HYpnoAdmin raconte son apprentissage au BDSM

Ceux qui me connaissent un peu savent que je suis dominant. J’ai ce caractère et ça me plaît d’être décisionnaire dans un jeu Dominant/soumis. J’aime qu’on s’occupe de mon plaisir et qu’on en retire du plaisir. J’aime qu’un soumis se lâche et se laisse aller.

Actuellement, je ne suis ‘‘que’’ dominant. C’est ma nature. Comme je n’aime pas faire les choses à moitié avec mes passions, je souhaite devenir un véritable alpha. Et prétendre pratiquer le BDSM.

Ce que j’appelle alpha c’est être un dominant à 90% et ne rendre de compte qu’à un véritable Maître BDSM. En gros c’est une hiérarchie. Je suis soumis à celui qui m’apprend à devenir alpha et j’écoute attentivement les autres vrais Maîtres BDSM.

Selon mon opinion

Bien entendu, le respect et la discipline sont au cœur de cette pratique, ce qui signifie que le soumis à 100% est respecté tout autant que mon Maître premier, seul le rapport à ce respect est différent.

Je ne le répéterai jamais assez. Et je le dirais encore et toujours. Peu importe l’aveulissement dans le jeu ou le scénario, un être vivant reste au final libre et doit être soutenu dans son parcours initiatique.

Que vous soyez soumis au maximum ou soumis qu’un tout petit peu, vous aurez le même respect de ma part. Seules les actions et leurs portées seront différentes.

Bref.

J’ai la croyance que pour être un bon alpha, il faut avoir été soumis. Pour comprendre ce qu’un soumis ressent, ce qui le motive, ce qu’il éprouve et ce qui lui fait peur, il faut y être passé. Afin de juger et de jauger par empirisme et pas seulement par empathie, il faut essayer ce que l’on va faire.

Voilà pourquoi, j’ai un maître, mon Maître. C’est un ami et un amant aussi. Je l’ai présenté à mon mari et nous avons passé le réveillon du jour de l’an ensemble. Même si ça ne fait qu’un an et quelques que l’on se connaît, j’ai confiance en lui.

Les deux premières séances furent plus dans l’exploration, dans la simple mise en pratique et dans la découverte de la douleur, et de la restriction. J’ai découvert ce que signifie jouer avec un sadique, un dominant sadique. Le respect des choix mais également la subtilité du dépassement des limites. J’ai compris à ce moment-là qu’on ne se considère pas soumis BDSM si on fige ses limites ad vitam. Au contraire, le maître est aussi là pour faire grandir le soumis, lui faire accepter de plus en plus pour jouer de mieux en mieux. Un peu comme l’apprentissage de la danse classique, si on ne pousse pas son corps à plus de souplesse, on restera débutant et timide. La véritable beauté d’un soumis se révèle au moment où il dépasse une limite et où il en remercie son dominant.

La troisième séance fut plus rude pour moi. Trop de choses, trop d’informations, trop d’excitation et de compréhension, trop vite. Mais j’ai compris que le dominant doit être le seul à rythmer. Que c’est non seulement du respect (c’est lui le maître) mais aussi de la sécurité. Seul le dominant garde son sang-froid en toute circonstance, il est donc mieux placé pour savoir quel rythme donner. Le soumis doit accepter que le seul qui sait vraiment c’est le maître. Que le soumis ne doit faire qu’éclairer le dominant de ses limites et laisser au maître le choix. Sinon ce n’est ‘‘que’’ du SM.

Il y a quelques jours, j’ai commencé les séances d’apprentissage. C’est-à-dire que je joue le rôle de soumis mais je dois rester attentif afin d’apprendre dans les deux visions. Bientôt je commencerai mon rôle d’alpha sous la supervision strict de mon Maître. (Que j’appelle chef pour éviter certaines confusions en ‘‘public’’)

Actuellement, j’apprends à gérer mon stresse. A ne pas avoir peur de la douleur, à respirer et à connaître mes limites et ce que ça signifie pour un soumis et pour un dominant. Ce n’est pas pour m’envoyer des fleurs (bon peut-être un peu) mais c’est difficile pour moi plus que pour un soumis. Un soumis ne doit qu’apprendre à gérer et se laisser guider, en somme lâcher prise. Moi, futur alpha, je dois faire ceci et comprendre la portée des choix de mon maître afin de faire les miens aussi éclairés. Mon corps apprend la soumission et mon esprit apprend la domination BDSM. Ce n’est pas évident.

9 réflexions sur « HYpnoAdmin raconte son apprentissage au BDSM »

  1. Il n’est à mon sens effectivement impossible d’être un Maître accompli sans passer régulièrement de l’autre côté du miroir surtout dans les jeux sadomasochistes où la douleur doit progressivement faire monter jusqu’à l’extase. C’est un jeu du juste équilibre, trop peu et rien ne se passe (sauf peut-être de la simulation), trop et tout s’arrête (avec une terrible perte de confiance du soumis envers le dominant). Comment reconnaître ces sensations si on ne les a pas testées soi-même ? Certes, il est possible de détecter les signes négatifs mais, tant qu’à faire, autant les éviter.
    Le Maître avec qui j’ai eu ma meilleure séance SM jusqu’à me faire dépasser mes limites psychologiques pratique régulièrement tous ses supplices sur lui. Il a été absolument clair dès le départ, il ne fait rien sur quelqu’un qu’il n’ait jamais subit lui-même.
    Un autre point important de sa philosophie d’une bonne séance SM c’est que certes, l’acceptation de la douleur participe aux plaisirs du Maître, mais cela doit être suivi d’une récompense à la mesure de ce qui a été donné (cette récompense variant selon le soumis).
    Cette nuit là j’ai beaucoup donné et beaucoup reçu.

  2. Bonjour
    Je suis rentré très resament dans le monde de la bdsm, j’ ai en début voulut apprendre se que ses la soumission. Mais j’ai était déçu,par les personnes se disant maîtres ou maîtresses, je suis bisexuel avec une plus grande préférence sexualle pour les femmes.
    J’ai était trop dominante, plus soumise à leurs yeux. Moi je pense que j’ai pas trouvé le bon ou la bonne dominant(e).
    Si vous pouvez m’aider dans ma voie , et me décrire quoi lire , pour apprendre, je pensais à aller dans un clubs bdsm.mais je suis une femme et j’ai peur de se que je vais voir , je veut que observer pour apprendre et savoir rôle est fait pour moi. Mais je suis d’accord pour être une bonne maîtresse il font etre une bonne soumise.
    Merci pour vont réponse.
    Aurore Rose

    1. Bonjour,
      Je ne connais pas très bien le monde féminin, BDSM. Je te conseille de voir celles qui sont connues au-delà du microcosme lesbien.
      Je ne vois pas d’autres réponses que de t’encourager à trouver le/la bon(ne) dominant(e) et pour ça il faut chercher, tester et recommencer.

  3. Bonjour à toutes et tous,
    Tout d’abord, super compte rendu, bravo !
    Cela me donne encore plus envie de me lancer dans cet univers.
    Je voudrais sérieusement développer et travailler mes instincts de domination avec un maitre et/ou être conseillé par un alpha…pour en devenir un à mon tour dans l’idéal.
    J’aurais clairement besoin d’apprendre, de connaitre les règles, le contrôle de soi et de l’autre…et ainsi apporter le plaisir et le recevoir.
    Hâte de vous lire..

  4. Bonjour les années passent et je n’aspirent qu’ Une seule chose être soumise consciente physiquement et cérébrale
    J’ai déjà toucher cet art , aimer, soumise à de vrai maître ils ont quitté ma région d’autre utilise cet art, font peur je voudrais trouver mon maître aller jusqu’au bout de mon éducation
    Signé mon appartenance
    Merci de me guider ou même trouver celui qui voudrait me connaître pour être sa soumise

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