[Fiction]Le soldat [partie 3]

Les rangers sont à ma taille. Je les ai essayées une fois mais je me suis senti mal à l’aise, comme incomplet. J’ai fini par les ranger car je passais trop de temps à les regarder. Le soir juste avant de me coucher j’ai allumé mon écran, cliqué sur le lien et pour une fois je fus moins surpris par le nouveau titre ‘soldat?’, je me suis installé confortablement, et j’ai cliqué.

« Mon soldat, je suis fier de toi. Ton cadeau t’a beaucoup plu n’est-ce pas ? Elles sont à toi, pour toi, c’est ta fierté. MAIS ! Tu ne mérites pas de les porter encore. Et tu dois l’avoir déjà deviner. Bientôt tu viendras me voir, prêt et serein. Souhaites tu te mettre à mon service ? Veux tu devenir un bon soldat ? Obéir et servir ! Obéir et servir le chef, ton chef ! »

A chaque question j’ai répondu haut et clair  » Oui chef !  » Pas de manière bizarre ou sans le vouloir. Le chef parle vrai. Je sais qu’il a raison, qu’il ne veut que mon bien. Je me suis même mis au garde à vous. Si fier d’avoir été choisi ! L’audio s’arrête ainsi. J’ai sorti les rangers que j’ai regardé à nouveau avec envie. Comme une pulsion, je me suis déshabillé, j’étais en chaleur. Regarder et toucher ses chaussures là me faisait un effet bien plus intense qu’un porno, aussi intense que du sexe. Voir ses rangers était érotique, non plus fort encore. En m’imaginant les porter avec le reste de la tenue et rendre fier mon chef me fit juter en quelques secondes. La jouissance fut tellement puissante que j’en fus tout pantelant. Cette nuit là je ne dormis pas bien. Il me manquait encore quelque chose. C’est au matin que j’eu une sorte d’illumination. Je suis bien idiot, heureusement que j’aurai bientôt quelqu’un pour penser pour moi. C’est d’un uniforme dont j’ai besoin. Quel soldat n’a pas d’uniforme ?

J’achète l’uniforme le jour même. Je sais exactement ce qu’il me faut, comme si je l’avais toujours su. Plus j’y réfléchis et plus je me dis que j’ai été bien lent pour comprendre que j’avais besoin d’être aux ordres d’un être supérieur et bienveillant. Ma vie était tellement mieux organisée, j’étais tellement plus serein depuis que le chef m’avait pris sous son aile. Le soir même, je clique sur mon lien. La vidéo s’appelle ‘finalement’. Elle commence par quelques flash de lumière et un tic, tac très agréable. Il y a un homme un uniforme militaire, de dos à genoux. Un compte a rebours commence à 10. 9… 8… … 7… … … 6

A mon réveil, je suis nu et c’est le milieu de la nuit. Ma tondeuse à la main. Je me suis rasé le crane, le torse et le reste. Mais la barbe non, j’ai la main prête à le faire mais je sais que je n’ai pas pu. Cette barbe c’est ma fierté, ma virilité, ma personnalité. Je repose la tondeuse, je suis tellement mieux comme ça, moins négligé. Je joue avec la barbe quelques secondes. Je range et nettoie le désordre tout en restant nu. Puis je me pose devant le miroir. Je me regarde attentivement ; de bas en haut. Je fais soldat, nu mais soldat tout de même sauf la barbe. Elle fait tâche, elle fait ancien moi. J’ai alors comme un vertige, un mal aise intense. Je m’assoie sur le sol. Je suis confus, perdu. Je mets mon pyjama et tente de dormir un peu. Je tourne dans mon lit comme maladif. Dans un éclair de lucidité je saisis la fameuse carte de visite du mon chef. Son numéro commence à s’effacer mais il est heureusement visible. Je tape le numéro fébrile puis envoie un sms expliquant mon désarroi.

La réponse se fait attendre. Il est trois heures du matin. Mais comme mon destin est entre Ses mains, je suis un peu rassuré. Il lira mon message bien assez tôt et y répondra avec sagesse. Je finis par réussir à m’endormir. Au réveil, Son message m’attends.

‘Je statuerai sur ta barbe beaucoup plus tard. Laissons-la tranquille, ce qui importe c’est toi et comment tu peux devenir un bon soldat. Envoie moi un sms avec une photo de toi quand tu pourras mettre ton uniforme.’

Je répondis un ‘merci Chef.’ Puis repris ma journée du mieux que je pus. L’attente de mon uniforme allait être insoutenable. Le soir, je cliquais sur le lien, m’attendant à moitié à ne pas avoir de nouvelle vidéo. Pourtant ‘soldat3’ est bien là.

« Déshabille toi. (Je m’exécute sans réfléchir.) Joints les pieds et place bien tes bras le long du corps. (J’obéis, excité.) Le regard droit devant et fier. (Je fais ce que le Chef veut.) A partir de maintenant, tout les soirs tu feras exactement ça. Et tu diras haut et clair : « Etre un soldat aux ordres du Chef est ma joie. » Répète après moi ! (Etre un soldat aux ordres du Chef est ma joie.) Obéir c’est le plaisir (Obéir c’est le plaisir.) Je suis inférieur à Mon Chef et j’en suis satisfait. (Je suis inférieur à Mon Chef et j’en suis satisfait.) Je suis heureux de servir Mon Chef. (Je suis heureux de servir Mon Chef.) Mon plaisir est de servir. (Mon plaisir est de servir.) Gloire à mon chef et jouissance à sa gloire. (Gloire à mon chef et jouissance à sa gloire.) »

Je reste quelques secondes puis inspiré je répète les mots avec convictions. Je bande.

« Etre un soldat aux ordres du Chef est ma joie. Obéir c’est le plaisir. Je suis inférieur à Mon Chef et j’en suis satisfait. Je suis heureux de servir Mon Chef. Mon plaisir est de servir. Gloire à mon chef et jouissance à sa gloire. »

Mon sexe est alors pris de spasme, j’ai comme l’impression qu’Il est là, derrière moi, fier et je jouis cérébralement. Je me mets spontanément à genoux et je murmure :

« Je vous appartiens et c’est ce que j’ai toujours voulu. »

Le lendemain, le lien ne pointe vers aucune vidéo. Je suis un peu déçu mais je me déshabille et prononce le petit rituel. Même cause, même conséquence, si j’y mets de la conviction, je jouis simplement en pensant à mon Chef fier de moi.

Le surlendemain, je reçois enfin l’uniforme. Je l’ouvre et le renifle avec délectation. Mais rien ne se passe. Je suis déçu, ça sent le neuf et c’est tout. Je vais enfin le porter. Enfin je vais avoir le droit de montrer mon vrai moi à mon Chef. Enfin !

Je me déshabille. Je range mes affaires civiles dans le placard. J’ai envie que tout soit parfait la première fois que je le porte. Mon appartement est nickel, les rangers sont lustrées. Elles sont au pieds du lit. Je pensais bander comme un âne mais non. J’ai le sang chaud et l’esprit troublé mais mon corps est plutôt calme. C’est solennel. Pas de sous-vêtements, j’enfile le pantalon. Il me va tellement bien que j’en suis ému. J’enfile le T-shirt puis mets la fameuse ceinture. Je bataille un peu j’en ai jamais mis des comme ça. J’essaye d’être au carré mais c’est pas évident. Et enfin j’enfile la chemise camouflage. J’ai le cœur qui bat la chamade, j’ai l’impression de renaître.  J’enfile les rangers. Je me redresse et pour jouer je claque des talons et me mets au garde à vous. J’ai l’impression d’être entier. Un sentiment de fierté m’envahie. Je me sens si bien que j’ai envie de pleurer de joie.

Je fais la photo demandée. Je l’envoie et mon Chef répond presque immédiatement.

‘Samedi, 10h00, visite médicale et incorporation. Viens en civil mais n’oublie pas ton uniforme, rigoureusement propre, repassé. Il en sera de même de ton corps. Crane rasé de frais ainsi que tout le reste (sauf la barbe évidemment).’
Avec l’adresse du lieu de rendez-vous.

Je réponds un simple ‘Chef !’ J-4 avant le début de ma nouvelle vie.

2 réflexions sur « [Fiction]Le soldat [partie 3] »

  1. Bonjour… chef.
    Tes textes m’ont bien émoustillé. Ils font écho à ce que je ressens au plus profond de moi. J’ai le sentiment d’être né esclave (plutôt que soldat), mais les barrières issues de la société m’empêchent de céder à mes pulsions. Pourrais-tu m’aider à devenir ce que je suis?
    Bien sincèrement,
    Fred

    1. Contrairement à cette fiction, pour embrasser sa nature d’esclave, il faut s’investir dans le processus. Chercher un maître, réfléchir à sa condition d’esclave et se lancer dans le processus.
      L’hypnose n’est pas un outil magique. Le processus doit déjà être enclenché, tu dois déjà savoir ce que tu veux devenir et comment.

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