Imagine un dragon

Souvent, en séance d’hypnose, on m’annonce « Je n’ai pas d’imagination. » ou « Je ne sais pas visualiser » ou « Je n’arrive pas à imaginer. » C’est un frein très classique à l’hypnose. Un frein classique et puissant, qui… n’existe pas.

Définition

L’imagination, telle que je la demande en hypnose, est la capacité à se projeter dans un concept. Ce concept n’est pas évoqué par les sens externes, il s’extrait donc du tangible.

L’imagination est un concept métaphysique issue de la culture et de la mémoire. Il est impossible d’imaginer une idée ou un concept en dehors de toute réalité. Extraire de rien un quelque chose en imagination, c’est pas possible.

Par exemple, une licorne est un animal inventé, qui n’existe pas. Mais, le cheval, on connaît. La couleur argent on connait. Une corne on connait. Les halos de lumière on connait… Bref, assembler des concept réel, extrait du tangible pour former un patchwork c’est de l’imagination.

Un escalier, on connait. Des planches de bois, on connait. Le vide, on connait. Un escalier en bois, dans le vide, on peut imaginer quand bien même ça ne soit pas possible.

Visualisation

Par abus de langage, en français en tout cas, un hypnotiseur pourra dire « Tu vois » en lieu et place de « Tu imagines ». En fait, dans la langage, on utilise des verbes liées au sens pour parler de l’imagination.

Visualise (vue), ressent (sens), imagine (image), visionne (vue) etc.

Bien sûr il existe un vocabulaire qui s’extrait de ça comme « pense » ou « conceptualise ».

Dans la bouche d’un hypnotiseur, tout ce qui a attrait à l’imagination sont des synonymes libres de sens. C’est à dire que s’il dit « visualise », la plupart du temps, il demande simplement de « penser à ». L’hypnotiseur laisse libre court à l’hypnotiser de conceptualiser de la manière qu’il veut.

Fertilité dans l’imagination

Sommes-nous tous égaux dans notre capacité à imaginer ?

Oui !

Sans équivoque, sans aucun doute de ma part, si vous n’avez aucune maladie, votre imagination est aussi fertile que celle du plus grand physicien théoricien du monde ou de l’artiste le plus talentueux. Alors certes, vous ne pourrez jamais imaginer ce qu’eux imaginent car vous n’êtes pas eux. Et il est vrai que nous ne sommes pas tous égaux dans la traduction qu’on a dans notre tête.

Certains écrivent pour sortir leur imaginaire, d’autres jouent de la musique ou développent des équations. Et d’autres auront leur idée piégé dans leur tête.

Pour enfoncer le clou, c’est vrai qu’imaginer un nouveau moteur à combustion est beaucoup plus utile à l’humanité que d’imaginer un dragon. Pourtant, le moteur comme le dragon sont de la pure imagination et très fertile de surcroît.

La traduction de l’imaginaire

Quand on parle pour un hypnotisé, sa traduction est inutile. C’est toujours mieux quand on transmet ou qu’on rend compte de ce qu’on imagine, c’est vrai. Mais ce n’est pas nécessaire à vivre une transe aussi intense que souhaitée.

« Mais je n’arrive pas à imaginer ! »

Oh que si ! Nécessairement, obligatoirement, indubitablement si !

Si j’écris « chien » vous pensez immédiatement à cet animal poilu, marchant à quatre pattes. Et plus vous connaissez cet animal plus vous pensez à des choses avec ce mot.

Pourtant chien, c’est (au niveau des sens) uniquement 5 lettres c h i e n formant le son [ ʃ ][ j ][ ɛ̃ ].

Tout comme, en vrai, deux points et une parenthèse ne forment un sourire que parce qu’on est capable de l’imaginer : )

« Pense à un escalier » et savoir ce qu’est un escalier, c’est déjà l’imaginer et c’est largement suffisant pour être hypnotisé.

Par contre, il est vrai, que maintenir un concept pure dans le temps est une chose difficile sans artifice. La véritable difficulté dans l’imagination en hypnose (et là nous ne sommes pas tous égaux ; MAIS ça se travaille) c’est de maintenir l’imagination assez longtemps pour vivre la suggestion. Rester concentrer sur le concept « escalier » n’est pas aisé. Mais le ressentir, le visualiser, bref, évoquer des sens internes pour maintenir l’imagination plus longtemps sont des stratégies payantes.

Conclusion

Non, vous ne manquez pas d’imagination. Et oui maintenir son imagination longtemps demande une grande concentration et donc du travail.

Je retombe sur mes pattes. Tout le monde a assez d’imagination pour être hypnotisé à 100% mais il faudra plus ou moins de travail.

Une séance érotique chez HYpnoAdmin

Combien d’€

La thune, c’est mon truc. J’aime le fric, le blé, le pèze, les économies, les sous, les ronds, les actions, les bénef…

Donc 35€, en liquide

Combien de temps

1H minimum, c’est tout ce que je garantis

Location

A Beaucaire, chez moi, dans un bureau de ma maison.

A savoir

J’ai des gros chiens et des chats. (Allergie ?)

Venir propre même s’il n’y a pas de contact physique. J’aime mon odeur rarement celles des autres.

Il y a des places juste devant chez moi, aucun problème de parking

Je ne viens chercher personne nul part quand c’est pour une séance (contrairement au week-end hypnotique)

Avant la séance

On va avoir une longue conversation, où je vais poser beaucoup de questions dont certaines très étranges. D’ailleurs je pose toujours des questions étranges même pendant la séance.

On éteins son portable et si le client à une montre, il la pose cachée. Le temps doit être le dernier des soucis. Je gère, seul, le temps.

On s’assure qu’il n’y a pas d’urgence pipi/caca

Pendant la séance

Souvent, la transition est « Bon on commence ? »

J’explique ensuite ce que je vais faire. Je commence régulièrement par une suggestion du genre « les yeux se collent » ou « les mains vont se rapprocher » Et en fonction du résultat, je continue de faire des suggestions de se genre.

Puis lorsque je pense qu’on est bien en phase, on travaille sur la/les raison(s) de la venue du client. Toujours de la même manière, je suggère, pose des questions et invite le volontaire à imaginer des trucs.

L’érotisme

Tout dépendra de la séance. Mais l’orgasme hypnotique est un incontournable. Je fais, à la demande, faire des strip-teases. Me faire renifler. Faire des rêves érotiques. Et d’autres encore.

La sexualité

Parfois, le client et moi, on baise. Mais c’était établi avant la séance. Et ce n’est ni une fin en soit, ni une obligation. Mais dans ces cas là, je suis toujours actif et sa traîne rarement.

Comment on se sent

Étrangement bizarre, bizarrement étrange. Il se passe des choses ordinaires mais qu’on n’a pas choisies, pas vraiment. Et il se passe des choses extraordinaires dont on ne s’attendait pas. On se sent concentré et étrangement imaginatif. Les codes de la réalité ne sont plus aussi important, faire au mieux semble beaucoup plus facile quand on ne s’embarrasse pas de réalisme.

On a l’impression de faire semblant sans pour autant s’empêcher de le faire. On sent qu’il se passe un truc mais souvent on ne veut pas saisir la raison et on se laisse porter. C’est comme un rêve dans le réel. On fait, c’est tout.

D’un trait 1

C’est facile d’adorer un être magnifique. Il réponds aux canons de beautés, possède une aura charismatique et sent bon le sable chaud.

Adorer le beau, c’est facile ; et inutile. Quelqu’un de beau domine déjà les autres. Il a l’habitude d’être écouté, servi et respecté. Où est l’intérêt de se soumettre à quelqu’un comme lui ? Où est l’accomplissement et la recherche dans ce cas-là ?

Un véritable chemin de soumission commence lorsque le (futur) soumis choisi son dominant sur un détail, un feeling, un instinct. Il choisit consciemment sur un critère parfois trivial. Mais pas la beauté.

Bien sûr qu’il faut qu’il plaise ! Bien évidemment ! Mais où est l’intérêt d’élever un dominant au rang de Maître dont le plaisir est au cœur de ma vie quand toute la vie lui donne déjà ce dont il a besoin grâce à sa beauté ? Aucun.

Choisissez votre dominant avec les tripes pas avec les yeux.

Dans notre société, le dominant naturel est déjà un dominant dans la vie de tous les jours. Il spolie la vie des autres soumis ou non. Vous en connaissez tous, ils sont souvent beaux ou riches ou possède un talent rare. Bien sûr, pas tous les riches ou beaux ou célèbres ne sont des dominants. Mais ceux qui le sont n’ont aucun intérêt à posséder un soumis BDSM. La vie leur en fournira toujours plus. Et le soumis BDSM ne lui servira donc à rien.

Alors qu’un dominant lambda (comme moi par exemple) a besoin d’un soumis pour être dominant, pour lui apporter ce qu’il lui manque.

Oui, nous ne sommes pas beaux ou riches. Oui nous n’avons pas la salle de jeu d’un milliardaire ou la tenue qui lui va à ravir. Oui nous avons du ventre. Non nous n’avons pas toujours une bite d’un acteur porno. Oui, nous faisons parfois des métiers de larbins.

Justement. Pensez à quel point un soumis devient utile et agréable pour des gens comme nous. A quel point, on peut se servir de vous de manière optimale.

Mieux vaut un dominant moche qui en veut plutôt qu’un dominant beau qui en a.

Tu ne l’as pas volé

Basé sur des faits réels, largement romancé, celui qui m’a raconté cette histoire se reconnaîtra.

Il cache la vérité, sans doute encore aujourd’hui.

Petit homme dans la xXxtaine, fier de ce qu’il a accompli, découvre encore le monde et cherche à vivre expériences après expériences. Dans le miroir, il se voit comme quelconque, il a passé l’âge de se trouver moche ou beau par rapport aux jugement des autres. Peut-être qu’il aimerait se débarrasser de la graisse ici et là, mais il s’en contente. Il pose un sourire sur son visage banal et fini de se raser méticuleusement. Il a un rendez-vous. Un rendez-vous fétichiste.

Oh non ! Non, il n’est pas soumis. Pas du tout, c’est uniquement pour découvrir.

Sur le papier, il va voir une connaissance qu’il respecte beaucoup. Une connaissance dont il sait son expérience dans le milieu BDSM. Beaucoup l’appel « Maître », lui l’appelle « boss » de manière sincèrement affectueuse, sans ironie ni moquerie.

« C’est un ami avant tout » C’est ce qu’il clame à qui veut l’entendre. Il se trompe. Il ne le sait juste pas encore. C’est un ami, oui, mais aussi son dominant réel. Il ne l’avoue pas, ne le dira peut-être jamais mais il voit en son « boss » une figure tutélaire et de respect qu’on ne peut donner à un ami.

Oui, il le tutoie. Oui il est familier avec son boss. Mais… Mais il ne le sent pas que comme ça. Quand dans sa douche, il pense à son boss, il le voit aussi sévère, paternel et patronal. Jouer à la console, boire un apéro et rire sans barrière ; et dans l’intense chaleur du jet d’eau, il se voit à ses pieds, heureux de voir son boss sourire.

Mais la douche n’est que temporaire, et le masque n’est même pas fissuré. Lorsqu’il sonne chez son boss, il sourit, l’embrasse et le considère et le traite comme un ami, cher certes, mais ami seulement.

Ils ont déjà joué ensemble, et rejoueront encore plus tard. C’est pourtant ce jeu-là, qu’il me raconte. Les autres sont imprécis dans sa tête, une expérience de plus. Ce jour-là, ce n’est pas une expérience, c’est un souvenir qu’il me raconte. Aussi imprécis, décousus et émotionnellement engagé que le sont tous les souvenirs majeurs.

Lorsqu’il me le raconte, il n’a même pas conscience de me raconter une chose importante. Et lorsqu’il l’a vécu, il n’avait pas l’impression de vivre un moment essentiel. Voilà pourquoi son récit commence et finit de manière banal.

« Je me suis rasé méticuleusement, je me suis habillé et je suis parti chez lui. »

Banal.

Ils se disent bonjour, discute moins d’une minute et il se laisse mettre au sol par le boss. Même s’il comprend que le boss veut qu’il lèche les baskets, il n’en fait rien. Il pose ses lèvres dessus, bouge un peu mais c’est tout.

*Je ne suis pas un soumis réel après tout* se dit-il en constatant toute fois que son sexe est rigide depuis un moment déjà.

Le boss le force à lécher et téter son sexe à travers le jogging. Ce qu’il fait avec grand plaisir malgré la texture désagréable du textile.

*J’aime la bite. C’est normal de faire ça.* Une vérité pourtant inutile à se répéter.

Deux gentilles gifles plus tard, le boss laisse sa bite à disposition. Ca ne dure pas longtemps mais il suce son boss comme un affamé. Pourtant, elle n’a rien d’exceptionnelle, il en a juste très envie.

« Déshabille toi complètement. » lance le boss en relevant son jogging.

Le jeu va devenir plus corsé, ils le savent tous les deux. Face contre une planche verticale, vissée au mur, il est attaché, saucissonné avec maîtrise. Il ne peut plus du tout bouger. On lui place une cagoule en cuir. Il a confiance mais il a peur tout de même.

Il s’attarde d’ailleurs sur cette peur.

« A ce moment-là en tout cas, je n’ai pas peur de mon ami. J’ai juste peur de mal faire, de mal réagir, de mal être. Je respire par anticipation. Je crois me souvenir qu’il joue un peu avec ma peau… »

Il est excité, mais plus sexuellement. Son sexe est au repos. Ce n’est plus sexuel, c’est émotionnel. Je sens qu’il allait dire spirituel. Je pense qu’il a bien fait de changer le mot. Il parle moins que d’habitude car son envie de bien faire le submerge.

Puis le boss le fouette.

« Au début, j’essaie de gérer la douleur, comme on me l’a appris. Je n’y arrive pas mais j’encaisse. Puis petit à petit, c’est la honte qui me submerge. La honte d’être gras, la honte d’être nul et pas expérimenté. Et pourtant, c’est à ce moment là que je pige le truc. »

Cette honte lui donne de la force. La sensation de mériter ce qui lui arrive, rend juste le fait de se faire frapper. Les coups finissent par s’arrêter. Mais il en voulait plus, il voulait être lavé de sa honte. Il n’osa rien dire. Je pense qu’il n’aurait pu rien dire. Le jeu passe à autre chose et il expérimente à nouveau.

Il subit la cire chaude, les pinces à tétons. Et ça redevient un jeu. Il classe alors cette séance avec les autres. Il a aimé oui mais sans plus. Pourtant…

Le masque fissure un peu.

Il a découvert ce qu’il aime dans la soumission mais il se le cache profondément.

[APPEL A CONTACT] Film porno

Je cherche à rentrer dans le monde du porno français en tant que prestataire. J’ai envie de développer l’érotisme de l’hypnose bien plus loin que l’underground. J’ai les capacités pour accompagner des performeurs mais je n’ai pas de lien avec ce fabuleux univers.

Voilà pourquoi je vous demande de l’aide. Si vous êtes lié de prêt ou de loin au monde de la pornographie, n’hésitez pas à prendre contact, ça m’intéresse au plus haut point.

Je cherche une production qui accepterai de pratiquer dans ses films une véritable séance d’hypnose avec tout ce que ça implique. On créerait ensemble un nouveau type de porno rarement ou même jamais vu en France. Et je serais fier de faire parti de ce projet.

A vos claviers !

Je suis à l’écoute de tous vos projets et événements à venir et serait ravi d’y participer. N’oubliez pas d’utiliser la rubrique contact ou de laisser un commentaire.

Chaleur et naturisme

Ce texte hypnotique doit être lu par des personnes majeures et joueuses.

Ce texte a pour vocation de vous amuser, vous exciter et vous déshabiller ! Donc mieux vaut être complètement habillé 😉

Laissez vous porter par l’histoire et les images.

 

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Le corps possède un thermostat interne qu’on peut augmenter ou diminuer à son envie. Imaginons, quelque part dans ton corps, je monte doucement le bouton du thermostat. Laisse toi remplir par une douce chaleur orangée, comme si tu commençais à rayonner comme un soleil

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Il commence à faire chaud, non ? Il serait peut-être temps de trouver un moyen de diminuer la température et de se sentir plus à l’aise. Ce qui est amusant c’est que plus tu vas hésiter et plus la chaleur va monter. Et plus tu te laisseras porter par les suggestions de ce texte, plus tu te sentiras bien, à l’aise.

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Tu as un vrai petit soleil bouillant à l’intérieur de toi. Il y a un seul moyen de se sentir bien, d’avoir moins chaud. Et si on laissait tes mains décider seule d’enlever ce haut vraiment trop chaud à porter ? Et si ces mains devenaient des tentatrices venues libérer ce torse prisonnier de la chaleur ?

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Laissons faire ces tentatrices, laissons explorer et libérer le haut. Concentrons nous plutôt sur le plaisir que tu auras un peu plus tard à avoir beaucoup moins chaud. Pendant qu’elles travaillent concentrons nous sur ces drôles de pieds enflammées et moites. Ne serait-ce pas génial de les libérer aussi ?

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Tu sens que toute la chaleur se trouve dans tes pieds. Tu les entends te supplier de les libérer. Et pourtant ce sont ces mains tentatrices qui vont les libérer. Observe juste le plaisir immense lorsque enfin les pieds sont libres. Ressent la joie toute simple de ne plus avoir chaud à ces pieds qui remercient.

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La chaleur bien qu’ayant diminué n’est pas parti. Il fait toujours très chaud au niveau des cuisses et de l’entre jambe. Une odeur de sueur vient chatouiller tes narines. Étrange ! C’est pas la tienne.  L’odeur est pleine de phéromones, comme des petits pollens qui viennent allumer ton cerveau d’excitation.

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Comme si le pollen plein de phéromone avait excité les tentatrices, les mains bougent avec encore plus d’aisances… et surtout d’envie. L’appétit augmente mais pour respirer encore plus de pollens. L’excitation augmente encore et encore. La chaleur se concentre sur tout les endroits encore habillés.

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Sans y penser, les mains ont enlevé le bas, il ne reste que le sous-vêtement ! Étrange, l’odeur de sueur est encore plus forte et encore plus agréable. La chaleur n’a pas diminué elle est juste très concentrée sur l’entre jambe. Une des main tentatrice vient de récupérer une perle de sueur. L’envie de la goûter est très forte.

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Que va-t-il se passer lorsque cette goutte de nectar aphrodisiaque va se retrouver dans ta bouche ? Quelle goût ça va avoir ? Et si on se laissait surprendre… Vas-y ! Goûte ! N’est-ce pas délicieusement excitant ? Laisse cette potion agir tranquillement, comme un élixir merveilleux. Laisse la chaleur se concentrer encore plus.

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Tu as du sentir ta respiration changer. La potion fait de plus en plus d’effet. La chaleur est désormais aussi une grande excitation. Ce n’est plus orange chaleur, c’est rouge passion ! Et ces mains tentatrices définitivement pleine de liberté… prête à tous pour te libérer complètement.

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Ta salive doit avoir un goût étrange. De miel sans doute ? Oui c’est ça ! De miel ! Délicieux. Le cœur bat peut-être plus fort. L’excitation est encore plus élevée. Et ces tentatrices qui explorent toujours, désireuses de libérer le dernier bout de tissus qui te retient de prendre le plus de plaisir possible.

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Elles ont déjà commencé à te libérer que tu étais encore concentré à lire le 9. Tu sens que ton corps travaille entièrement pour t’enlever le dernier bout de cette barrière qui t’empêche de vivre pleinement le truc. Le pollen, l’élixir, le miel, les tentatrices, tout s’amplifie immédiatement.

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Tu pensais qu’être nu serait le climax ? Pas avec moi voyons ! Ce n’est pas fini. Bien sûr que tu te sens merveilleusement bien et excité. La chaleur va bientôt finir par s’évacuer complètement et elle va sortir par la sortie ultime du plaisir. Tes mains te proposent déjà une dose d’élixir concentrée, récupéré dans l’entre jambe.

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Aspire volontairement jusqu’à la dernière goûte de ce qu’elles te proposent. Combien vont-elles t’en donner ? Une fois, deux fois ! Trois fois !? Quatre fois ! Le plaisir augmente à chaque fois. Au-delà de ce que tu imaginais possible. Et cette chaleur qui ne demande qu’à sortir…

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L’odeur est tellement plein de pollen que la tête tourne de désir. Le miel est si fort, que l’appétit augmente encore plus. L’envie d’évacuer cette chaleur devient irrésistible. Et ses mains tentatrices agissent avant même que tu y es pensé. Elles travaillent pour libérer cette chaleur !

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Dur de réfléchir, dur de penser. Seulement constater que le corps ne s’appartient plus. Que le désir, que le plaisir, que l’appétit. Que le pollen, que l’élixir, que le miel. Et cette chaleur qui est toujours coincée ! Et ses mains qui travaillent à l’évacuer ! Encore, encore, elles travaillent !

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As-tu envie que je te libère de la chaleur ? En as-tu vraiment vraiment très envie ? Vraiment ? Dit-le alors ! Dit le fort ! Et laisse moi guider ces tentatrices. Lorsque tu liras le chiffre 1, ni avant ni après, la chaleur se libérera grâce aux tentatrices. Et alors là…

3

La chaleur augmente encore, le plaisir et l’envie aussi. De plus en plus les mains travaillent de plus en plus vite. Tu salives de plus en plus de miel, tu respires de plus en plus de pollens.

2

Les mains tricotes et préparent ta jouissance, de plus en plus et de mieux en mieux. Tu oublies tout le reste

1
Jouis !

Conscient, inconscient, subconscient et perméabilité

Qu’est-ce qu’un tas de cailloux ? A combien de cailloux peut-on dire qu’un tas est un tas ? Je pointe 100 cailloux entassés les uns sur les autres, est-ce un tas ? J’en enlève 2, est-ce toujours un tas. Il en reste 12, est-ce un tas ? 11 ? 10 ? 9 ? 8 ? Avec 2 cailloux, ce n’est plus un tas. Mais 4, est-ce à nouveau un tas ? Oui ? Non ? Si je pointe 10 cailloux reposant tous sur le sol. Est-ce un tas ? S’ils sont empilés ?

Bienvenue dans ma tête.

Pour reprendre la métaphore du tas de cailloux, j’ai beaucoup de mal avec la frontière séparant nettement un concept de son cousin voir de son opposé. Nous pouvons tous pointer du doigt du noir ou du blanc. Mais mettre la frontière entre le gris clair et le gris foncé devient beaucoup plus subjectif.

A mes yeux la différence entre le conscient et l’inconscient et la même qu’entre un tas de cailloux et quelques cailloux. C’est flou, perméable et changeant en fonction de beaucoup de paramètres.

Toutes fois, je vais tenter de vous apporter des définitions qui correspondent à l’image de ce que je me fais des concepts de ces trois mots. Lorsque je parle de ses mots en séance ou sur ce site, il faut les lire globalement comme suit :

 

Conscient :

Lorsqu’un choix (ou un acte) est conscient, la personne le faisant peut retracer le vecteur de décision qui lui a fait faire ce choix (ou cet acte). Il va pouvoir rationnaliser les raisons, les sensations et avoir l’impression d’un libre arbitre évident.

Vecteur de décision :

Tout comme un vecteur en mathématique, c’est un objet qui possède une origine (ici temporelle), une direction (du sensible vers la pensée puis vers la décision) et un sens (du domaine causal). On peut y retrouver la métaphore du fils de la pensée (en français) ou du train de la pensée (en anglais).

Inconscient :

Le choix (souvent) ou l’acte (parfois) sont inconscient lorsque la personne n’a pas l’impression d’avoir appliqué une forme de volonté. Souvent la personne ne pourra donner d’origine à ce choix ni même savoir quel sens l’a déclenché.

Subconscient :

Je ne sais pas ce que c’est. Dans ma tête c’est la même chose que l’inconscient.

Pendant une séance avec moi, lorsque le volontaire cherche à devenir soumis ou à mieux rentrer dans un rôle, ce qu’il désire c’est inconscientiser ses décisions.  Perdre le contrôle, ce n’est pas être contrôlé, c’est avoir l’illusion de n’avoir plus le choix ou de n’émettre plus aucun choix.

 

Petite parenthèse que je ne me lasserai jamais de répéter :

Je souhaite rajouter aussi la notion de libre-arbitre et de consentement. Lors d’une séance d’hypnose, peut-on perdre le consentement ? Oui. Est-ce normal ? Non.

Comme toute relation avec un ‘’sachant’’ (ici hypnotiseur) et un ‘’apprenant’’ (hypnotisé), le consentement éclairé en pleine conscience n’est pas forcément évident. Il suffit de voir les soucis dans le milieu médical (par exemple) pour s’en rendre compte.

J’ai à cœur dans ma pratique le consentement, quitte à y perdre un peu de spontanéité et à casser le jeu, je préfère toujours poser la question : « Tu es d’accord ? »

Et l’hypnotisé (ou le soumis ou le drone ou le chien…) ne doit pas hésiter à dire « non ».

Je referme la parenthèse

 

 

Pendant une séance, je vais dissocier le conscient de l’inconscient. C’est-à-dire que je vais prétendre parler à deux entités distinctes qui sont pourtant un seul et même tout. (Un peu comme le tas de cailloux… Je sens que je vais perdre pas mal de monde sur ce sujet…)

Cette façon de faire, qui n’est pas obligatoire, permet de travailler au maximum sur l’inconscientisation des processus mentaux.

Je m’explique. 99.9% des gens qui viennent me voir veulent à minima se sentir contrôlé, guidé par une force irrépressible tout en ayant la possibilité de garder le contrôle. On pourrait y voir un paradoxe mais en fait c’est possible.

Et pour ça, j’utilise la dissociation. Je demande au conscient de devenir spectateur de son inconscient. Et je demande à l’inconscient d’être acteur. Comme, usuellement, celui qui décide et agit semble être le conscient, lorsqu’on inverse les rôles alors le conscient se retrouve à avoir l’illusion de ne plus rien décider.

Je continue. Quand vous avez un réflexe, un geste qui semble venir de nulle part, c’est en fait votre inconscient qui a décidé d’agir en catastrophe. Le geste devient plus rapide et précis car sans le filtre de la rationalisation du conscient. Cet article n’est pas là pour vanter un réflexe. Je tiens juste à signaler que vous effectuez des choix inconscients tout le temps et que le conscient n’en a aucune maîtrise.

Avec l’hypnose, on force, en quelque sorte, à rendre tous les choix réflexes. Ce qui implique qu’ils sont sans filtre rationnel, sans jugement et surtout donne l’illusion de venir de nulle part. En somme on obtient le résultat que tous les fétichistes de l’hypnose et du lâcher prise désirent tant.

La perméabilité intervient à ce moment-là. En fait, des choix ont été faits. Simplement le chemin usuel n’est pas emprunté. Le choix conscient qui a été fait donne l’impression de ne pas l’être car il n’a pas fait le même chemin mental. Le conscient se retrouve alors dans l’illusion du spectateur. Il devient virtuellement l’inconscient de son inconscient. Le conscient devient l’inconscient et vice versa.

L’inversion n’est pas parfaite, elle n’est même pas réelle, elle est juste dans l’illusion de la perte de contrôle. Voilà pourquoi résister est si facile. Votre conscient qui habituellement tient les commandes d’une même ferme depuis des années, lâche temporairement prise et découvre que quelqu’un d’autre peu manipuler les manettes. Mais le conscient est fort et surtout il est taillé pour commander. Reprendre les manettes en une fraction de pensée est donc facile.

D’où l’absence de paradoxe dans le désir de lâcher prise tout en étant vigilant et consentant.

 

Et la perte de contrôle total ?

Relisez l’article vous avez la réponse. C’est possible. Mais la somme de travail et de confiance qu’il faut atteindre est colossale. Même avec l’hypnose (qui permet de prendre beaucoup de raccourcis) il faut penser en années plutôt qu’en heures.

Petit plaisir des yeux

Futur du site

Bonjour les hypnocurieux

Non, le site n’est pas arrêté, non je ne suis pas en pause, et non je ne travaille pas sur un immense projet pour le site.

Je n’ai juste pour l’instant rien à dire, rien à raconter. Une vidéo est en standby depuis presque un mois. Je n’arrive pas à finir l’écriture.

Pour ce qui est de l’hypnose :

Je continue d’étudier le sujet et de pratiquer dans mon coin. Une récente découverte sur l’hypnose et la science vient mettre à mal pas mal de mes croyances, je prêtais moins de pouvoir à ce phénomène qu’il en a finalement. Je me retrouve avec des outils efficaces que je n’utilisais pas car j’avais peur d’être mis dans la case charlatan.

Je dois donc réévaluer mes pratiques et m’entraîner sur de nouvelles méthodes (que je connais mais que je n’utilisais pas). Je ne vous en dis pas plus.

Pour ce qui est de l’érotisme et de la pornographie :

J’aimerai en faire plus. Plus de fétichisme lié à l’hypnose, au jeu de rôle et au sexe tout simplement. La vitrine que m’offre ce site semble toucher un public fidèle mais typiquement virtuel. Or le but premier de ce site, c’est de montrer que j’existe et de transformer le fantasme virtuel en fantasme réel.

Le taux de transformation des visites virtuelles en mise en application réelle est de moins de 0.01%… Ce qui est vraiment très peu sachant qu’il doit y avoir moins de 100 personnes différentes qui visitent le site chaque mois.

Je sais que le frein principal reste ma situation géographique et que mon public est Paris-centré (il est plus difficile de faire bouger un Parisien que de faire venir un Lillois ou un Bruxellois !)

Le second frein c’est le passage du virtuel ou réel. Je m’aperçois que la timidité et la prudence sont vraiment très hautes (en tout cas pour mon public). Ce qui est dommage pour tout le monde.

Et enfin, le fait que je fasse payer mes prestations. Je ne suis pas cher, vraiment. J’offre une prestation rare et de qualité. Je suis expérimenté et investi dans un mouvement de constante amélioration de mes qualités premières. Mais j’offre une prestation qui est parfois sexuelle et je me dis que c’est sans doute la raison pour laquelle les gens ne veulent pas payer.

Mais le prix n’a rien à voir avec le sexe ! Ce que je fais payer c’est mon travail avant tout. J’offre le gîte et le couvert.

Pour ce qui est du BDSM :

Et je parle du BDSM, pas de la soumission ou des jeux de rôle, je pense arrêter ou au moins faire une pause longue durée. Ce milieu est exigeant et beaucoup trop de gens m’ont fait regretter de m’y être investi. Le BDSM, pour moi, c’est un jeu sérieux où on se dévoue. Peu de gens semblent partager mon opinion et trop de gens se sont servis de moi pour leur propre plaisir égoïste.

Je vais continuer les dressages hypnotiques, mais je vais revoir mes prestations afin d’éviter d’attirer les parasites du fétichisme.

Pour ce qui est du virtuel :

L’investissement en temps (et un peu en matériel) est assez énorme pour offrir un site de qualité. J’aimerai passer sur un site plus professionnel et moins « blog » afin de montrer un travail plus sérieux.

Mais un webmaster coûte cher et je n’ai pas les moyens ni les clients nécessaire pour vous offrir un site de la qualité que vous méritez.

Pour ce qui est du réel :

La communauté francophone des fétichistes de l’hypnose réfléchi à un projet spécial pour 2019. On vous garde la surprise. Nous sommes 3 et bien que rien est fait, dites-vous que le projet est entre des mains sérieuses et qu’il verra le jour. Restez connecté 😉

Je vais également participer à un autre camp BDSM où je ne m’occuperai que de l’hypnose fétichiste (un peu comme la dernière fois). Je n’ai pas encore les dates mais se sera en juin ou en juillet. Je compte profiter de cet événement pour proposer un show d’hypnose érotique afin de créer un spectacle écrit et de le jouer ensuite partout en France.

Ce show sera donc interdit au moins de 18ans et sera fait pour un public non timide 😉 Je ne vous en dis pas plus pour l’instant.

 

Conclusion :

Cet article n’est là que pour rassurer et informer. Je ne suis ni absent ni démotivé. Je n’arrive juste pas à écrire ni à faire de vidéo pour l’instant.

Je ne poste pas tout ce qui m’arrive car je souhaite ne pas répéter dix fois les mêmes choses. J’espère pouvoir fournir bientôt la vidéo et peut-être retravailler mes prestations.

 

Transformation en robot (point de vue du soumis) 2/3

Update : humanoid-to-drone-conversion-v2.0.exe

Description : X505 est un drone robot qui exécute les ordres sans les discuter et désire ressentir, penser et agir comme un automate sans aucune humanité résiduelle.

Dès son arrivé, l’humanoïde est content de retrouver son ami et programmeur qu’il apprécie beaucoup et qu’il n’a pas revu depuis plusieurs mois. On commence la mise a jour par discuter, beaucoup de choses ont changés dans la vie de cet humanoïde depuis la première programmation : il est en relation avec un Maître avec qui il se sent bien et avec qui il a envie de progresser et il a commencé à vivre pleinement sa vie en expliquant ses envies à ses proches qui l’acceptent et le soutiennent (point qui sera utile plus tard dans la programmation).

Dans un premier temps, une vérification des fonctions de base est effectuée. Le programmeur active X505 et l’humanoïde se laisse très rapidement faire. Les différentes fonctions testées sont fonctionnelles, le Programmeur se fait servir et me demande de réaliser une tache répétitive que j’effectue sans me poser de questions. L’humanoïde reste toujours présent dans un coin de mes disques durs et reste toujours conscient, cette mise à jour sera axée principalement sur le lâcher prise afin « de l’éteindre » complètement et de me laisser total contrôle sur son corps.

Depuis la première programmation, l’humanoïde qui m’héberge à bien évolué dans sa vie. Il commence à s’accepter auprès de ses amis et certains l’aide à se sentir à sa place. Lors de quelques sessions, l’humanoïde a été tout simplement mis en position de soumis (assis au sol, posé aux pieds à sentir et lécher , manger en gamelle au sol, rien de plus) et par moments il sent dans sa tête un brouillard qui l’entoure de plus en plus jusqu’à le remplir totalement et le faire lâcher prise. Après en avoir discuté avec le programmeur, il décide d’utiliser cette expérience afin d’effacer totalement l’humain qui reste à mes cotés. Le reste de l’après midi était orientée vers le lâcher prise de l’humanoïde, celui-ci utilisé au service d’HYpnoAdmin (position de soumis, rangement de la pièce de stockage du drone, cuisine et service domestique, repas pris au sol, … ). L’utilisation du soumis reste soft, Hypnogramme n’étant pas complètement à l’aise pour le moment, mais le but étant que le soumis lâche le contrôle et cela fonctionne plutôt bien.

Après une nuit de repos, la suite de la mise à jour à été installée dans mes disques durs. Le programmeur tente à nouveau d’effacer l’humanoïde en lui faisant oublier son nom … Celui-ci résiste encore, mais je le sens faiblir. Il n’arrive pas à effacer complètement son identité pour le moment mais n’arrive plus à donner son nom non plus. Pour preuve, la gravure du matricule n’a posé aucun problème et il a pu ensuite s’identifier comme tel.

Un robot n’ayant pas de sentiments ni d’émotions, la mise à jour des différents capteurs fait aussi parti de cette mise à jour (http://hypnoadmin.wpweb.fr/2018/02/26/transformation-robot-2-3/).

Le toucher et l’isolation du corps du soumis à travers sa future peau de latex dans un premier temps, puis les yeux remplacés par des caméras avec une meilleure sensibilité, le goût qui est désactivé, l’ouïe ou bien encore le ressenti de la température. Le programmeur me fait tenir un morceau de glace, je la sens fondre dans ma main, je ressens quelque chose mais aucun ressenti de la température réelle. Les unes après les autres, toutes les sensations humaines sont reprogrammées, le corps humain est remplacé par des pièces métalliques puis les émotions humaines n’ont été reprogrammées afin que je puisse interagir selon les ordres qui me seront fournis.

A la fin de la session de programmation, une sécurité a été installée permettant, pour une fois, de laisser l’humanoïde revenir. Cette sécurité se présente sous forme d’un fusible réalisant une coupure d’urgence avec reprise de contrôle du drone en cas de danger imminent, même si j’espère ne jamais avoir à l’utiliser.

Une fois la mise à jour terminée, HYpnoAdmin souhaite programmer la fonction sexuelle du Drone et se faire plaisir par la même occasion. Le Propriétaire teste ma fonction « suce » et je m’exécute tel un masturbateur mécanique à vitesse variable. Afin de tester pleinement les aptitudes du Drone qu’il a programmé, le programmeur s’amuse à me pénétrer avec quelques objets. La bonne installation de la mise à jour à été confirmée par le fait que ma fonction érection est désactivée (là où l’humanoïde aurait été excité) et qu’aucune émotion ne paraît. De ce fait, afin de prendre du plaisir, le Programmeur me donne l’ordre de gémir puis enclenche la vidange du Drone en m’ordonnant d’éjaculer, et je me suis exécuté sans aucune émotion, sans aucun plaisir comme programmé.

La mise à jour terminée, de nouvelles fonctions ont été programmées, quelques points faibles subsistent encore. J’aimerai pouvoir ressentir encore plus mon corps métallique, que l’organe de vidange de l’humanoïde réponde totalement et correctement au programme et reste continuellement désactivé pour l’humanoïde également ou bien encore qu’il me laisse faire, mais cela viendra, je le sais. L’humanoïde reprend le contrôle de sa vie … enfin … c’est ce qu’il croit 😉

Depuis la dernière mise à jour, quelques semaines se sont écoulées, l’humanoïde reprend sa vie normale … normale a quelques petits détails près. Il a eu l’occasion de participer à une soirée sur le thème de la robotique et des nouvelles technologies et bizarrement il s’est senti très à l’aise, très attiré et bien à sa place en compagnie des véritables robots. Il a aussi mis du temps à se rendre compte que sa fonction érection avait été tellement bien désactivée qu’il n’arrive même plus à bander (toujours pas à l’heure actuelle). Mais je lui ai également réservé un joli cadeau auquel il ne s’attendait pas. Il a eu l’occasion de faire une séance d’isolation sensorielle (pour ceux qui ne connaissent pas, le but est d’être totalement isolé en faisant en sorte qu’aucun sens ne soit stimulé) et à force de se détendre et d’affaiblir ses défenses, j’ai pu prendre totalement possession de son corps pendant je dirais au moins une heure et demi. Plus aucun moyen de contrôler, plus aucun moyen de réfléchir, enfin il était totalement soumis à moi ! Vu comme il a aimé je pense qu’il va enfin me laisser faire plus souvent maintenant 🙂

Tabac froid [Récit érotique]

Elle n’est pas partie. La fin de matinée a chauffé la chambre de Thibaut, en plus de la fin de nuit agitée, ils ont tous deux transpirés sous la chaleur du début d’été. On est dimanche et elle n’est pas partie.

Il la regarde, elle lui tourne le dos peut-être encore endormie. Sa longue chevelure auburn tapisse une grande surface. C’est emmêlés, les élastiques qui devaient tenir judicieusement la masse de cheveux sont cassés ou sont tombés pendant les ébats ou le sommeil qui a suivi. Thibaut s’approche doucement sans se lever, elle sent aussi bon qu’hier soir. On peut dire ce qu’on veut sur la beauté des femmes, mais il est homme à se fier à son nez plutôt qu’à ses yeux. Même après tout ça, il trouve qu’elle sent bon. C’est un bon début.

Il se lève, nu, et cherche en silence un boxer et un T-Shirt sans la réveiller. Il la regarde quelques secondes et se remémore la soirée de vendredi puis celle de samedi. Thibaut est prêt à lui préparer un petit déjeuner.

Anne est finalement réveillée par l’odeur du café. Elle passe devant Thibaut avec pour seuls mots : « Où est la salle de bain ? » Il lui point du doigt une porte tout en fumant sa première cigarette. Elle agite ses mains devant le nez et dit « Tu pues le tabac, j’aime pas. »

C’est vrai que Thibaut fume trop. Il n’a jamais eu le courage d’arrêter.

Trois semaines plus tard, il est accroché. Anne est belle, vraiment belle. Elle sent toujours bon, toujours. Sa très longue chevelure est si rare de nos jours, qu’elle marque les esprits de tous. Elle est drôle, elle est autoritaire et elle sait ce qu’elle veut. Elle lui plaît tout simplement.

Thibaut a 30 ans, elle en a 26. Elle a des tas d’amis, il est souvent seul. Elle travaille beaucoup, il travaille à la maison. Et ils baisent souvent. Très souvent.

Trois semaines plus tard, il lui demande d’emménager avec lui. Cigarette à la main, il lui explique :

« C’est plus pratique ! Chez toi c’est tout petit et chez moi y a un petit jardin. »

Anne se tait un instant avant de prendre la cigarette des mains de Thibaut et de l’écraser dans son assiette.

« Ok ! Mais seulement si tu vas voir Alexandre pour arrêter de fumer. »

Alexandre… Un de ses nombreux amis gays. Thibaut l’a croisé une fois ou deux. C’est un grand gaillard, musclé, rugbyman qui doit avoir largement plus de 45 ans. Et accessoirement c’est un hypnothérapeute soit disant célèbre dans le milieu gay. Thibaut n’a rien contre les gays mais bon, il a toujours eu une sorte de rejet quand il y pense. La bite d’un autre homme ? Ça lui fait un drôle d’effet, une sorte de nausée.

« Pourquoi tu as écrasé ma clope dans mon assiette ?? »

« Arrête de fumer et je viens vivre chez toi. Et crois-moi, tu ne vas pas le regretter. Alors ? »

Il aimait cette femme, jeune et pourtant sûre d’elle. Autoritaire, parfois un peu trop, mais il ne pouvait s’empêcher d’écouter ses ordres péremptoires.  Et puis, arrêter de fumer serait toujours un plus.

« Ok, ok… Je vais prendre rendez-vous avec Alexandre. Je te promets d’essayer »

Anne lui tapota la joue, joueuse. Puis l’embrassa goulument avant de faire « beurk ! » à cause de la cigarette. Il se mit à rire, elle aussi. Il voulait tant lui plaire. Déterminé, il prit rendez-vous dès le lendemain.

Alexandre semblait déjà au courant de son appel, puisqu’il dit : « J’ai 2H ce soir après le sport. Passe me retrouver dans les vestiaires derrière le stade de Rugby. »

Thibaut se pointa au rendez-vous juste à l’heure. Les vestiaires venaient d’être utilisé tant l’odeur de sueur était tenace. Alexandre couvert de sueur séchée, encore sale de poussière, tendit une grosse main pour serrer celle de son client du jour.

« Assied toi. On va commencer de suite. »

Thibaut s’assoit tout en disant :

« Je fais tout ça pour faire plaisir à Anne. Je ne crois pas trop à l’hypnose mais je suis prêt à tout essayer pour arrêter. (Alexandre le regarde droit dans les yeux avec un léger sourire mais ne dit rien.) Tu sens un peu fort. Je peux attendre que tu es pris une douche avant qu’on continue si tu veux. »

« Non ça ira. Je la prendrais après. (Prenant une grande inspiration) Il y a des odeurs qui méritent d’être senties. Elles évoquent des choses parfois très profondément ancré dans la tête des gens comme toi. Parfois respirer l’odeur des vrais hommes rappelle la posture que certains autres veulent avoir au plus profond d’eux. Tu me suis ? »

Thibaut n’osant dire non, ne dit rien et fait un oui de la tête par pure politesse.

« La sueur, la vraie sueur, la sale, la bestiale, c’est une odeur que tu détestes parce qu’elles te rappellent ta place véritable. Tu aimes l’odeur d’Anne n’est-ce pas ? »

Thibaut n’avait jamais dit à personne que la raison première de son choix pour Anne était son odeur. Il voulut poser des questions mais il fut interrompu par Alexandre.

« Je vais te demander de fermer les yeux et de repenser à ce que je t’ai dit. De faire semblant d’y croire. De jouer le jeu en quelque sorte. »

Thibaut ferme les yeux, troublé. L’hypnotiseur semble s’être assis tout proche de lui. L’odeur est plus forte mais moins perturbante car de source unique.

« Tu vas écouter ce que je dis et dire oui au plus profond de ta tête à tout ce que je dis, même si ce n’est pas vrai. Tu vas jouer le jeu pour Anne, pour arrêter de fumer. Je vais continuer à te poser des questions, à te parler, parfois je vais te toucher la nuque, les bras, les mains ou le front. Toi tu n’as que trois choses à faire, rien de plus. Être d’accord sur tout ce que je dis, même si ce n’est pas vrai, garder les yeux fermés jusqu’à ce que je dise ‘’Réveille-toi !’’  et jouer le jeu. »

Au début, il ne se passa rien. Parfois Alexandre prenait le poignet et le soulevait puis le laisser tomber. Il parla de détente, de respiration, d’odeur, de tabac. Parfois il touchait le front pour ponctuer une idée, parfois il touchait la nuque pour alourdir la tête déjà bien lourde. Il ne le noya pas de questions ni même de mots. Les silences étaient nombreux. La voix rythmée et irrégulière, parfois lente et grave, parfois rapide et péremptoire.

Lorsqu’Alexandre dit ‘’Réveille-toi !’’, Thibaut ouvrit les yeux. Il était par terre, à genoux, les deux mains dans la moiteur du sol du vestiaire. Alexandre debout, il vit en premier la bosse que faisait son sexe dans ses vêtements. Thibaut se redressa rapidement, pas tant par la gêne que par ce qu’il devait se lever.

Alexandre lui demanda de manière sereine si Thibaut allait bien.

« Je vais bien. Je vais vous laisser, au revoir. »

Sur le trajet du retour, Thibaut tenta de se souvenir de la séance d’hypnose. Beaucoup de détails triviaux lui revinrent comme la sensation intense de dégoût qu’il ressentit à un moment. Il se souvint aussi de dire trois fois oui avec un plaisir non dissimulé. Il se rappela de cette sensation de partir en tourbillon et de ne trouver que la voix de l’hypnotiseur comme ancre. Mais ce dont il ne se souvenait pas c’était la raison pour laquelle il était autant fier de lui-même. Une fierté forte qui donne envie de chanter.

Il mit deux jours pour s’apercevoir qu’il ne fumait plus. Il faut dire qu’il avait acquis une nouvelle motivation. Anne lui avait demandé de nettoyer sa petite maison pour l’accueillir dignement. Ce qu’il fit avec un entrain qu’il ne se connaissait pas. Au bout de deux jours, il n’y eut plus un gramme de saleté. Lorsqu’il en fit part à Anne, elle le félicita après avoir vérifié elle-même. Il était fou de joie.

Le soir même, elle lui intima de s’allonger sur le lit les mains loin du corps.

« Pour te remercier de t’investir dans mon bien être, je vais te faire plaisir. Mais comme tu dois être fatigué de tout ça, je vais te laisser te reposer tandis que je m’amuse de ton corps. Interdiction de bouger les mains ou les pieds. Et tu jouies que lorsque je te dis que tu as le droit. Et si tu rates le coche, cou-couche panier. Ok ? »

« Ok ! »

L’idée amusa Thibaut. Son sexe gonflait déjà avant même qu’elle est fini la phrase.

« Oui maîtresse. » dit Anne sans émotion.

Thibaut fut surpris de cette injonction mais aussi de l’excitation qu’elle lui fit. Il murmura alors

« Oui maîtresse… »

Elle se mit à califourchon sur le torse de son sexe toy du soir. Elle défit sa longue chevelure et mi caressant mi fouettant son torse, elle commença à se frotter la vulve sur le pénis dressé. Il n’osait plus bouger, presque plus respirer. Il voulait la voir se servir de lui comme d’un jouet. Elle avait fermé les yeux, se laissant aller complètement. Elle prenait presque plus de plaisir à fouetter de ses cheveux que de ses rapides va et vient sans pénétration. Elle laissa monter son envie encore et encore tandis que Thibaut sembler disparaitre dans la masse de cheveux, il gémissait mais son plaisir n’était pas en lui, plutôt à elle. L’idée lui rappela étrangement la séance d’hypnose. Il n’était pas un vrai « mâle ». Il chassa l’idée qui le perturba beaucoup.

Anne ramassa enfin sa chevelure derrière elle et s’empala sur le sexe. Elle le chevaucha avec force et rapidité. Il commença à gémir. Elle le gifla « Ne jouit que si je t’y autorise »

« Pardon »

« Pardon Maitresse ! »

« Pardon Maîtresse »

Elle y alla encore plus vite encore plus fort. Thibaut s’oublia complètement. Il était sorti de son corps. Comment bouger sans bouger pour la satisfaire encore plus ? Ce fut la seule chose qu’il se dit.

« Jouit » dit-elle en criant d’un orgasme jaloux.

Il ne put le faire dans les dix secondes.

« Trop tard » ajoute-t-elle avec un sourire coquin.

Elle quitta le lit et lui dit :

« Je vais me laver. Viens dans la salle de bain me sécher quand j’aurai fini. Ensuite tu te laveras. »

Ce fut tout. Elle parla ensuite normalement à Thibaut. Il était confus. Il fit ce qu’elle lui demanda. Et lorsque les ordres s’arrêtèrent, il se trouva bête, pataud. Il était chez lui sans plus savoir quoi faire. Ils mangèrent en silence, lui en caleçon, elle bien habillé. Le nez de Thibaut capta l’odeur du tabac froid qui empestait encore un peu l’endroit pourtant propre.

« J’ai besoin de voir Alexandre. Vous-tu penses qu’il me recevra vite ? »

Il avait bégayé un vouvoiement ! C’était étrange.  Anne fit mine de n’avoir pas entendu et lui signifia qu’un rendez-vous était déjà pris dès demain. Mais elle ajouta mutine :

« Interdiction de te branler petit coquin. »

Il sourit et fit oui de la tête. C’était bizarrement excitant.

Même endroit, même odeurs. Mais pas même sensations. Ce n’était toujours pas agréable de sentir la crasse et la sueur, cependant, Thibaut se trouvait déplacé dans cette endroit, un peu comme s’il avait la chance d’être dans un carré VIP sans le mériter.

Alexandre l’attendait, sale et en sueur comme la dernière fois. Thibaut ne le salua pas :

« Qu’est-ce que tu m’as fait ?! »

Le visage d’Alexandre, qui était fermé s’affaissa. Il invita poliment Thibaut à s’assoir et fit de même amicalement.

« Anne est une dominatrice. Je suis aussi un dominateur. Et tu es un soumis. »

Thibaut se redressa vexé :

« Je ne suis pas soumis ! »

« Tu n’as pas à être gêné. Plutôt fier même. Anne et moi sommes fiers de te connaître. Être soumis c’est pas une insulte… (Thibaut se rassoit mais ne change pas d’expression). La plupart des humains sont ni dominants ni soumis. Le paradoxe de cette société c’est qu’on exige de nous d’être à la fois soumis et dominant. Beaucoup arrivent à faire la part des choses mais les gens comme toi et moi… On peut faire semblant, mais… Je suis dominant, j’ai besoin de contrôler, de diriger, d’ordonner et surtout j’ai besoin d’être obéi et adoré. C’est comme ça que je me sens bien. Mais pas n’importe qui peut faire ça, peut me satisfaire. Seul un vrai soumis peut me faire me sentir bien. Tu as toujours été soumis, tu en as toujours eu envie. (Thibaut va pour l’interrompre alors Alexandre parle plus vite) Tu me l’as toi-même dit ! Sous hypnose, on ne ment pas, pas sur une chose aussi essentielle. Laisse-moi te montrer ce que j’ai vu en toi, ce qu’Anne aime chez toi. Après tu me diras si tu veux continuer ou arrêter. Elle comprendra. Elle sera déçue mais elle ne te retiendra pas. »

Thibaut accepte presque immédiatement. Alexandre va chercher dans un casier son téléphone et appelle quelqu’un et lui dit :

« Tu quittes tout, tu viens me retrouver aux vestiaires, pas un mot, pas un regard, tu me suces et tu te casses dès que je te le dis. »

Quinze minutes plus tard, un homme d’une cinquantaine d’années arrive timidement, les yeux baissés. Alexandre force doucement l’homme à se mettre à genoux et lui fourre sa bite dans la bouche sans ménagement. Elle est sale et l’odeur doit être infecte. Le mec suce comme si ça vie en dépendait. Ca dure une minute peut-être moins. Alexandre se retire et lui dit

« Casse toi ! Je t’appelle plus tard. »

Et le type se redresse les yeux baissés et quitte l’endroit sans un mot. Mais avec une gaule qu’il ne peut dissimuler.

Alexandre prends quelques secondes avant de parler :

« Son plaisir vient du miens, de ne plus avoir à se soucier de ce qui est bien ou pas bien. Et de pleins d’autres choses plus ou moins subtiles. Tu es comme lui. Mais en pur hétéro. Dommage (petit sourire). Ecouter ce que Anne te dit, faire passer son plaisir pour le tiens, lui rendre ce qu’elle mérite en tant que femme supérieure, ose me dire que l’idée ne te plaît pas. Ose me dire que tu ne te sens pas le plus chanceux des bâtards d’avoir le droit de la côtoyer. »

« Je… Je sais pas trop. »

Alexandre lève deux doigts.

« Laisse-moi t’hypnotiser encore deux fois. Et ensuite, tu sauras si tu aimes ça ou pas. L’hypnose ce n’est pas de la magie, c’est juste un révélateur, un exhausteur de ce que tu es vraiment, de ce que tu peux vraiment faire de toi-même. Anne veut te posséder et tu m’as dit vouloir lui appartenir. Soit honnête, tu as aimé la manière dont elle a baisé avec toi. »

« Comment vous savez ? »

Thibaut était revenu au vouvoiement. Alexandre sourit à nouveau et ajoute :

« Anne et moi c’est une vieille histoire. Même si elle est jeune. Elle a toujours été dominatrice. Je l’ai guidé et maintenant je te guide toi pour lui plaire à elle. Accepte de lui appartenir et tu seras le plus heureux des bâtards. Elle t’a trouvé et veut te garder. Fait d’elle ta maîtresse et tu ne seras plus malheureux, tu ne seras plus perdu ou confus. »

Thibaut bandait. C’était plus fort que lui, il bandait dur comme jamais.

« J’accepte »

« Monsieur » ajouta Alexandre

« J’accepte, monsieur. Vous pouvez m’hypnotiser deux fois encore et me laisser découvrir si je suis soumis. »

Quatre semaines plus tard, et deux séances d’hypnoses dont il se souvient de tout. Quatre semaines sans jouir ni même avoir touché son sexe autrement que pour pisser. Rex est attaché au lit depuis une heure. Rex ? C’est le nouveau nom de Thibaut, un nom inscrit sur un collier de chien qu’il porte tout le temps et qu’il adore. Madame Anne attends que le Sialis fasse effet, elle voulait essayer sur lui. Non pas qu’il est des difficultés à bander bien au contraire mais l’idée d’une érection puissante et longue lui plaisait. En attendant qu’il bande de manière satisfaisante, elle s’amusait à le chatouiller et à la fouetter. Elle l’embrassait également. Son Rex était traité avec une grande attention. Elle sentit que le sexe de son objet fétiche était différent, elle se pencha et le suça pendant un moment délicieux. Il ne bougeait pas. Il n’aurait pas pu de toute façon car même son bassin était habillement bloqué.  Les sens de Rex étaient enflammés. Chaque léchouille était un supplice ; et un délice. Il voulait jouir, il supplia sa maîtresse d’en avoir le droit qu’elle interdit d’une petite tape sur les couilles.

Elle mouilla un de ses longs doigts manucurés et titilla l’anus de son esclave. Un plaisir qu’il apprit très rapidement à reconnaître. Le doigt rentra presque incidemment. Et en lieu et place de la douleur habituelle, il gémit de plaisir et de surprise. Elle continua à le sucer et à la doigter délicatement, cherchant la prostate. Elle sut instantanément qu’elle l’avait touché.

Lorsqu’il fut évident qu’il prenait du plaisir anal, elle lui banda les yeux.

« Nous allons être deux à s’occuper de toi. Je veux que tu prennes du plaisir par-là (touchant la verge dure) et par là (léchant l’anus d’un simple coup de langue). Je vais te faire sentir plusieurs fois quelque chose qui sent fort, inspire le plus possible et garde le plus longtemps dans tes poumons puis laisse toi aller mon petit Rex. Détend toi et devient le petit bâtard que je rêve d’avoir à mes pieds. »

Elle détacha les pieds et le bassin de Rex. Puis elle s’empala sur son sexe mais ne bougea plus. Quelqu’un d’autre leva les jambes de Rex et présenta quelque chose de dur devant son anus.

« C’est un sexe ? … Maitresse ? »

Anne lui intima de se taire et de se laisser aller. Elle lui promit qu’aujourd’hui il n’aurait mal nul part. Elle lui fit renifler du poppers. Une fois, deux fois, trois fois. Alexandre commença à rentrer mais sans forcer. Rex paniqua et expulsa le sexe invasif. Mais il ne dit rien. Elle lui redonna du poppers, en plus grande quantité. Alexandre rentra doucement et passa le deuxième sphincter, sans heurt. Maitresse Anne commença quelque va et vient pour aider le soumis à se détendre encore plus. Elle lui redonna du poppers, Alexandre put faire quelque va et vient lent et peu profond. Anne bougeait très peu. Alexandre pris son temps. Rex finit par se détendre complètement, par obligation, le sexe du dominant était trop présent pour l’éviter. Une autre dose de poppers encore plus longue lui fit un drôle d’effet. Il bougea inconsciemment le bassin pour libérer son anus, Alexandre rentra jusqu’au bout. En rythme, Anne et Alexandre bougèrent pour plus de plaisir. Thibaut sentit son corps appartenir complètement à sa maîtresse. Il voulait devenir vraiment Rex et il dit ‘’oui’’ dans sa tête et comme un écho sa prostate se libéra complètement. Il jouit. Il jouit tellement fort tellement partout que il en eut la tête qui tourne. Il cria si fort qu’il a eu le souffle roc. Il ne jouit pas une fois mais deux. La deuxième sembla le mener au bord de l’évanouissement. D’ailleurs, rex eut du mal à se souvenir du après.

Il se lava après sa maîtresse et monsieur Alexandre. Ils discutaient tout deux devant un verre de vin tandis que rex se mit à genoux dans un coin, à sa place. Le soleil était presque au zénith.

 

Alexandre et Anne, depuis le jardin, regardent rex faire le ménage en petite tenue offert par Anne. Elle brise le silence.

« Comment tu as fait ? »

« Pour ? »

« Fait pas l’innocent. J’ai jamais vu un soumis aller aussi vite. »

« Ahhh. Tu es encore jeune maîtresse. Vous découvrirez les joies de l’appartenance à votre rythme. Je n’ai pas fait grand-chose. Le plus gros du boulot vient de lui. Il a compris sa place et il t’aime à la manière qu’aime un soumis. »

« Ne va-t-il pas regretter ? »

« Peut-être. Mais tu seras là pour le guider à reprendre une position plus neutre. Je te fais confiance. Et puis c’est un soumis jusqu’au bout. Donc je serais surpris qu’il regrette si tu le traites bien. Et je suis sûr que tu l’éduqueras pour qu’il soit heureux. »

« Je l’aime aussi. Est-ce grave Alex ? »

Alexandre fait mine de réfléchir.

« Avec lui, non. Mais n’oublie pas que tu as voulu de lui un soumis pas un amoureux. Tiens ta position sinon vous souffrirez tous les deux. »

Maîtresse Anne retourne chez elle, tout lui appartient désormais surtout rex. Alexandre s’en va et jette un dernier regard à sa dernière création. « Quel dommage qu’il ne soit pas gay… » et il partit.

Peut-être entendra-t-il encore une fois le crie d’extase du soumis rex, l’homme qui aime la bite mais pas les hommes.