique, de la synesthésie…

Des jeux

Et sans aucune obligation des activités liées à la sexualité.

Qui peut venir ?

Des hommes exclusivement, ayant 18 ans et plus.

Hypnotiseur, hypnotisé ou les deux. Il faut par contre savoir ce qu’est l’hypnose (avoir déjà été hypnotisé est un plus)

Posséder une tenue fétichiste en matière fétichiste (cuir, latex, lycra…)

Comment s’inscrire ?

Pour toute inscription ou demande de précision, il suffit de me contacter par la rubrique contact

Lorsque nous auront trouver 10 personnes, les inscriptions seront closes.

 

 

D’un trait 1

C’est facile d’adorer un être magnifique. Il réponds aux canons de beautés, possède une aura charismatique et sent bon le sable chaud.

Adorer le beau, c’est facile ; et inutile. Quelqu’un de beau domine déjà les autres. Il a l’habitude d’être écouté, servi et respecté. Où est l’intérêt de se soumettre à quelqu’un comme lui ? Où est l’accomplissement et la recherche dans ce cas-là ?

Un véritable chemin de soumission commence lorsque le (futur) soumis choisi son dominant sur un détail, un feeling, un instinct. Il choisit consciemment sur un critère parfois trivial. Mais pas la beauté.

Bien sûr qu’il faut qu’il plaise ! Bien évidemment ! Mais où est l’intérêt d’élever un dominant au rang de Maître dont le plaisir est au cœur de ma vie quand toute la vie lui donne déjà ce dont il a besoin grâce à sa beauté ? Aucun.

Choisissez votre dominant avec les tripes pas avec les yeux.

Dans notre société, le dominant naturel est déjà un dominant dans la vie de tous les jours. Il spolie la vie des autres soumis ou non. Vous en connaissez tous, ils sont souvent beaux ou riches ou possède un talent rare. Bien sûr, pas tous les riches ou beaux ou célèbres ne sont des dominants. Mais ceux qui le sont n’ont aucun intérêt à posséder un soumis BDSM. La vie leur en fournira toujours plus. Et le soumis BDSM ne lui servira donc à rien.

Alors qu’un dominant lambda (comme moi par exemple) a besoin d’un soumis pour être dominant, pour lui apporter ce qu’il lui manque.

Oui, nous ne sommes pas beaux ou riches. Oui nous n’avons pas la salle de jeu d’un milliardaire ou la tenue qui lui va à ravir. Oui nous avons du ventre. Non nous n’avons pas toujours une bite d’un acteur porno. Oui, nous faisons parfois des métiers de larbins.

Justement. Pensez à quel point un soumis devient utile et agréable pour des gens comme nous. A quel point, on peut se servir de vous de manière optimale.

Mieux vaut un dominant moche qui en veut plutôt qu’un dominant beau qui en a.

Tu ne l’as pas volé

Basé sur des faits réels, largement romancé, celui qui m’a raconté cette histoire se reconnaîtra.

Il cache la vérité, sans doute encore aujourd’hui.

Petit homme dans la xXxtaine, fier de ce qu’il a accompli, découvre encore le monde et cherche à vivre expériences après expériences. Dans le miroir, il se voit comme quelconque, il a passé l’âge de se trouver moche ou beau par rapport aux jugement des autres. Peut-être qu’il aimerait se débarrasser de la graisse ici et là, mais il s’en contente. Il pose un sourire sur son visage banal et fini de se raser méticuleusement. Il a un rendez-vous. Un rendez-vous fétichiste.

Oh non ! Non, il n’est pas soumis. Pas du tout, c’est uniquement pour découvrir.

Sur le papier, il va voir une connaissance qu’il respecte beaucoup. Une connaissance dont il sait son expérience dans le milieu BDSM. Beaucoup l’appel « Maître », lui l’appelle « boss » de manière sincèrement affectueuse, sans ironie ni moquerie.

« C’est un ami avant tout » C’est ce qu’il clame à qui veut l’entendre. Il se trompe. Il ne le sait juste pas encore. C’est un ami, oui, mais aussi son dominant réel. Il ne l’avoue pas, ne le dira peut-être jamais mais il voit en son « boss » une figure tutélaire et de respect qu’on ne peut donner à un ami.

Oui, il le tutoie. Oui il est familier avec son boss. Mais… Mais il ne le sent pas que comme ça. Quand dans sa douche, il pense à son boss, il le voit aussi sévère, paternel et patronal. Jouer à la console, boire un apéro et rire sans barrière ; et dans l’intense chaleur du jet d’eau, il se voit à ses pieds, heureux de voir son boss sourire.

Mais la douche n’est que temporaire, et le masque n’est même pas fissuré. Lorsqu’il sonne chez son boss, il sourit, l’embrasse et le considère et le traite comme un ami, cher certes, mais ami seulement.

Ils ont déjà joué ensemble, et rejoueront encore plus tard. C’est pourtant ce jeu-là, qu’il me raconte. Les autres sont imprécis dans sa tête, une expérience de plus. Ce jour-là, ce n’est pas une expérience, c’est un souvenir qu’il me raconte. Aussi imprécis, décousus et émotionnellement engagé que le sont tous les souvenirs majeurs.

Lorsqu’il me le raconte, il n’a même pas conscience de me raconter une chose importante. Et lorsqu’il l’a vécu, il n’avait pas l’impression de vivre un moment essentiel. Voilà pourquoi son récit commence et finit de manière banal.

« Je me suis rasé méticuleusement, je me suis habillé et je suis parti chez lui. »

Banal.

Ils se disent bonjour, discute moins d’une minute et il se laisse mettre au sol par le boss. Même s’il comprend que le boss veut qu’il lèche les baskets, il n’en fait rien. Il pose ses lèvres dessus, bouge un peu mais c’est tout.

*Je ne suis pas un soumis réel après tout* se dit-il en constatant toute fois que son sexe est rigide depuis un moment déjà.

Le boss le force à lécher et téter son sexe à travers le jogging. Ce qu’il fait avec grand plaisir malgré la texture désagréable du textile.

*J’aime la bite. C’est normal de faire ça.* Une vérité pourtant inutile à se répéter.

Deux gentilles gifles plus tard, le boss laisse sa bite à disposition. Ca ne dure pas longtemps mais il suce son boss comme un affamé. Pourtant, elle n’a rien d’exceptionnelle, il en a juste très envie.

« Déshabille toi complètement. » lance le boss en relevant son jogging.

Le jeu va devenir plus corsé, ils le savent tous les deux. Face contre une planche verticale, vissée au mur, il est attaché, saucissonné avec maîtrise. Il ne peut plus du tout bouger. On lui place une cagoule en cuir. Il a confiance mais il a peur tout de même.

Il s’attarde d’ailleurs sur cette peur.

« A ce moment-là en tout cas, je n’ai pas peur de mon ami. J’ai juste peur de mal faire, de mal réagir, de mal être. Je respire par anticipation. Je crois me souvenir qu’il joue un peu avec ma peau… »

Il est excité, mais plus sexuellement. Son sexe est au repos. Ce n’est plus sexuel, c’est émotionnel. Je sens qu’il allait dire spirituel. Je pense qu’il a bien fait de changer le mot. Il parle moins que d’habitude car son envie de bien faire le submerge.

Puis le boss le fouette.

« Au début, j’essaie de gérer la douleur, comme on me l’a appris. Je n’y arrive pas mais j’encaisse. Puis petit à petit, c’est la honte qui me submerge. La honte d’être gras, la honte d’être nul et pas expérimenté. Et pourtant, c’est à ce moment là que je pige le truc. »

Cette honte lui donne de la force. La sensation de mériter ce qui lui arrive, rend juste le fait de se faire frapper. Les coups finissent par s’arrêter. Mais il en voulait plus, il voulait être lavé de sa honte. Il n’osa rien dire. Je pense qu’il n’aurait pu rien dire. Le jeu passe à autre chose et il expérimente à nouveau.

Il subit la cire chaude, les pinces à tétons. Et ça redevient un jeu. Il classe alors cette séance avec les autres. Il a aimé oui mais sans plus. Pourtant…

Le masque fissure un peu.

Il a découvert ce qu’il aime dans la soumission mais il se le cache profondément.

[APPEL A CONTACT] Film porno

Je cherche à rentrer dans le monde du porno français en tant que prestataire. J’ai envie de développer l’érotisme de l’hypnose bien plus loin que l’underground. J’ai les capacités pour accompagner des performeurs mais je n’ai pas de lien avec ce fabuleux univers.

Voilà pourquoi je vous demande de l’aide. Si vous êtes lié de prêt ou de loin au monde de la pornographie, n’hésitez pas à prendre contact, ça m’intéresse au plus haut point.

Je cherche une production qui accepterai de pratiquer dans ses films une véritable séance d’hypnose avec tout ce que ça implique. On créerait ensemble un nouveau type de porno rarement ou même jamais vu en France. Et je serais fier de faire parti de ce projet.

A vos claviers !

Je suis à l’écoute de tous vos projets et événements à venir et serait ravi d’y participer. N’oubliez pas d’utiliser la rubrique contact ou de laisser un commentaire.