[Fiction]La rencontre[partie 4]

Tant qu’il était chez lui, l’idée d’avoir enfin un soldat à mes ordres restaient de l’ordre du fantasme. Pendant le spectacle, j’avais eu un énorme crush sur lui. Je l’ai repéré rapidement et j’ai de suite eu envie de lui parler.

Pendant le show, c’était presque trop facile. Il jouait le jeu si bien que j’ai même cru qu’il simulait. Pourtant, comme pour un besoin de preuve, je lui ai fait une suggestion qu’il ne pouvait pas simuler selon moi. Et il l’a passé avec succès. A la fin du spectacle, j’avais envie de me jeter sur lui, mais je me suis abstenu par respect et parce que j’espérai enfin avoir trouver le premier membre de ma meute.

Chaque vidéo ou audio que je lui envoyais depuis était un franc succès. Même si des mois s’écoulèrent, l’avancement était flagrant. Mais surtout il semblait n’avoir pas conscience de me répondre régulièrement. C’était une situation inespérée : alors avec le cachet de mon dernier spectacle je lui ai acheté des rangers. Et tout se précipite à ce moment là.

Aujourd’hui, il va sonner dans mon cabinet. Et je vais devoir cacher que je suis aussi nerveux que lui. A 10h00 exactement il sonne. Je lui ouvre, en uniforme et lunettes de soleil. Sans un mot ni pour lui ni pour moi, je lui indique la salle d’attente. C’est la première fois que je vais jouer dans ce lieu. Et ça m’excite beaucoup. Je lui demande de s’assoir et de me tendre son sac où doit logiquement se trouver son uniforme.

Il s’exécute en tremblant un peu. Je suis aussi nerveux que lui mais des années de maîtrise de moi me permettent de le cacher habillement. Il est plus beau que dans mes souvenirs, son crane quasi chauve et sa barbe parfaitement huilée le rendent désirable au-delà des mots. Seul dans la salle d’attente, il paraît petit pourtant il me dépasse de la tête et des épaules.

Je quitte la pièce et rentre dans mon cabinet que j’ai transformé en cabinet médicale pour l’occasion. Le docteur du dessus, un ami et amant régulier, m’a prêté du matériel et m’a expliqué certain geste érotique qu’un médecin un peu pervers pourrait faire à un patient consentant. Je place son uniforme plié proprement de tel sorte qu’il ne puisse pas le rater, les rangers au pied du paravent où il va se déshabiller. J’attends une longue minute pour me refaire le fil rouge dans la tête et surtout pour me calmer un peu. Hocine est parfait, je ne veux surtout pas gâcher ma chance avec lui par trop de précipitation.

Je l’ai fait attendre moins de dix minutes. Je rentre dans la salle d’attente avec mon rôle bien en tête. J’ouvre la porte à la volée le faisant sursauter. Je souris et lui dit : « Bon j’ai entendu dire que tu souhaitais devenir ma recrue. Tu vas devoir passer une série d’examen avant d’intégrer ma meute. »

La meute… ce fameux fantasme irréalisable que je tente malgré tout de réaliser. Dans la plupart des fichiers, je n’ai mentionné que son obéissance et le côté militaire. Mais dans le dernier audio, celui qui importe le plus, celui qui l’a vu se transformer en soldat (rasé, excité par l’uniforme, etc.) contenait la suggestion de l’idée de meute. Et si la suggestion a fonctionné à chaque fois que le mot meute est prononcé, il doit avoir un orgasme hypnotique.

… Et je l’ai vu écraser sa bite contre son corps deux secondes après avoir prononcé le mot. J’en suis très fier.

L’idée de meute m’attire autant sinon plus que l’uniforme. Et mixer l’hypnose, l’uniforme et l’idée de meute ne peut que m’exciter. La meute est un rêve que j’ai depuis que j’ai hypnotisé lors d’un bootscamp BDSM.

Je suis donc fébrile et l’excitation fait s’envoler tout stress. J’ignore jusqu’où on ira aujourd’hui et s’il y aura un demain, mais j’ai envie de m’investir à fond avec lui. Pas de précipitation, aujourd’hui on joue et avec un peu de chance, il sera mon tout premier soldat.

« Derrière, tu vas pouvoir te déshabiller, tu enlèves tout sauf sous-vêtements et chaussettes. Tu ranges tes affaires dans le petit placard. Il y a un cadenas. Tu retourneras à ta vie civil que lorsque ce cadenas sera ouvert. Bien sûr c’est moi qui ait la clé mais c’est toi qui décide de le fermer. Prends ton temps. Ensuite quand tu seras prêt, tu sors de derrière et je deviens ton chef jusqu’à la fin de ton incorporation. Ok ? »

Il réponds oui de la tête et disparaît de ma vue. Je n’ai rien à faire qu’à attendre. La musique que j’ai utilisé pour toutes les vidéos commence à se faire entendre dans la pièce où aucune horloge n’est visible. Il est 10h30, personne ne sait quand nous sortirons de cette pièce et dans quel état.

Il sort du paravent. Il est tout simplement parfait. Mes instincts dominant se réveille brutalement comme jamais. Je switch sincèrement pour la première fois de ma vie. Je n’ai qu’une envie c’est de le soumettre.

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