[Fiction]L’examen[partie 5]

Me déshabiller et ranger mes affaires dans le meuble m’a pris que quelques secondes. En caleçon et chaussettes, je reste accroupi. Si je ferme le cadenas, je ne peux plus m’habiller en civil sans le consentement du chef. J’ai le cœur qui bat le chamade. Je ne suis plus du tout excité, je suis confus et je ne sais plus  ce que je veux. Je me frotte le visage et caresse une seconde mon crane tondu de frais. J’ai pas fait ça pour rien ! J’ai pas passé des heures de fantasmes pour rien. Je veux voir où ça me mène. Je veux explorer l’idée qui m’excite tant.

Je prends une grande inspiration et je ferme le cadenas. Je me lève et détends mes épaules. Au pire, j’explique mon problème et le plan s’arrête. Ce n’est qu’un jeu, n’est-ce pas ?

Je sors enfin de derrière le paravent. Le Chef est là derrière son bureau, en uniforme. Il lui va super bien. Il y a une musique qui sort de je ne sais où. Elle m’aide à me détendre un peu. On se regarde et malgré la différence de taille, il ne semble pas du tout impressionné. Moi, je le suis complètement.

« Tu es une nouvelle recrue, je vais m’assurer que tu es en parfaite santé puis je vais te faire signer ton contrat de recrutement. Dedans, il y aura tout ce que tu auras à faire pour être un bon soldat et intégrer ma… »

Je n’entends pas le dernier mot. une pulsion de plaisir m’envahit. Ca ne dure pas longtemps mais mon sexe semble être pris de spasme comme dans la salle d’attente. Impossible de le cacher mais le chef ne semble pas le voir, tant mieux.

Tout en m’expliquant chacun de ses gestes, il prends mes mesures qu’il note scrupuleusement. Il me flatte et reste souvent proche de moi. Il me lève un bras, vérifie une tache sur ma peau, s’attarde sur le seul tatouage que je me suis autorisé jusqu’à présent, les dates de naissances de mes enfants. J’ignore s’il veut que je le sache ou non, mais je l’ai surpris plusieurs fois en train de me renifler. Il écoute mon cœur avec un stéthoscope puis d’autres trucs avec. Il parle beaucoup et j’écoute attentivement mais j’imprime pas. Plus le temps passe et plus je me sens bien. J’étais gêné, je ne le suis plus du tout. Tant que mon chef est satisfait, je suis à ma place. Et si je suis à ma place, je suis heureux tout simplement.

Mon Chef me demande finalement d’enlever mon caleçon. Il le prends et le renifle cette fois-ci sans aucun détour en me regardant dans les yeux. Puis le jette visiblement.

« Tu n’en auras plus jamais besoin. Si tu signes ton contrat, c’est moi qui te fournirait tes sous vêtements. Ta liberté de t’habiller comme tu l’entends n’existe que lorsque tu es en civil.  Tu es mon soldat, c’est donc moi qui décide de tout. »

« OUI CHEF ! »

Il se penche ensuite vers mon sexe qui est miraculeusement au repos. Je sers les dents, je ne veux pas bander ; allez savoir pourquoi. Il me le palpe, soupèse la bourse, le tord un peu et la goutte d’un coup de langue. Mon sexe finit par gonfler, tout se fait dans un silence relatif, seul la musique vient à mes oreilles. Parfois le chef fait un bruit appréciateur ou interrogatif. Il finit par me branler lentement en me demandant de ne surtout pas bouger. Je finis par bander dur et il continue lentement tout en malaxant doucement mes couilles. Il semble plutôt pensif. Je finis par gémir un peu malgré moi et à bouger le bassin pour amplifier et accélérer un mouvement trop court et lent à mon goût.

« Pas bouger… »

Je m’exécute un peu frustré. Je commence à mouiller et l’excitation commence à ne plus être que physique. La situation, pourtant clinique, m’échauffe. Il continue à me masturber terriblement lentement, et mollement. Sa bouche n’est même pas à 10 cm de ma queue mouillée d’excitation. Parfois il sert plus fort les couilles mais sans jamais aller jusqu’à la douleur. Puis il se redresse d’un coup, donne une claque sur la verge et je recule plus de surprise que de douleur.

« Tu as bougé ! »

Il se met à rire. Et me demande de mettre mes deux mains sur le bureau. Il écarte mes pieds et continue à me branler un peu plus fortement mais toujours aussi lentement. Et finit par parler. Sa voix est toujours la même que la toute première fois que je l’ai entendue. Calme, ferme et enjouée.

« Tu feras attention, tes couilles sont mal rasées. Tu garderas la barbe, elle ta va trop bien pour que Je m’en passe. (se faisant, il passe les doigts dedans, c’est aussi agréable que sa lente masturbation toujours en cours). Je vais te pénétrer avec un doigt puis deux puis trois. Ca te va ? »

Je ne suis qu’actif ! Ai-je envie de lui dire. Mais je finis par dire : « J’ai peur de la sodomie, chef. »

Il ne se moque pas, ne brusque pas, mais n’abandonne pas.

« Avec moi, tu ne seras pas que passif, mais se prendre ma bite de chef fait parti de ton travail. J’irai doucement, la douleur n’est pas du tout dans mes délires. Mais je veux que tu te soumettes autant à moi qu’à ma bite. Et te prendre comme un chien sera dans mes désirs. Je te promet que tu n’auras pas mal. Je vais tout faire pour que tu en demandes plus. Mais je ne peux pas continuer avec toi si tu ne te donnes pas complètement. Je répète soldat, et tu peux dire non. Je vais te pénétrer avec un doigt puis deux puis trois. Ca te va ? »

« Oui… »

Mon stress augmente. Ma sexualité n’est pas vraiment fixée. Et autant sucer me plaît, autant qu’on touche à mon anus m’effraie. Il arrête de me masturber et se place de telle sorte qu’il puisse me sucer tout en mettant des gants chirurgicaux. J’ai peur. Mais je ne débande pas. Il me suce doucement et me caresse les cuisses. Si je bouge le bassin, il cesse et me dit de ne pas bouger mais que je peux gémir si tel est mon envie. Puis il reprend sa fellation lente et baveuse. Petit à petit le plaisir augmente cette fois-ci purement physique. Parfois ses mains s’approchent de mon trou et je me crispe.

« Ne t’inquiète pas. Je ne tenterai rien sans te le dire avant. Toujours le consentement même dans nos jeux les plus profond. »

Puis il reprend sa lente fellation. Il continue d’explorer la raie de mes fesses, de me masser les cuisses et le périnée. Parfois il caresse en passant mon anus sans jamais s’y attarder. Je finis par me détendre mécaniquement. L’excitation reprends, et… la frustration. C’est chaud et agréable comme un massage mais pas assez rapide pour que ça puisse aller jusqu’au bout. Il passe de plus en plus de temps sur mon anus mais cette fois-ci je ne dis rien. Il joue quelques secondes avec l’élasticité de la peau, je ne dis toujours rien. Puis il se mets en me pomper plus fortement sans bouger ses mains, l’excitation augmente de plus en plus. Je commence à gémir. puis à gémir plus fort. Son doigt ne bouge plus, j’ai presque envie qu’il rentre mais il ne le fait pas. Je commence à grogner, le plaisir monte vraiment, il suce bien, mais c’est surtout la situation. Arrive le moment où je commence vraiment à me laisser aller au plaisir et là, il arrête.

« Ne bouge pas. »

Il se relève et dans mon champs de vision va saisir du gel.

« Ecoute soldat, pas d’hypnose, juste ton chef et toi. On n’ira pas plus loin dans le jeu tant que je n’aurai pas rentré trois doigts. Ca prendra le temps qu’il faut. Je peux y aller ? Je ne cherche aucune douleur, aucun inconfort mais JE veux rentrer trois doigts. Je peux ? »

J’hésite mais finit par faire oui de la tête.

Il me parle calmement, me demande cent fois de me détendre et de me laisser aller à ma nature. Et tout en parlant, il présente un doigt sans forcer, sans rentrer. Je me tends d’instinct, il ne change pas de discours. De son autre main, il me branle doucement.

« Concentre toi sur le plaisir de ta bite de soldat. »

Je m’exécute au mieux. C’est pas facile mais lui obéir me semble naturel malgré mon stress. Je finis par me détendre et son doigt rentre sans aucun effort. Je suis un peu surpris. Il ne bouge pas plus pendant quelques secondes. Puis il fait de lent va et vient. C’est un peu étrange mais sans douleur. Le temps passe, je m’aperçois alors qu’un deuxième doigt est rentré sans heurt. Les va et vient sont amples et un peu plus rapide. Ce n’est pas agréable enfin pas vraiment, c’est juste bizarre. Il sort complètement puis les re-rentre facilement, il me félicite. Je me cambre un peu flatté. Il rigole gentiment, je souris.

« Je vais bientôt rentrer trois doigts et vérifier ta prostate ensuite. Tu vas trouver ça étrange tout du long. Essaye d’y ménager du plaisir. »

Le chef se redresse et me demande de m’allonger sur le dos sur son bureau. Il lève mes jambes et me demande des les placer sur ses épaules de tout leurs poids. J’hésite mais il insiste. Il est plus solide que ce que je pensais, il ne bronche pas. Je n’ai pas débandé, il en profite pour me sucer tandis qu’il a enlevé ses gants. Il mets à nouveau du gel et peau à peau, il rentre un doigt sans difficulté. Puis le deuxième vient. Il présente le troisième je le sens, je me contracte, il ne dit rien et continue de me sucer avec lenteur mais avidité. Dans son uniforme, entre mes jambes, la situation pourrait être comique mais elle finit par m’exciter. Il me suce mais je ne me sens pas du tout actif ou dominant.

Le troisième doigt a du rentrer sans même que je m’en aperçois car je sens que c’est beaucoup plus gros. Il rentre et sort, un, deux ou trois doigts sans aucun soucis. Parfois il me suce parfois il me branle parfois il me félicite d’être un bon soldat. Ces trois choses m’excitent au plus haut point. Je le sens, je suis en train de me donner à lui. Je commence à caresser l’idée de sa bite à l’intérieur de moi.

Mais il n’en fait rien. Il joue à l’intérieur de moi avec un seul doigt depuis un moment déjà. Mes jambes commencent à flageoler mais je ne dis rien. Il semble insister toujours au même endroit. Au bout d’un certain temps, je commence à ressentir une chaleur inconnue mais très agréable, comme un chatouillement. Le Chef doit l’avoir compris car insiste à répéter le mouvement plus fortement et rapidement. Je ne peux pas m’empêcher de râler un « C’est booooonnnnn Chef !! » avant de me détendre complètement. Il rentre un deuxième peut-être un troisième doigt et insiste encore et encore. Par vague je sens un plaisir exotique et subtile. J’ai envie qu’il fasse ça des heures et en même temps je voudrais qu’il arrête car je commence à manquer d’air à respirer comme je respire actuellement. Il ne semble pas vouloir s’arrêter.

Puis tout d’un coup, il sort de là, descend mes jambes en cotons et me demande de me lever quand je pourrais.

« Tu es en parfait santé soldat. Essuie toi pour ne pas tâcher mes sièges et assieds toi là. »

Il se place derrière son bureau et sort quelques feuilles, un stylo et un tampon.

« Lis ça entièrement. » et me tend mon futur contrat de recrue à ses ordres.