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Transformation hypnotique, une question d’espace mental

Et plutôt que de rester vague, je vais prendre un exemple moins connu que le pup-play, la robot isation.

Lors d’un jeu de rôle fétichiste, surtout lorsqu’il est élaboré et codifié, j’exige un état mental particulier. Sans doute de la même nature que celui du comédien.

Être ou ne pas être un robot. L’être à 1% ou à 90%. L’être parfois ou l’être souvent. Ceux sont des questions qu’il faut se poser avant de se lancer sérieusement dans le fétichisme afin d’apprivoiser les premières limites du jeu.

Comme chaque jeu, fétichiste ou non, il y a des codes, des règles et des limites intrinsèques. Dans le cadre d’un fétichisme, on y ajoute le consentement et tout ce qui est inhérent au plaisir.

Dans le cadre d’une robotisation, on spécialise les codes.

Mais tout ça c’est ce qu’on appelle le métagame. C’est ce qui participe à rendre le jeu cohérent et fluide. Ce qui permet de dire que tout le monde parle le même langage, a les mêmes aspirations. C’est primordial de bien comprendre tout ça. Et comme en musique, il faut connaître et maîtriser par cœur les codes et les règles pour pouvoir déconstruire si l’envie nous en prend.

Apprendre par cœur une pièce de théâtre ne fera pas de vous un acteur. Mais c’est une excellente base. Devenir un drone, c’est aussi apprendre les codes par cœur avant de se transformer.

Oubliez la fiction où on enlève une personne, on le bombarde d’audios et d’images hypnotiques et le voilà heureux d’être un drone au service de son propriétaire. Dans la vie réelle, le futur robot vient prendre contact avec un programmeur (un dominant, un Maître et/ou un hypnotiseur). Il prépare un projet avec ce dernier, puis se lance et surtout se donne du temps.

La première étape est de se ménager un espace mental. Imaginez que votre esprit est tellement puissant qu’il est capable d’imaginer ce qui a été, ce qui aurait pu être et ce qui aurait dû arriver. Cette capacité permet d’être ce que l’on veut. Pour ça il faut trouver dans son esprit un endroit où le drone est embryonnaire (vous avez le fantasme de devenir un drone) et comme un nid, il faut de l’espace pour que le rôle « drone » puisse grandir.

On peut arriver à ce genre de résultat avec un conditionnement purement BDSM (comme pour le dogtraining) mais je ne vais parler que de l’hypnose fétichiste de transformation. Pour ménager un espace mental pour accueillir le drone, il faut commencer par simuler.

Fake it until you make it.
(Fait semblant jusqu’à le faire vraiment)

Voilà pourquoi, il faut préparer un minimum le fantasme de la transformation. Parlez avec votre dominant ou votre hypnotiseur, afin que les contours soient compris. Puis pendant quelques minutes, quelques heures, jouez le robot. Faire semblant, simuler, vont permettre trois choses.

1/ Est-ce que ça me plaît vraiment ?

2/ Avais-je bien compris ce que ça signifie ?

3/ C’est donc cet état d’esprit que je vais devoir avoir.

Ainsi vous allez toucher du doigt ces trois choses.

Dans le cadre d’une transformation en drone, je prévoirais de vous faire écrire votre notice d’utilisation, je la corrigerai et on en discutera. Puis on va l’utiliser comme si vous étiez déjà un drone accompli.

A ce moment-là vous devriez ressentir l’espace mental qu’il vous faut et la manière de le gérer. Si vous avez ça vous avez le début de votre transformation. L’hypnose peut commencer.

Lever les doutes, se rassurer

Peu importe la séance ou le week-end, je tiens à ce que mon sujet soit à l’aise. Même si finalement, ce n’est pas son truc, si finalement ça ne le fait pas, le minimum c’est qu’il soit à l’aise.

L’hypnose est parfaitement indiquée pour la gestion de stress et de la timidité.

N’allez pas penser qu’une fois passé ma porte, on sera 100% sérieux et dans le jeu. Non. Premièrement je ne le souhaite pas. S’amuser c’est aussi accepter de sortir du jeu de temps en temps. Ensuite il ne faut pas oublier que tenir un rôle est épuisant et qu’on a pas forcément envie de le tenir 10 heures d’affilé. Et enfin la confiance s’instaure lorsque l’on parle de tout ce qui n’est pas le fétichisme.

La répétition fait la perfection
Et la manipulation.

A force de répétition, parfois, une chose fausse devient une chose vraie. Par exemple, « Je suis un robot et je jure d’obéir à HYpnoAdmin » va paraître ridicule répété les premières fois, ennuyeux la vingtième fois et plus réaliste la cinquantième fois.

Non pas que je vais vous faire répéter cette phrase tous les jours ; mais, tiens, essayez ceci :

Regardez-vous dans un miroir et dites-vous « Je t’aime » le plus simplement possible. Répétez-le. Encore et encore. Vous noterez une légère différence dans le ton et dans l’impact qu’auront ces mots à force de répétition.

D’expérience, un drone est dans la répétition. Répéter un geste inlassablement va libérer de l’espace dans l’esprit pour que les suggestions hypnotiques rentrent encore plus facilement.

De petites étapes

Et accepter d’échouer à chacune de ses étapes. Parfois on réussit et souvent on apprend.

Lorsque vous avez fait le tour de la question, que vous êtes à l’aise et que vous avez fait semblant d’être transformé (en drone), nous allons partir par de courtes phases de jeu réel.

Cette fois-ci, on ne fait plus semblant, on joue. Et le fétichisme est un jeu sérieux. Un jeu ! Oui ! Mais sérieux.

Pour mon exemple de la transformation en robot, je vais d’abord mettre en transe hypnotique. Chercher l’espace mental où se trouve la facette « drone » et le faire grandir. Comment ? Venez, vous verrez.

Ensuite on va faire des choses très simples comme faire bouger le robot sans que le conscient n’agisse.

Puis on va faire des choses très complexes comme se lever par exemple ou plus complexe encore s’assoir.

Et enfin, on va demander au conscient de résister à l’automatisme du drone. (Si vous ne comprenez pas cette petite étape, ce n’est pas grave.)

Lâcher prise

Fallait bien y venir à un moment ou à un autre. Dans ce cas spécifique, le lâcher prise signifie plusieurs choses :

  • Faire le deuil de son fantasme, car il y a toujours une nette différence entre le rêve et la réalité
  • Accepter de donner sans rien recevoir
  • Laisser faire le drone
  • Faire confiance à son dominant, lui faire vraiment confiance

 

 

Le consentement et l’hypnose

Oh non… HYpnoAdmin va encore nous parler de consentement…

Et oui !

L’hypnose possède un fort attrait pour les soumis qui veulent perdre le contrôle mentalement. Si vous voulez perdre le contrôle en un claquement de doigt physiquement. Faites du bondage et faites vous chatouiller. Si vous voulez perdre le contrôle mentalement, vous devrez lâcher prise volontairement.

Et oui… La prise de contrôle mentale dans le BDSM, même avec l’hypnose, n’arrive pas. Simplement parce qu’un dominant sera toujours vigilant sur le consentement.

Mais alors comment un soumis peut perdre le contrôle ? En le donnant. Je ne vois pas de moyen plus sûr du consentement. Voilà pourquoi je dis toujours que c’est le soumis qui choisit son dominant. Pour moi, c’est au soumis de faire le premier pas et au dominant de se mettre en valeur, sans artifice.

Si vous voulez que je devienne votre dominant voire (plus tard) votre alpha, il va falloir venir me chercher. Je ne viendrais jamais vous chercher. Cherchez moi sur les réseaux, matez mon profil et si je vous conviens, draguez moi. Sinon rien. Il ne se passera rien car je ne courrai pas après vous. Faites le premier pas et n’abandonnez plus. Je ferai le reste

 

Mais ce n’est pas réellement le sujet. L’hypnose comme le bondage implique quelques prises de risque. Si vous ne faites pas confiance en l’expertise de votre hypnotiseur, c’est peine perdue. Si vous ne jouez pas le jeu, si vous résistez, alors d’une certaine manière vous n’êtes pas consentant.

Si vous résistez, même par bravade, immanquablement je vais arrêter le jeu pour m’assurer que vous allez bien.  C’est un signal fort pour un hypnotiseur quelqu’un qui résiste. N’oubliez pas que je suis hypnotiseur avant d’être dominant. Je suis éthique bien avant d’être hypnotiseur. Je sais qu’il existe des soumis qui aiment bien être dans le conflit et l’irrespect mais en hypnose BDSM, ce n’est vraiment pas une manière de faire. Et je n’aime personnellement pas ça du tout.

Si vous êtes dans la résistance pendant une séance avec moi, vous m’envoyez un signal fort. Je pers votre consentement. Et comme je suis un homme éthique, j’arrête le jeu immédiatement.

Pourquoi autant de prudence ?

Simplement parce que l’hypnose offre un état mental particulier. Lorsque j’hypnotise quelqu’un je cherche à réussir à tous les coups. Ce qui signifie que je creuse, je cherche et je contourne les résistances. L’hypnotisé finit par se confier à moi, et s’installe de la confiance. Et mon but ultime est de faire lâcher prise afin que le soumis me donne le contrôle.

Vous comprenez alors que le consentement n’est pas une chose que l’on peut balayer d’un simple revers de la main.

Maintenant, pouvez-vous perdre toute notion de consentement avec l’hypnose ?

Oui. Voilà pourquoi l’éthique est primordiale pour un dominant hypnotiseur. Ce qui protège un soumis, heureusement, c’est que la réputation dans ce milieu est primordiale. Ce qui protège également c’est que cette notion de perte se construit qu’avec du temps et de la confiance.

 

HYpnoAdmin raconte son apprentissage au BDSM

Ceux qui me connaissent un peu savent que je suis dominant. J’ai ce caractère et ça me plaît d’être décisionnaire dans un jeu Dominant/soumis. J’aime qu’on s’occupe de mon plaisir et qu’on en retire du plaisir. J’aime qu’un soumis se lâche et se laisse aller.

Actuellement, je ne suis ‘‘que’’ dominant. C’est ma nature. Comme je n’aime pas faire les choses à moitié avec mes passions, je souhaite devenir un véritable alpha. Et prétendre pratiquer le BDSM.

Ce que j’appelle alpha c’est être un dominant à 90% et ne rendre de compte qu’à un véritable Maître BDSM. En gros c’est une hiérarchie. Je suis soumis à celui qui m’apprend à devenir alpha et j’écoute attentivement les autres vrais Maîtres BDSM.

Selon mon opinion

Bien entendu, le respect et la discipline sont au cœur de cette pratique, ce qui signifie que le soumis à 100% est respecté tout autant que mon Maître premier, seul le rapport à ce respect est différent.

Je ne le répéterai jamais assez. Et je le dirais encore et toujours. Peu importe l’aveulissement dans le jeu ou le scénario, un être vivant reste au final libre et doit être soutenu dans son parcours initiatique.

Que vous soyez soumis au maximum ou soumis qu’un tout petit peu, vous aurez le même respect de ma part. Seules les actions et leurs portées seront différentes.

Bref.

J’ai la croyance que pour être un bon alpha, il faut avoir été soumis. Pour comprendre ce qu’un soumis ressent, ce qui le motive, ce qu’il éprouve et ce qui lui fait peur, il faut y être passé. Afin de juger et de jauger par empirisme et pas seulement par empathie, il faut essayer ce que l’on va faire.

Voilà pourquoi, j’ai un maître, mon Maître. C’est un ami et un amant aussi. Je l’ai présenté à mon mari et nous avons passé le réveillon du jour de l’an ensemble. Même si ça ne fait qu’un an et quelques que l’on se connaît, j’ai confiance en lui.

Les deux premières séances furent plus dans l’exploration, dans la simple mise en pratique et dans la découverte de la douleur, et de la restriction. J’ai découvert ce que signifie jouer avec un sadique, un dominant sadique. Le respect des choix mais également la subtilité du dépassement des limites. J’ai compris à ce moment-là qu’on ne se considère pas soumis BDSM si on fige ses limites ad vitam. Au contraire, le maître est aussi là pour faire grandir le soumis, lui faire accepter de plus en plus pour jouer de mieux en mieux. Un peu comme l’apprentissage de la danse classique, si on ne pousse pas son corps à plus de souplesse, on restera débutant et timide. La véritable beauté d’un soumis se révèle au moment où il dépasse une limite et où il en remercie son dominant.

La troisième séance fut plus rude pour moi. Trop de choses, trop d’informations, trop d’excitation et de compréhension, trop vite. Mais j’ai compris que le dominant doit être le seul à rythmer. Que c’est non seulement du respect (c’est lui le maître) mais aussi de la sécurité. Seul le dominant garde son sang-froid en toute circonstance, il est donc mieux placé pour savoir quel rythme donner. Le soumis doit accepter que le seul qui sait vraiment c’est le maître. Que le soumis ne doit faire qu’éclairer le dominant de ses limites et laisser au maître le choix. Sinon ce n’est ‘‘que’’ du SM.

Il y a quelques jours, j’ai commencé les séances d’apprentissage. C’est-à-dire que je joue le rôle de soumis mais je dois rester attentif afin d’apprendre dans les deux visions. Bientôt je commencerai mon rôle d’alpha sous la supervision strict de mon Maître. (Que j’appelle chef pour éviter certaines confusions en ‘‘public’’)

Actuellement, j’apprends à gérer mon stresse. A ne pas avoir peur de la douleur, à respirer et à connaître mes limites et ce que ça signifie pour un soumis et pour un dominant. Ce n’est pas pour m’envoyer des fleurs (bon peut-être un peu) mais c’est difficile pour moi plus que pour un soumis. Un soumis ne doit qu’apprendre à gérer et se laisser guider, en somme lâcher prise. Moi, futur alpha, je dois faire ceci et comprendre la portée des choix de mon maître afin de faire les miens aussi éclairés. Mon corps apprend la soumission et mon esprit apprend la domination BDSM. Ce n’est pas évident.

Dressage hypnotique, week-end avec HYpnoAdmin

Je propose régulièrement du dressage hypnotique. Ce n’est bien sûr pas la seule prestation que je propose, mais cette prestation me plaît beaucoup.

Propos :

L’objectif c’est de faire un dressage hypnotique (sur plusieurs week-end possible) Dans un rapport de domination, ce dressage propose d’aider à accepter la soumission, apprendre à avoir le mental et l’éducation qui va avec. Tout comme on envoie son chien en dressage ou son enfant en pension, je servirai à exacerber les comportements soumis et à gommer ce qui ne va pas.

  • Soit le soumis appartient déjà à un Maître et je me place uniquement dresseur au service de l’éducation du soumis et sous la direction du propriétaire.
  • Soit le sujet n’appartient à personne et je fais de l’acceptation et de l’éducation de fond.

Rendez-vous, lieu et tarif :

Un dressage se passe toujours chez le dresseur. Ça se passe donc chez moi. Ma maison se trouve à Beaucaire dans le Gard (30300).

J’ai une maison avec jardin et piscine ce qui permet, en été, des jeux exhibitions en extérieur si ça fait parti du dressage. La maison est grande (145m²) avec chambre individuelle pour le soumis, salle de bain et toilettes juste à côté, loin du dresseur. Il y a donc une option intimité pour les plus timides.

Je ne possède pas de matériel BDSM car je ne m’occupe que du dressage hypnotique et de la partie soumission cérébrale. Mais à 25 minutes de chez moi se trouvent deux Maîtres BDSM qui pourront permettre des jeux avec accessoires. Ces jeux peuvent faire parti du dressage si nécessaire.

Je ne vis pas seul, je suis marié à un homme tolérant et compréhensif. Il ne participera pas au dressage mais sera présent aux repas et traînera forcément dans la maison. Il devra être traité avec le même respect que moi. Mais c’est à peu près tout.

Un week-end dressage se passe du vendredi soir au dimanche soir. Le soumis peut se présenter le samedi matin également.

Le tarif pour le week-end est de 90€ nourri et logé. Et le fait de venir chercher et ramener à la gare d’Avignon ou de Nîmes est inclus. C’est une prestation rare et peu chère au regard de ce qui se fait habituellement. Le tarif pourra donc augmenter au fur et à mesure de mon succès.

Un week-end type :

Bien sûr, mon dressage s’adapte aux besoins. Voici un cadre qui permet de donner une idée générale de ce qui se passe avec moi.

Vendredi soir :

Visite de la maison. Discussion d’égal à égal. Il est toujours temps de rajouter ou d’enlever ce qui a été prévu en amont. Le soumis (débutant ou non) fait son lit et dormira au moins ce soir dans la chambre d’ami.

Si le repas n’a pas encore été pris, alors il sera pris de manière informelle et conviviale.

Si le soumis n’est pas débutant (ou s’il le souhaite), une chasteté est placée juste avant le couché. La chasteté ne sera enlevée que le dimanche en milieu d’après-midi.

Samedi matin :

Petit déjeuner informel

Visite de la maison si arrivé le samedi matin.

Une à trois heures d’hypnose. L’objectif de cette séance est surtout la mise en transe et le travaille sur le lâcher prise. Un orgasme hypnotique peut être déclenché à mon bon plaisir.

Le repas du midi est préparé par moi. Mais le service se fait par le soumis, dans sa tenue de soumis. Il débarrasse et retourne dans sa chambre. Il a le droit à une pause et peut en réclamer autant qu’il veut.

Samedi après-midi :

Après la pause, on repart sur trois à cinq heures d’hypnose. Acceptation de la soumission, lâcher prise et possible mise en place de trigger hypnotique. (Un mot ou un bruit qui déclenche un processus ou une action).

Le dresseur fait une pause.

Une à deux heures d’hypnose. En fonction des besoins. Pendant cette séance, il peut y avoir des comportements de soumis exigés comme du léchage de pied, fessées ou autres.

Le repas du soir est préparé par le soumis sous ma directive strict, en tenue de soumis et devant mon mari. Je garde toujours une spatule à la main pour corriger ce qui ne va pas.

Le service est fait dans les règles dictées au fur et à mesure mais le repas se prend en même temps que tout le monde, à table.

Après le repas, passage à la douche. En fonction du dressage et des affinités, le soumis me lave puis se lave ou il se lave sous mon regard. Si pas de chasteté alors la chasteté est mise (non négociable). Elle sera enlevée le dimanche après-midi.

Une heure voire deux heures d’hypnose sur le lâcher prise puis en fonction du dressage, une preuve de soumission pourra être exigé. (Acte sexuel D/s par exemple ; à décider).

Une longue discussion d’égal à égal pour ajuster le dressage et les séances d’hypnose.

Et en fonction du soumis, il dormira soit dans la chambre d’ami soit au pied du lit du dresseur et de son mari (grosses contraintes et preuves de soumission).

Dimanche matin :

Contrôle de la chasteté. Petit déjeuner informel.

Une à trois heures d’hypnose en fonction des besoins.

Une longue pause car hypnotiser autant m’épuise.

Mise en transe profonde et observations des améliorations mentales sur la soumission.

Le repas du midi est préparé par moi ou le soumis en fonction du dressage. Le service se fait toujours en tenue.

Dimanche après-midi :

Pause

Une à deux heures de séance d’hypnose avec des jeux de soumission.

On retire la chasteté et on « astique » tout ça si besoin ou désiré.

On quitte le jeu et on redevient d’égal à égal jusqu’au retour à la gare.

Hypnose : Obéissance et Contrôle

Dans un rapport BDSM, à ma connaissance, il existe deux manières de se soumettre. L’obéissance et la perte de contrôle. En tout cas, en hypnose, il existe ses deux manières. Elles ne sont pas obligatoirement indépendantes mais ne sont pas du tout la même chose.

Logiquement, le pouvoir revient au supérieur. Il donne des directives, il décide, il pousse les choses. Mais en réalité, c’est l’inférieur qui décide. Il accepte, il obéit, il se laisse faire. Le binôme est en fait très à l’avantage du soumis. L’équilibre vient de l’égoïsme du dominant qui profite du plaisir qu’à le sujet d’obéir et de ne plus être qu’à l’écoute des désirs. Et par là-même il exhausse son désire.

En hypnose maintenant, (dans le cadre d’un jeu dominateur/soumis uniquement)

Obéissance :

Obéir à un ordre de l’hypnotiseur est un acte volontaire. Même profondément en transe, le sujet écoute consciemment ce qu’il se passe et s’exécute lorsqu’un ordre est donné. Il a conscience qu’un choix a été fait et peut refuser d’une manière ou d’une autre.

En un mot comme en cent, le sujet joue le jeu de l’obéissance. Il peut y trouver un grand plaisir et s’y complaire au point de ne plus vraiment y réfléchir lorsqu’il exécute l’ordre de son supérieur, mais il garde le choix de refuser volontairement.

«  Déshabille toi »

Tu peux ou non te déshabiller. Tu peux ressentir l’envie irrépressible de te déshabiller si tu es en transe. Mais pourtant il reste quelque chose de volontaire.

C’est actuellement ce que je provoque lors de mes dressages. Une envie irrépressible d’obéir et un plaisir infini de se laisser aller à l’obéissance. C’est une plaisir délicat que peu de gens apprécient aux premiers abords. Voilà pourquoi il faut un dressage ; hypnotique ou pas d’ailleurs.

Plus précisément, même avec l’hypnose, l’obéissance reste un choix volontaire. Contrairement à l’obéissance hors-hypnose, le sujet empêche l’ordre de s’exécuter plutôt que décide de l’exécuter. Il résiste à un désir impérieux d’obéir. En fonction du rapport entre l’hypnotiseur et le sujet, la résistance est plus ou moins facile. Il n’empêche que c’est parfaitement réalisable.

Contrôle :

C’est un peu le pinacle d’un rapport de soumission avec l’hypnose. On ne l’acquiert qu’avec de la confiance et un véritable lâcher prise. Contrairement à l’obéissance, la volonté n’entre plus en ligne de compte. Les décisions et les choix ne se font plus au niveau du conscient. L’hypnotiseur suggère, l’inconscient du sujet y réponds (ou non) et le conscient n’est que spectateur ; et parfois le conscient ne s’aperçoit pas de ce qu’il se passe.

« Déshabille toi »

Les vêtements tombe alors petit à petit sans que la volonté est pris acte. Le choix d’obéir est tellement profond que le conscient est convaincu qu’il est contrôlé par l’hypnotiseur. Si c’est acceptable pour l’inconscient, alors le corps réagit sans que le conscient est quoi que ce soit à dire.

J’ai déjà vécu quelques secondes la perte totale du contrôle de moi. Je l’ai vécu dans un cadre hypnotique non-BDSM (ni même sexuel) et c’était très plaisant mais aussi très perturbant. Ce n’est pas bénin. Quelque chose prend vraiment le contrôle.

Pour expliquer un peu plus concrètement, ça s’est passé comme suit (je vous laisse extrapoler pour une véritable séance soumission). Je venais d’être hypnotisé par trois hypnotiseurs en même temps. A la demande de l’un d’eux, je me suis réveillé mais impossible de bouger, j’envoyais l’ordre de bouger mais c’était comme si le signal n’arrivait pas au bon endroit. Pendant ces quelques secondes, j’avais beau vraiment vouloir bouger, une injonction plus forte m’en empêchait.

Bien sûr là c’était un cadre expérimental. Il n’y avait pas de fin en soit dans la perte de contrôle. Mais dans un jeu de soumission… les possibilités sont infinies et l’idée est délicieuse.

Et mon éthique dans tous ça ?

Dure question ! Pour ce qui est de l’obéissance, je n’ai aucun problème. Aussi profond que soit la transe, l’obéissance est toujours consentie. Du coup pas de problème pour ça en hypnose. Les abus sont pas plus dangereux que dans le milieu BDSM.

Pour ce qui est du contrôle… Je pourrais dépasser les limites sans le savoir. Par exemple, je pourrais exiger une masturbation en public et a la fin du jeu m’apercevoir que le sujet regrette son geste désormais. J’ignore qui se sentirait le plus mal dans ce cas là. Personnellement, ce serait un coup difficile pour moi. Je ne veux pas forcer les gens et je ne veux surtout pas que quelqu’un regrette de s’amuser avec moi. Voilà pourquoi, je n’ai pas encore pris le « contrôle » de qui que ce soit. Mais se serait mentir de dire que je n’en ai pas envie.

Ce que je fais pendant une… et l’éthique qui m’anime

 

Séance ludique :

La séance ludique possède deux objectifs pour moi.

Le premier est de faire découvrir l’hypnose. En effet, je trouve important que les gens découvre qu’ils sont capables de vivre des choses extraordinaires simplement avec de l’imagination et de la concentration.

Le second est de m’amuser et d’amuser mon ou mes volontaires. Il est primordial qu’on joue, qu’on rit, qu’on s’amuse pendant une séance ludique.

 

Pendant une séance ludique, je suis aux ordres de mes volontaires. C’est leur découverte, leur terrain de jeu. Je suis en position basse par rapport à lui et je n’y déroge jamais. Je propose et le volontaire dispose. J’évite la plupart du temps de contourner des résistances et lorsque je le fais, j’explique et demande l’autorisation.

 

Découverte des inductions (mise en transe, détente…)

Catalepsies (suspension d’un mouvement, mains collées, bras de fer…)

Gestes idéomoteurs (mouvement non-contrôlé par le conscient, lévitations de main, bises infinies…)

Amnésies hypnotiques (Oubli temporaire d’une information, amnésie d’un chiffre, inversion du prénom…)

Hallucinations (Changement de couleur, chaud, froid…)

 

Séance érotique :

La séance érotique n’a que pour but de déclencher des orgasmes hypnotiques et de tous faire pour y arriver. Elle ressemble beaucoup à une séance ludique à ceci prêt que je suis plus incisif et directif.

On peut y ajouter la recherche de l’exhibition pour enlever la timidité.

Pendant une séance érotique, je reste très alerte sur le confort du volontaire. Puisqu’on est de l’ordre de la masturbation mentale assistée, le consentement et surtout les limites sont scrupuleusement respectées. Cependant, j’estime que l’hypnose érotique n’est rien de plus qu’une hypnose ludique pour des gens majeurs. Mon éthique est donc la même que celle du ludique. Je garde une position basse même si je fais plus volontiers des suggestions directes. Il m’arrive, afin d’arriver aux objectifs, de contourner les résistances. Ca reste léger et avec un cadre érotico-ludique, je n’ai jamais eu de problème.

 

Découverte des inductions (mise en transe, détente…)

Catalepsies (suspension d’un mouvement, mains collées, bras de fer…)

Gestes idéomoteurs (mouvement non-contrôlé par le conscient, lévitations de main, bises infinies…)

Amnésies hypnotiques (Oubli temporaire d’une information, amnésie d’un chiffre, inversion du prénom…)

Hallucinations (Changement de couleur, chaud, froid…)

Désinhibition (Streap-tease partiel ou complet, augmentation du tactile…)

Orgasme hypnotique   (L’objectif principal)

 

Séance pornographique :

L’hypnose devient un outil de plaisir ou pimentant la sexualité au même titre qu’une paire de menottes ou un godemichet. C’est du sexe avec de l’hypnose. L’hypnose va aller servir d’outil pour le fétiche (BDSM, role play, latex, bondage…) et exacerber son impact sur le mental afin de diminuer voire de supprimer le questionnement pendant l’acte ou le jeu.

Pendant une séance, je suis plus au service du jeu ou de l’acte que des volontaires. Voilà pourquoi les objectifs sont définies en amont et qu’il y a régulièrement des séances de préparations (érotique, dressage et développement personnel). Le consentement est primordial et je m’y emploie à al vérifier en permanence. En fonction du jeu, je suis plus en position haute ou médiane qu’en position basse. Même si mon éthique reste toujours : « Je propose, tu disposes. », on ira plus loin dans ce qu’on peut faire avec l’hypnose. Le Graal étant le lâcher prise et la perte de contrôle fictive, je m’autorise à contourner les résistances et à y aller à fond.

Il y a donc un risque d’abréaction (Décharge émotionnelle incongrue pendant ou après une séance d’hypnose.). Bien sûr le risque est minimisé par le cadre et par les divers préparation en amont. Si abréaction, il y a, elle sera géré pour ce qu’elle est et sans honte et avec bienveillance.

 

Découverte des inductions (mise en transe, détente…)

Catalepsies (suspension d’un mouvement, mains collées, bras de fer…)

Gestes idéomoteurs (mouvement non-contrôlé par le conscient, lévitations de main, bises infinies…)

Amnésies hypnotiques (Oubli temporaire d’une information, amnésie d’un chiffre, inversion du prénom…)

Hallucinations (Changement de couleur, chaud, froid…)

Désinhibition (Streap-tease partiel ou complet, augmentation du tactile…)

Orgasme hypnotique (L’objectif principal)

Rêve éveillé (Jouer le militaire, devenir un chien…)

Changement de paradigme (Augmentation de la soumission, acceptation des odeurs ou autres…)

Jouissance accompagnée (Hypnose + sexe physique)

 

Séance de développement personnel :

Ce n’est pas une thérapie déguisée ! Il n’y a pas de travail de guérison, je ne fais pas de régression ni de remémora sur des souvenirs antérieurs à mes séances. Ce genre de séance est basé sur l’acceptation et le lâcher prise. On va faire un travail plus en profondeur sur la timidité et le questionnement pendant la réalisation d’un fétichisme. Je propose surtout ce qui va permettre de vivre sa vie sexuelle sereinement. L’objectif est souvent de cadrer le mental pour que le fétiche n’empiète pas sur la vie quotidienne tout en étant dédramatisé. J’aide aussi à l’acceptation du plaisir et permet d’appréhender la confiance en soit et aux autres. Comme je l’ai déjà dit dans un article précédent, la confiance est primordiale mais la prudence ne doit pas devenir de la peur irraisonnée.

D’un point de vue éthique, je cherche à cadrer les besoins et aide à formaliser les désirs afin d’accompagner au mieux le travail. Ce qui m’oblige tour à tour à être celui qui sait et celui qui attends et écoute. Je travaille beaucoup avec le silence et l’attente afin de laisser le volontaire le temps d’apprendre et de formaliser ce qui lui arrive. Comme je suis quelqu’un de punchy et dynamique, j’aime changer de rythme et tourner autour du soucis pour y trouver la meilleure entrée possible. Ce qui déclenche, parfois, des abréactions libératrices.

Gestes idéomoteurs (mouvement non-contrôlé par le conscient, lévitations de main, bises infinies…)

Amnésies hypnotiques (Oubli temporaire d’une information, amnésie d’un chiffre, inversion du prénom…)

Conte métaphorique (développement d’une histoire allégorique en vue de formaliser inconsciemment un problème et de trouver comment le régler en changeant ou réattribuant les processus à l’origine des problèmes)

Contournement de résistance (Signaling, fractionnement, challenge…)

 

Séance de dressage hypnotique :

Sous cette appellation j’y regroupe deux concepts. L’apprentissage aux phénomènes hypnotiques et le dressage pour la soumission BDSM. Il y a un peu de tout et c’est assez fouillis à expliquer, allez voir mes deux Compte-rendu qui sont sur ce modèle.

http://hypnoadmin.wpweb.fr/2017/01/30/compte-rendu-faire-sauter-toutes-barrieres-dressage-hypno-bdsm-15/

http://hypnoadmin.wpweb.fr/2016/12/18/compte-rendu-experimentation-transformation-esclave/

L’apprentissage des phénomènes hypnotiques va permettre de simplifier les prochaines séances ludiques et/ou pornographiques. Plus le volontaire est à l’aise avec l’hypnose et plus on peut aller loin dans son fantasme.

Le dressage à la soumission va regrouper l’apprentissage des phénomènes et l’acceptation de sa part de soumission. L’objectif aussi est de créer un cadre particulier où l’hypnotiseur va se poser en dresseur et le maître va récupérer son soumis nouvellement dressé. C’est très mental comme approche.

Je ne propose pas de séance de dressage de soumis à n’importe qui. Le volontaire doit déjà avoir un maître ou doit avoir envie que je devienne ce maître.

L’éthique lors de ce genre de séance est primordiale bien entendu. Je ne peux me mettre en position basse sans gâcher le jeu et le rapport de soumission. Je suis donc globalement en position haute tout en étant très permissif. Ce qui est important c’est que le volontaire soit à l’aise et garde en tête que c’est lui qui décide au final. Aussi loin qu’on pourrait aller dans l’hypnose, je garde toujours en tête le consentement et les limites imposées. Parfois nous iront un peu plus loin mais toujours avec respect et consentement. Les abréactions étant fréquentes et parfois provoquées, je me dois d’être alerte et prévenant. Aussi « Hard » que soit la séance ou le jeu, je suis toujours la balise de calme et de bienveillance pour le soumis. Dans une séance, je suis toujours un alpha à l’écoute et respectueux. En dehors d’une séance, je peux me montrer plus dur pour jouer mon rôle de dominant ; mais c’est une autre histoire.

Je garde pour moi le déroulé d’une séance de dressage. Mais vous en avez un bon indicateur en cumulant la séance pornographique et de développement personnel.

 

A propos de la confiance et de mon éthique :

Je l’ai déjà dit. Je ne ferai pas particulièrement d’effort pour donner confiance. Afin de ne pas me travestir et d’être cohérent, je préfère garder mon attitude et ma manière de faire constante. Il est donc normal que je ne plaise pas à tout le monde et surtout que je puisse inspirer de la méfiance. Afin d’y remédier, un futur volontaire peut me poser autant de question qu’il veut et j’y répondrai. Je ne changerai juste pas de manière de faire pour essayer d’attirer une personne très méfiante. Je trouve ça malsain et manipulateur.

Pour ce qui est de mon éthique, je mise avant tout sur la bienveillance et l’écoute. Je peux parfois donner l’impression de ne pas entendre et de continuer dans mon idée. C’est une illusion. Je mets juste un temps d’adaptation (je ne suis pas une machine) et ça peut me demander une nuit de sommeil pour faire le changement.

Je ne fais aux autres que ce que j’accepte que l’on me fasse. Si je le fais, c’est que je suis d’accord pour qu’on me le fasse. Je n’ai par contre pas le chance d’avoir un hypnotiseur à demeure. Ce qui implique que je n’ai pas tout vécu moi-même (même si j’en ai vécu pas mal déjà).

La confiance pour le lâcher prise

Peu importe le charisme et les compétences de l’hypnotiseur (ou du Dominateur (même si ça n’a rien à voir)) si l’hypnotisé (ou le Soumis (même si ça n’a rien à voir non plus)) n’a pas confiance, la séance (ou le jeu) n’ira pas dans le bon sens.

Je dirais même que sans la confiance tout le monde va perdre énormément de temps et d’énergie pour rien du tout. Chacun d’entre nous voit le confiance d’une manière ou d’une autre. Certains la construise avec le temps, d’autre la donne tout entière puis l’enlève morceau par morceau au gré des déceptions… En tous les cas, je pense que c’est à l’hypnotisé d’être acteur de sa confiance.

Je m’explique. Et pour ça je vais prendre un exemple personnel. Dans ma liste de contact Skype, il y a une personne qui n’a eu de cesse de m’expliquer ses envies et ses désirs d’hypnose avec moi mais attends que la confiance s’installe. C’est une bonne chose me dirait vous. Sauf qu’il y a un énorme soucis. Je n’ai aucun moyen de lui donner confiance en moi. Il attend et attendra encore des preuves tangibles et inaliénables de fiabilité de ma part. Ils n’en existent pas. De mon côté je n’ai pu que chercher à prouver pendant de longues discussions que j’étais fiable, cohérent, flexible et tolérant. Sans jamais trahir mes propos, je suis resté stable pendant des mois et des mois de discussion qui finirent immanquablement par tourner en rond.

Résultat ? Il n’a toujours pas confiance et attend toujours que ça arrive. Si par contre il était acteur de cette confiance. Qu’il décidait de prendre des risques mesurés afin d’avancer plus loin dans cette relation, on pourrait construire quelque chose.

Pourquoi je parle de ça ? Parce que j’ai vu trop souvent des gens attendre patiemment que l’hypnotiseur « inspire » confiance. Je pense qu’il faut au contraire, en pleine conscience, décider à qui faire confiance. Et accepter de s’être trompé le cas échéant.

Bien sûr, ce n’est pas évident, la peur et le doute freinent et tous les hypnotiseurs le comprennent. Nous sommes là, disponibles. Mais ceux qui désirent sauter le pas et sont tétanisés par ce qui pourrait mal se passer, et attendent donc d’avoir confiance ; à ceux-là je réponds : « C’est bien dommage. »

Peut-être peut-on y voir un jugement de valeur. En ce cas, je m’excuse par avance car ce n’est pas le but. J’aimerai simplement faire comprendre mon point de vue. Vous ne pourrez jamais lâcher prise si vous ne faites pas confiance. Et vous ne pourrez jamais faire confiance si vous ne décidez pas, en pleine conscience, que vous faîtes confiance.

Je suis quelqu’un qui donne facilement sa confiance. En échange, je la retire également facilement. Une sorte de moyen de protection personnel. Avant de donner ma confiance, je teste, je tâtonne, j’expérimente. Ca me semble normal. Et je vais chercher des indices qui pourraient m’empêcher de donner ma confiance. Je ne cherche pas des indices qui pourraient me donner confiance. La nuance me semble là. Sinon je m’enfermerai dans une sorte de liste non exhaustive de besoin de confiance. Au final j’aurai toujours une excuse pour ne pas avoir confiance car il manquerait toujours quelque chose.

Je vais extrapoler et exagérer ma futur comparaison. C’est uniquement pour marquer l’esprit. Il y a quelques jours, j’ai eu un long débat d’opinion sur la dangerosité de l’hypnose. Ce débat, en public restreint, s’est vite polarisé entre « oui car » et « non pas plus qu’autre chose ». J’étais, et je suis toujours du côté « non pas plus qu’autre chose ». Notre débat était publique et ce public contenait des personnes jamais hypnotisés. Si je n’avais parlé qu’à des hypnotiseur ou des hypnotisés chevronné, j’aurai parlé des abréactions, de l’éthique, des manipulations et des risques de dérives pour les régressions et la création de faux souvenirs. Tout ça est désagréable et « dangereux » mais tout ceci doit être compris par l’hypnotiseur. L’hypnotisé n’a pas à se soucier de ça. Il est juste là pour vivre la chose merveilleuse qu’est une séance d’hypnose. Bien sûr, l’hypnotisé voudra être au fait de tout ça et il sera toujours temps de l’expliquer. Mais c’est à l’hypnotiseur de savoir qu’il ne doit pas faire de régression, qu’il devra gérer une abréaction ou ne pas hypnotiser quelqu’un sous psychotrope. Bref c’est à l’hypnotiseur d’éviter de mettre en danger son volontaire. L’hypnose en elle-même n’est pas dangereuse, c’est le manque d’éthique qui est dangereux.

Maintenant mon exemple « choc ». Doit on éduquer les jeunes filles à éviter le viol ? Ou éduquer les jeunes garçons à ne pas violer ? Ah ? Si pour vous il y a débat, alors il y a un problème. Dans ce genre de cas, c’est à dire un acte malveillant (viol, manipulation, vol…), ce n’est JAMAIS la faute de la victime. JAMAIS ! Que la victime se ballade à poil, la nuit, que la porte reste ouverte ou que la manipulation était « évidente », ce n’est pas à la victime de faire attention mais à l’autre d’être éduqué et responsable et donc de ne pas être malveillant.

Je sais. On ne vit pas dans un monde de bisounours. Des gens malveillants il y en a. Mieux vaut fermer les portes et être prudent. Mon point et mes exemples sont plus philosophiques ou éthiques que réalistes. Je le sais. On a tous vécu, et on vivra tous des moments où on va rencontrer une personne néfaste et où l’on va souffrir. Et on se dira qu’on n’aurait pas du faire confiance, qu’on aurait du fermer la porte ou s’habiller moins sexy. C’est une honte de devoir penser comme ça. C’est pas la faute à celui qui a fait confiance.

Après on se retrouve refermé sur soit, apeuré. Trouvant du danger là où il n’y en a pas. Trouvant des risques inconsidérés là où ils sont plus que modérés. Et ensuite, on ne fait plus confiance, on attend que le confiance vienne seule. Pour moi, elle ne viendra jamais seule, elle ne peut être que provoquée.

Bref. Si vous voulez avoir confiance en votre hypnotiseur/maître/ami/camarade… il va falloir être actif. Allez chercher les indices qui pourraient prouver une malveillance mais faute de preuves faire confiance. C’est ça la prudence, chercher ce qui ne va pas, plutôt que chercher ce qui pourrait mal aller. Ce n’est pas facile pour tout le monde. Si vous êtes très prudent, ce n’est pas un mal. Vous avez juste besoin de chercher plus longtemps les signes de malveillance. Mais lorsque vous n’en trouvez point, faites confiance. Sinon vous ne ferez jamais confiance. Et vous ne lâcherez jamais prise.

 

 

HYpnoAdmin et Skype

Séances par Skype ?

Ici et ailleurs, on me demande souvent des séances par Skype. J’en fais très rarement désormais.

Premièrement, j’ai une connexion assez limite pour supporter une conversation d’une heure avec cam et micro. Et être coupé par un bas débit exaspère le volontaire autant que ça m’exaspère moi.

Deuxièmement, je ne supporte plus les prises de rendez-vous par des gens puis qui oublient, écourtent la séance ou pire décrochent leur téléphone. L’impolitesse de ces gestes me tue. Vraiment, je ne suis pas un Maître, ni le président, mais le respect c’est la moindre des choses. Une séance c’est un investissement de ma part. Je ne fais pas que parler, je suis concentré à l’extrême, attentif. Je dois peser mes mots, réfléchir à ce qu’il est possible de faire avec un écran interposé… Bref le respect pour mon travail est un minimum.

Troisièmement, même si je fais beaucoup d’hypnose érotique, je ne suis pas une machine à l’aide à la masturbation. Regardez un porno ou allez sur Grindr…

Comment obtenir une séance par Skype avec moi ?

Je suis toujours content de faire découvrir l’hypnose ludique ou érotique à quelqu’un. Mais je ne cherche pas à faire mille séances dans l’année. Elle doit donc avoir un intérêt pour moi. Rendez-vous intéressant, curieux et avenant.

Si d’aventure, vous voulez être mon soumis, vous devez savoir deux choses. Je suis en apprentissage avec un Maître BDSM ce qui fait que je ne suis pas encore au point. Et je déteste les fantasmeurs, si vous voulez devenir mon soumis, on devra très vite se voir en vrai (dans les trois mois).

Montrez du respect ! C’est simple. Vous êtes polis, ponctuels et lorsqu’on a rendez-vous sur Skype, c’est le centre de votre attention. Prévoyez une heure à une heure trente de votre temps. Car moi je prévois ça. Au-delà de dix minutes de retard, je disparais de vos contacts Skype.

J’aime discuter et papoter. On peut parler longtemps de tous et de rien avant de faire la première séance. D’ailleurs plus vous m’intriguerez et serez cordiale plus je serais motivé à faire une séance.

Je ne fais que des séances découvertes ou ludiques. Si vous voulez quelques choses d’aboutis, se sera en face à face. Si vous voulez faire de l’expérimental avec moi (transformation, transe ultra profonde, hypnose pendant des heures…) alors il faudra venir me voir en vrai.

La transformation par l’hypnose 

J’en ai déjà un peu parlé par-ci par-là, mais l’hypnose et la transformation sont liés notamment  dans l‘imaginaire collectif.

Désolé, c’est de la science-fiction.

Une drogue, des yeux brillants, des suggestions à peine voilées, une spirale, une voix d’outre tombe et paf ! Vous voilà en train d’être un esclave adorant le sexe de votre Maître alors que quelques secondes avant vous étiez un hétéro marié et dominant…

Non, vraiment non. Même pas de loin. Pensez bien que s’il existait une drogue de ce genre, ou que l’hypnose avait un tel effet chez les gens, je n’aurai plus à travailler pour vivre ni à faire le ménage. Je n’aurai plus à draguer pour voir mes désirs sexuels assouvis.

Soyons logique et méthodique. J’essaie, avec plus ou moins de succès, de l’être sur ce site et dans ma pratique. La logique pure est un piège qui enferme dans des croyances. Voilà pourquoi on doit y ajouter de la méthode et de l’expérimentation.

 

Expérimenter une transformation dite permanente

Je connais les méthodes et les techniques pour transformer quelqu’un en quelque chose d’autre. Dans le cadre de ce site, et puisque mon attention se porte le plus souvent sur l’érotisme, je parle de transformation fantasmée lié au sexe. En esclave ? En chien ? En robot ? Bref sur le papier c’est possible.

C’est même carrément envisageable. Lors de mes séances et dans la littérature sur l’étude de la manipulation, une transformation profonde semble plausible voire logique. De ma propre expérience et basée sur mes connaissances (et mes croyances pour être tout à fait honnête), je ne vois pas pourquoi se serait impossible.

Mais ! La logique pure n’est pas une connaissance fiable. Seule l’expérimentation en partant d’une hypothèse et de prédictions scientifiques peuvent permettre de conclure.

L’expérimentation doit alors suivre un protocole stricte afin de valider une hypothèse.

Ajouté à ça, il faut des définitions solides afin d’éviter un argument Ad Hoc et un biais de confirmation. Je dois donc définir avec ceux qui observeraient mes protocoles et mes expériences les définitions et les objectifs qui valideraient les résultats.

 Les définitions / MES définitions

Transformation : Rendre réel et tangible un caractère fantasmé du sujet de l’expérience.

Exemple : Transformation en chien, en esclave sexuel ou en robot.

 

Réel et Tangible : Le sujet possède la sensation tenace voire la conviction d’être ce pourquoi il voulait être transformé.

Exemple : Le sujet aboie faute de ne pas pouvoir parler ; il a l’impression de ne pas avoir d’autres options.

 

Programmation : Observation d’une réponse voulue à un stimuli précis.

Exemple : L’hypnotiseur donne un mot clé et le sujet y répond immédiatement.

 

Réponse immédiate : Le sujet exécute la réponse en arrêtant tout le reste et ceci sans délais.

 

Signes sporadiques : Sur un temps donné, des signes évident doivent apparaître de manière semblant arbitraire pour un œil extérieur.

Exemple : Le sujet canin est malheureux que son maître ne soit pas dans la même pièce que lui mais est pourtant activement sollicité par le jeu ou le dressage.

 

Autonome : La transformation se poursuit sans la présence de l’hypnotiseur. Les programmations s’effectuent naturellement de manière fluide et selon la logique propre de l’exécutant.

Exemple : la sujet esclave se rase entièrement tous les jours car c’est ainsi et pas autrement.

 

Validations

L’expérience est validée lorsque :

  • Le sujet affirme que sa transformation est réelle et tangible.
  • Les programmations fonctionnent au moins 90% du temps.  (Le sujet peut mal interpréter une programmation ou ne pas pouvoir l’effectuer. 90% devient alors un chiffre raisonnable.).
  • Le sujet est mis en relation avec un public non-averti. Il doit alors maintenir sa transformation et ses programmations face à des gens qui ignorent tout de sa condition.

L’expérience de la transformation en robot est validée  (en plus de ceux au-dessus) lorsque :

  • Le sujet ne répond à aucun stimuli ne répondant pas à une programmation. (comme un véritable automate)
  • Le sujet n’émet aucune réponse non prévu par une programmation.

L’expérience de la transformation en chien est validée  (en plus de ceux au-dessus) lorsque :

  • Le sujet est autonome. Il vit une vie de chien même sans la présence de l’hypnotiseur. Il n’a pas parlé, ne s’est pas mis debout et n’a pas utilisé ses pouces depuis au moins 5 heures.
  • Il montre une adoration envers le Maître excessive pour un humain. Il n’oublie jamais de faire la fête à son Maître lorsqu’il s’est absenté plus d’une heure. Le sujet doit montrer des signes sporadiques de manque dont la raison est l’absence du Maître.

L’expérience de la transformation en esclave est validée  (en plus de ceux au-dessus) lorsque :

  • Le sujet affirme être inférieur en tout point (selon ses propres mots) aux non-esclave.
  • Le sujet est autonome. Il n’a pas besoin des stimulus de l’hypnotiseur pour exécuter ses programmations

Dans le cas de l’esclave et du robot, j’ajoute un test qui n’entre pas dans la validation mais qui m’intéresse d’expérimenter :

Lorsque l’ordre « bande » et « éjacule » sont donnés, l’observation quasi-immédiate (dans la limite biologique) de l’un ou de l’autre doit se faire. Je garde pour moi les raisons  et l’utilité de ce test.

 

Protocoles

Cette section est plus pour les éventuels sujets plutôt que pour les observateurs. En effet, puisqu’il m’est encore impossible de savoir ce que je dois faire exactement pour arriver à un résultat et que l’objectif est de valider les résultats et non pas le protocole, il va y avoir beaucoup de place à l’improvisation.

Cette section est donc là pour avertir les sujets de ce qu’ils risquent de vivre. Je sais ce que je fais, j’ai les compétences et les connaissances mais je ne les ai jamais appliquées. Je peux anticiper les bénéfices et les problèmes mais je ne peux ni certifier l’un ni l’autre. On rentre dans un flou d’improvisation que les sujets devront accepter d’emblé. (En tout cas les premiers)

Avant d’entrer dans l’aventure avec moi, il va falloir comprendre plusieurs choses. C’est un processus long et douloureux. Je ne veux rien cacher. On parle d’une transformation permanente. C’est à dire que même après un retour à la normal, il restera au fond du crâne la trace au fer rouge de la transformation. Peut-être même qu’il sera alors difficile de dire à quel moment le sujet fait semblant et à quel moment il est normal.

Admettons que tu as choisi de faire une transformation avec ce protocole.

En exemple l’option Robot

En premier lieu nous définirons ensemble ce que tu appelles être un robot. De qui tu désires être le robot et des limites de temps. La transformation est certes dites permanente mais il y a régulièrement des retours à la normale.

Une fois que toutes les modalités seront établies. Nous écrirons ensemble un contrat précis et chaque paragraphe sera paraphé par toi, Moi et les éventuelles Maîtres. Puis il y aura la mention « lu et approuvé » suivit de toutes les signatures. Le contrat sera daté et aura une limite de temps, non renouvelable.

Une fois signé, l’engagement à ce contrat est total pour tout le monde. Surtout pour toi. Il y aura forcément des clauses d’abandons du projet mais elles seront extrêmement strictes. Je ne veux pas perdre mon temps avec un fantasmeur.

Ensuite, on va écrire ensemble une notice d’utilisation. Elle permettra à n’importe quel Maître choisi par tes soin de pouvoir se servir de toi. Elle contiendra tes programmes, tes fonctionnalités et tes limites. Et bien sûr les mots clés démarrant le robot et ceux qui te rendront à nouveau humain.

Là c’est juste la paperasse. C’est capital car on respectera le double code déontologique du BDSM et du miens (voir le lien). Tout ce qui ne sera pas interdit ou limité ni dans le contrat, ni dans la notice ni dans la déontologie sera à l’entière discrétion de tes propriétaires et tu n’auras rien à dire. Pour te rassurer, c’est peu probable le code BDSM et le contrat sont tellement sévère que tu ne risques pas grand chose de ce côté là. Honnêteté oblige, je devais te dire que s’il y a un trou dans l’ensemble des documents, c’est toi le perdant.

L’option Robot est la transformation la moins longue en terme de temps. L’hypnose est l’outils idéal pour commencer et le conditionnement bien que lourd n’exige pas tant de temps que ça. Puisque ta notice d’utilisation englobe toutes tes futures fonctions, il suffit de se concentrer sur les programmes et les sensations.

Etape par étape, je vais t’enlever ton autonomie. Puis ta volonté, puis tes désirs propres. En fonction de ta notice d’utilisation, je supprimerai tout ce qui entravera ton bon fonctionnement. Afin que tu ressembles le plus possible au robot qui te fait tant fantasmer, je supprimerai tout ce qui est superflu.

Pour enlever l’autonomie, je me servirai de l’hypnose seule. Morceau par morceau on remplacera les réflexes humains par de l’inerte. Et les anciens réflexes humains seront mis dans les programmes et ne s’enclencheront que par un stimuli extérieur (le propriétaire ou moi).

Chaque perte d’autonomie se fera avec un retour à la normal. Par exemple, les mouvements seront entravés par des suggestions hypnotiques mis en programme puis rendus. Ainsi tu ne pourras plus bouger sans ordre spécifique puis tu pourras à nouveau bouger de ta propre volonté. Une fois que cette perte d’autonomie (et sa récupération) est bien encré dans ton esprit, on passe à un autre sujet. Toujours en fonction de la notice, on enlèvera une à une les autonomies, on les placera une à une en programme puis on remettra en place une à une chaque fonction puis on encrera tout ça un par un.

Alors qu’est-ce que ça signifie pour toi ?

En hypnose, les phénomènes sont mesurés par rapport au seul ressenti du volontaire, toi. Chaque phénomène sera noté de 0 à 10. Avec pour objectif que chaque phénomènes hypnotiques nécessaires à ta transformation en robot soit au minimum à 12 (c’est à dire plus efficace que ce que tu pensais possible)

Ce sera sans doute long. Des heures et des heures d’hypnose entre coupé de longues pauses. Le lâcher prise exigé lors de ce genre de séance est perturbant. Le risque d’abréaction (surtout au début) est élevé.

Nota : Une abréaction est une décharge émotionnelle incontrôlable. En gros ça finit souvent en pleur. Ce qui est un très bon signe et très libérateur. 

Par intermittence, il y aura également un travail de renforcement négatif. Où tu vas simuler le fait d’être un drone et où tu seras puni (punitions définies dans le contrat) à chaque erreur de ta part.

Dans le cadre d’une transformation en robot, l’hypnose sera utilisé le plus souvent. Il faudra donc travailler beaucoup sur la suggestibilité et le lâcher prise.

Peut à petit, les émotions seront réduites au minimum sauf le plaisir qui sera lui maintenu à son paroxysme afin de faire un renforcement positif permanant. A chaque fois que tu te comporteras comme un vrai robot, ton corps enverra une dose de plaisir pure.

Dans tout le processus, tu resteras souvent debout, les pieds joints. Immobiles, sans boire ni manger. L’endormissement se fera en transe hypnotique afin que le sommeil soit réparateur et considéré comme une recharge de batterie. La nourriture sera mangé en simulant le robot, les besoins primaires d’un humain deviendront une corvée supplémentaire pour le robot, un travail en plus du reste.

A chaque fin de cession d’entraînement et de conditionnement, il y aura une à deux heures de discussion d’égal à égal. Je m’assurerai que tout est à la normal et que ton corps et ton esprit vont bien.

C’est hard comme transformation. L’objectif est de faire de toi un objet (souvent sexuel) et de te considérer comme tel. Ton physique va souffrir (au début surtout) de l’immobilisme et de l’espacement des repas. Ta seule source d’émotion et de pensée seront tournés vers les ordres de ton propriétaire. Exécuter à bien une tâche sera le seul moment où le plaisir sera présent. Les autres émotions seront assourdi dans ton immobilisme.

Nota : ta santé sera toujours au cœur de mes préoccupations. Mais ton confort… se sera plutôt l’inverse.

Autres exemple plus court, l’option esclave

D’abord il y a le contrat, comme pour toutes les transformations en fait. Il sera strict car un esclave appartient vraiment à son Maître tout en restant humain. Ce qui complique pas mal les choses pour ne pas dépasser les limites. Le contrat servira surtout à limiter les punitions qui seront plus souvent physiques que psychiques.

Le conditionnement sera beaucoup plus de l’ordre du renforcement négatif avec punition à chaque mauvaise action. Les bonnes actions seront félicitées bien sûr mais un esclave sert c’est ce pourquoi il est fait, il n’est pas un employé ou un collègue, il n’a donc pas besoin d’être en permanence complimenté.

L’hypnose sera plus sur le rapport supérieur/inférieur. Je t’implanterai une graine qui va germer. « Je suis inférieur à tous les autres non-esclave »

On y travaillera dessus frisant le bourrage de crâne et le brainwashing. Se sera long et on utilisera toutes les méthodes, y compris les messages subliminaux controversés (aucune preuve scientifique de leurs efficacité).

J’implanterai également des émotions d’adoration envers les Maîtres afin de facilité la soumission et les tâches quotidiennes.

Comme pour le robot, il y aura quelque trigger afin que le Maître puisse faire sentir son pouvoir sur toi. Ton corps réagira seul et exécutera un ordre.

L’hypnose sera moins spectaculaire que pour le robot ou le chien. Mais elle sera très utile pour changer quelques détails.

Lâcher son Ego au profit de celui d’un autre n’est pas bénin. C’est sans doute libérateur mais ça ne se fait pas sans heurt. Pendant une partie du processus, tu vas souffrir physiquement (punition) et mentalement (brainwashing).Je m’assurerai de ta santé mentale mais pour une transformation de ce niveau, tu dois bien comprendre les risques. La magie n’existe pas. On ne sacrifie pas sa liberté et son égalité sans souffrir un minimum. A la fin du processus, le cadeau sera là, tu deviendras un vrai esclave soumis à ton Maître. Tu n’auras besoin de te soucier que d’une chose, le plaisir de ton Maître. Ton plaisir et tes désirs se retrouveront dans ça.

Mais encore une fois, c’est du travail. Et des sacrifices, beaucoup. L’hypnose fait beaucoup mais pas tout.

Puisque c’est avant tout un travail mental, la transformation en esclave passe surtout par le mental et le conditionnement.

 

 

L’hypnose et son rapport à la soumission et la manipulation

Il faut savoir que la relation entre hypnose et soumission est très encré dans l’esprit du commun mais que pourtant l’un n’est pas lié à l’autre.

Un fantasme commun

Naturellement, l’hypnotisé est concentré et focalisé et une séance d’hypnose n’a pas vocation à soumettre. Je dirais même plus que c’est l’inverse. Le pouvoir est à l’hypnotisé aussi étrange que ça puisse paraître. Un hypnotiseur propose, un hypnotisé dispose.

Et justement, la véritable soumission est quelque chose d’actif et de rationnel. C’est un choix fait par le soumis pour le soumis. Il y a une forme de don de soit. On peut vivre une séance complète d’hypnose sans pour autant ressentir une once de soumission.

Alors pourquoi y voir une relation ? Tout simplement car le travail est le même. Dans les deux cas, il y a une forme de lâcher prise et d’acceptation. Et avec l’hypnose, on ne ment pas ; on vit le truc ou l’on ne vit rien du tout. Je ne veux pas dire qu’on ne peut pas mentir, non mais qu’on ne peut pas se mentir.

Plus que le travail sur la soumission, l’hypnose peut aider à enlever tout doute. A constater, à rationaliser bref à savoir.

Dans le milieu BDSM (soumission),

le fantasme du brainwashing, de la robotisation et de la soumission « forcée » sont des fantasmes assez communs. L’hypnose permet non pas de faire tout ça mais de créer un terrain favorable ; un cadre idéal et surtout temporaire.

Ainsi grâce à l’hypnose, on peut pousser à fond le concept de la soumission tout en étant en sécurité. C’est à dire que la transe devient un atout car il suffit de naviguer entre la transe et l’éveil pour quitter instantanément le jeu.

Cependant, une fois que la transe hypnotique est vraiment bien installé. Que le lâcher prise est bien présent, on peut travailler sur ce qu’on appelle : « L’indépendance de l’inconscient ».  Arrivé à ce stade, le conscient est tellement dissocié, qu’on peut créer l’illusion du contrôle total de l’hypnotiseur sur l’hypnotisé. Vient alors une sensation de perte de volonté consciente pour ne laisser place qu’à l’instinct conservateur. Un hypnotisé arrivé à ce stade, garde son éthique et sa volonté, ce n’est plus la même partie qui agit. Au lieu de faire des choix conscient, seul l’inconscient les fait. Vient alors une véritable sensation de soumission totale, si chère à beaucoup de soumis.